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Chapitre 10 : Premier baiser raté

Le lendemain matin, Louise passa au café avant d'aller travailler pour proposer à Damaris de passer la prendre en fin de journée. La serveuse était ravie de voir la jolie rousse, elle aurait voulu pouvoir passer un peu plus de temps avec elle, et lui parler, mais c'était une heure où il y avait beaucoup de passage dans le café. Louise n'avait pas le temps d'attendre que les choses se calme, elle était déjà en retard. Elle lança un sourire à Damaris avant de sortir de l'établissement.

Il n'y avait que quelques heures à attendre pour retrouver Louise et Nina, mais le temps semblait ralentir. Malgré tout le travail qu'elle avait, Damaris voyait les minutes passer. Un peu plus tard dans la journée, Damaris reçu un message sur le groupe Whatsapp qu'elle avait créé avec ses nouvelles amies, c'était Nina qui disait qu'elle avait hâte d'être au soir. Damaris envoya un smiley qui souriait de toutes ses dents.

Quand enfin sa journée fut finie, Damaris se dépêcha de rentrer chez elle. A peine eut elle le temps de passer la porte qu'elle reçut un message de Louise qui débarquait dans vingt minutes. Elle devait se dépêcher de préparer ses affaires. Elle prit de quoi dormir, même si elles n'en avaient pas parlé, des vêtements pour le lendemain, le nécessaire de toilette et le gâteau qu'elle avait pu récupérer au travail. Elle descendit en bas de son immeuble pour attendre Louise qui ne tarda pas à apparaitre au bout de la rue dans sa Mustang.

Elle jeta son sac sur la banquette arrière, s'installa sur le siège passager, le gâteau sur les genoux.

— Qu'est-ce que tu nous ramènes de bon ? demanda Louise.

— Un cake banane-noix, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas moi qui l'ai cuisiné, je l'ai pris au travail.

— Je ne m'inquiète pas, je suis sûre que tu es une bonne pâtissière.

— C'est toujours ce qu'on dit avant d'avoir gouter mes gâteaux, dit Damaris en souriant.

Elles s'arrêtèrent à un feu, Louise garda sa main sur le levier de vitesse et regardait les piétons traversaient la route devant elles. Damaris hésita quelques secondes avant de caresser le dos de sa main du bout des doigts. Elle leva le regard sur le visage de Louise qui lui souriait tendrement le rouge aux joues. La conductrice se pencha vers elle, prête à attraper ses lèvres des siennes, mais la voiture derrière elles klaxonna, le feu était passé au vert. Damaris eu un mouvement de recul et s'accrocha à son gâteau, n'osant plus regarder Louise jusqu'à ce qu'elles arrivent à destination.

Dans la maison, Nina était déjà en cuisine. Damaris lui apporta le gâteau, laissant son sac à l'entrée. Elle reçut un baiser sur la joue comme remerciement ce qui la fit rougir. Nina alla à la rencontre de Louise et lui déposa un baiser sur les lèvres.

— Sers-nous quelques choses à boire s'il te plait chérie, dit Nina à Louise.

— Un verre de blanc ?

Nina acquiesça d'un signe de tête.

— Je te sers quoi Damaris ?

— Pas d'alcool pour moi, un coca s'il y a.

Louise servit les deux femmes et se prit un verre de coca également.

— Comment s'est passé votre journée ? demanda Nina en prenant une gorgée de son vin.

— Comme un lundi, dit Louise pas très emballée de sa journée.

— Une journée beaucoup trop longue, affirma Damaris. Et toi ?

— C'était plutôt tranquille, j'ai eu le temps de passer chez le maraicher. Mais j'étais pressée de vous retrouver.

Damaris et Louise ressentaient la même chose. Elles n'avaient cessé de penser aux autres toute la journée. Passer un moment ensemble, même à ne rien faire, juste être ensemble, c'était un véritable plaisir. L'odeur qui embaumait la cuisine était la cerise sur le gâteau. Nina était très bonne cuisinière et elle aimait préparer des petits plats pour les personnes qu'elle appréciait.

Bientôt le diner fut prêt. Elles s'installèrent sur la terrasse, l'air était encore chaud, mais il y avait une petite brise qui venait effleurait leur peau. Elles discutèrent volontiers de tout et de rien dans une bonne ambiance. Damaris leur raconta qu'au cours de la journée un client lui avait commandait un macchiato au lait d'amande. Il est revenu quelques minutes plus tard au comptoir pour se plaindre du gout bizarre qu'avait sa boisson, il craignait que le lait ait tourné.

— Autant vous dire qu'avec le nombre de litre de lait qu'on utilise par jour, il est impossible qu'une brique est le temps de tourner, expliqua Damaris. Mais on lui a laissé le bénéfice du doute.

— Le client est roi, intervint Louise.

— Tout à fait, dit Damaris. On lui en a préparé un autre. Cinq minutes plus tard, il revient avec la même plainte.

— C'était la même brique ? demanda Louise.

— Non pas du tout. Ma manager est venue en personne. Elle a repris la commande, a préparé la boisson en ouvrant la brique devant lui. En plus, il y a les autres clients qui attendent et écoutent attentivement l'affaire. Elle lui demande de gouter la boisson tout de suite pour être sûr. Il s'exécute et dit « ça a vraiment un gout bizarre, ça n'a pas un gout de lait. ».

— Mais c'est du lait d'amande qu'il a commandé.

— Exactement, dit Damaris. Le gout bizarre c'était l'amande.

— Tu vois Louise, dit Nina, je ne suis pas si horrible comme cliente.

— On va dire ça, souleva Louise. Mais vous lui avait refait son macchiato avec du lait normal ?

— Oui.

— Vous lui avez fait payer j'espère, dit Nina.

— Non, et ma chef lui a même offert une pâtisserie.

— Pourquoi ? Ce n'était pas votre faute.

— Oui, continua Damaris, mais il y avait beaucoup de client qui regardé. La manager ne voulait pas de mauvaise pub.

Elles continuèrent de discuter avec entrain des différentes situations un peu loufoque que chacune avait pu rencontrer dans son travail.

Après le repas, Elles observèrent les premières étoiles apparaitre dans le ciel sans nuage. Damaris se sentait bien dans ce lieu idyllique et complimenta la maison :

— Cette maison est vraiment magnifique, dit-elle.

— Merci, répondu Nina.

— Mais attends, intervint Louise, on ne t'a même pas fait visiter.

— Non, c'est vrai.

— Mon cœur, dit Louise à l'attention de Nina, je vais débarrasser la table et toi fait le tour de la maison avec Damaris. Montre-lui bien toutes les pièces, ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

— Oui madame, dit Nina en se levant.

Elle attrapa Damaris par le bras et l'emmena à sa suite. Elles descendirent les marches de la terrasse pour se retrouver au niveau du sol. Elles contournèrent la piscine et entrèrent dans la maison par la baie vitrée.

— Elle s'ouvre entièrement, dit Nina, ça fait un petit salon d'extérieur, si l'on veut.

Comme Damaris l'avait déjà remarqué vu de l'extérieur, cette pièce présenté un petit salon de jardin et entassé dans un coin des transats et un barbecue. Il y a aussi un bar et un petit frigo au fond de la pièce. Elles passent une porte qui donne sur un couloir étroit. Une première porte donne sur une buanderie avec tout le nécessaire, mais aussi un cabinet de toilette et une douche. Elles traversent le couloir, au bout duquel il y a une porte d'entrée comparable à la porte à l'étage en face de laquelle un escalier mène vers l'étage. A droite une porte donnant sur le garage, les voitures de Louise et Nina y sont garées, Damaris est surprise d'y découvrir aussi une moto.

— A qui est ce ? demande-t-elle en s'en approchant.

— C'est la mienne, mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas sortie, expliqua Nina en caressant le siège de l'engin.

Elle se tenait face à Damaris qui redessiner la silhouette de la moto jusqu'à ce que sa main entre en contact avec celle de Nina.

— C'est bête d'avoir une belle moto comme ça et de la laisser prendre la poussière.

— C'est vrai, dit Nina en laissant ses doigts remonter sur le bras de Damaris. Je pourrais t'emmener faire un tour si tu veux.

— Pourquoi pas, dit Damaris en plongeant son regard dans les yeux bleus de Nina, sentant un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale. Mais pour le moment, je crois que Louise nous attend.

Elles reprirent la visite, Nina se mordant l'intérieur de la joue, elle pensait que c'était le moment du premier baiser, mais il était clair que Damaris n'était pas du même avis. En réalité, elle s'était juste dégonflée une nouvelle fois.

Elles remontèrent par l'escalier intérieur, croisèrent Louise devant la cuisine, elles l'invitèrent à les accompagner, mais elle préféra se poser sur la terrasse. Damaris et Nina traversèrent le salon et ouvrirent la porte au bout de la salle à manger. Dans cette pièce, qui s'étendait sur toute la longueur de la salle à manger et du salon, un grand bureau à une extrémité, plusieurs étagères remplies de classeur, à l'autre extrémité, face à la porte, un canapé, et deux fauteuils séparés par une table basse.

— C'est mon bureau, dit Nina, je travaille beaucoup à la maison.

— Oui, Louise me l'avait dit, mais il consiste en quoi ton travail ?

— Immobilier, dit Nina sans plus d'explication.

Elle entraina Damaris à sa suite, elles montèrent au dernier étage de la maison. Sur le pallier, un grand dressing, une porte qui donnait sur une grande salle de bain, avec un meuble à double vasque, une grande douche et une grande baignoire. Une autre porte donnant sur les toilettes et la dernière porte s'ouvrit sur la chambre à coucher.

— Je t'en prie, entre, dit Nina à Damaris qui se tenait sur le pas de la porte.

— C'est un peu gênant.

— C'est la première fois que tu vois une chambre ?

— Non, dit Damaris en entrant. Mais c'est la première fois que j'entre dans la chambre que deux belles femmes qui me font la cour partagent.

— Ce n'est pas un coup fourré, promis Nina.

La pièce était grande, un second dressing, un lit double, un grand miroir, et dans un coin, sous une fenêtre, une méridienne à côté d'une lampe et d'une petite bibliothèque. Damaris regardait le jardin de la fenêtre, Nina était restée auprès de la porte.

— Pourquoi tu restes à la porte ? demanda Louise en franchissant les dernières marches de l'escalier.

— Damaris a peur que ce soit un traquenard, répondu Nina.

Louise en rit. Elle demanda si elles contaient descendre, ou si elles préféraient rester de chaque côté de la porte pour le reste de la soirée.

Elles retournèrent dans le salon, Louise proposa un film, mais Damaris avait déjà remarqué la console de Nina.

— On pourrait jouer à la console, dit-elle.

— Très bonne idée, dit Nina en se tournant vers Louise et en pinçant ses lèvres.

— Non, dit Louise. Ne me dit pas que tu es une gameuse.

— Je n'irai pas jusque-là, dit Damaris en comprenant que Louise n'aimait pas trop les jeux vidéo. Mais une petite partie de temps en temps, ça ne fait pas mal.

— Oui, Damaris a raison, dit Nina, une petite partie ça ne fait pas de mal.

— Je sens que vous allez vous liguer contre moi.

— Pas du tout, dit Damaris, si tu ne veux pas, on peut faire autre chose

— Non, je ne suis pas d'accord, dit Nina. On est deux sur trois à vouloir allumer la console, alors la majorité l'emporte.

— Je capitule, dit Louise, allumez la console.

Louise essaya de jouer un peu, mais elle n'était pas très douée, ce qui l'agaçait. Nina et Damaris s'en amusaient beaucoup. La rousse finit par déposer la manette et se contenta de regarder ses deux amies jouaient avec entrain.

Au bout d'un certain temps, Louise se leva, elle devait aller se coucher, elle travaillait le lendemain. Elle insista pour que Nina et Damaris continue à s'amuser. Elles jouèrent encore une trentaine de minute puis Damaris dit qu'elle aussi devait se coucher.

— Vous êtes trop sérieuses, dit Nina en prenant la direction de la chambre après avoir aider Damaris à installer le canapé-lit.

Quand Nina entra dans la chambre, Louise n'était pas encore endormi.

— On en est où avec Damaris ? demanda Louise.

— Je ne sais pas, mais tout à l'heure dans le garage, je crois qu'on aurait pu s'embrasser.

— Ce n'est pas vrai ? Moi c'était dans la voiture.

— On est sur la bonne voie, elle en a envie.

— Je ne me souvenais pas que c'était si dur d'obtenir un baiser.

— Elle fait la frigide, dit Nina. Demain matin, on la réveille en l'embrassant.

— N'abuse pas, c'est un peu trop pervers.

— Quoi ? Tu n'aimes pas quand je te réveille avec des baisers ? demanda Nina en commençant à embrasser le cou de sa compagne.

— Si, j'adore ça, dit Louise avant d'embrasser Nina. Mais ce n'est pas la même chose. Ça serait presque du viol.

— Tout de suite les grands mots, dit-elle en remontant la nuisette de Louise.

— J'étais monté me coucher.

— Mais tu ne dors pas encore, alors autant en profiter, argumenta Nina en se mettant au-dessus de Louise. Tu n'en as pas marre de toute cette frustration ?

— T'as raison, dit Louise en soulevant Nina pour prendre le dessus.

Dans le salon, Damaris n'avait pas idée de ce qui se passait à l'étage, mais elle aussi était frustrée de ne pas avoir profité des différentes occasions qui s'étaient présentées à elle. Elle envoya un message à Héloïse pour s'en plaindre, mais elle ne reçu aucune réponse et fini par s'endormir.

Le lendemain matin, quand le réveil du téléphone de Damaris sonna, elle entendit du bruit provenant de la cuisine. Elle se leva pour rejoindre ses hôtes. Louise était déjà habillée, prête à partir.

— J'avais peur de ne pas te voir avant de partir, dit-elle à l'attention de Damaris, mais j'ai juste le temps de te dire bonjour, je suis déjà en retard.

Elle s'avança vers Damaris, déposa un baiser au coin de ses lèvres ce qui la fit frissonner et elle prit la direction de la porte d'entrée. Nina l'interpella avant qu'elle ne passe la porte.

— Et moi je n'ai pas le droit à un bisou d'aurevoir.

Louise fit demi-tour et donna à Nina le même baiser qu'elle avait fait à Damaris. Elle se dépêcha de prendre le départ en regardant sa montre.

Une fois la porte d'entrée close, Nina demanda à Damaris ce qu'elle voulait pour le petit déjeuner.

— Ne te prends pas la tête, dit Damaris. Des tartines de pain, c'est parfait.

— Tu dois être au taf à quelle heure ?

— Dix heures, on a un peu le temps.

Nina était ravie de cette nouvelle. Elles discutèrent pendant que Damaris prenait son petit déjeuner et que la brune reprenait un café.

— Le weekend prochain, commença Nina, il y a Kalash qui passe dans un club, ça te tente ? C'est moi qui invite.

— J'ai l'impression que c'est toujours toi qui invites.

— Le concert, c'était toi.

— Il était gratuit, releva Damaris, et c'est toi qui a payé la boisson.

— Très bien, concéda Nina, si tu veux payer nos trois places, pas de problème, c'est cinquante euros.

— Cinquante euros, ça marche.

— Cinquante euros chacune.

Damaris pali.

— Sinon, tu sais quoi, repris Damaris, je paierai la prochaine fois.

Nina se sentait victorieuse, mais elle voyait bien que la situation gênée quelques peu sa jeune amie.

— L'argent n'est pas un problème, dit Nina. Je sais, c'est très prétentieux. Mais faut pas que tu t'inquiètes de ça.

— Je n'ai pas envie que tu penses que je profite de toi.

— Ce n'est pas le cas. Je veux dire, tu ramènes le dessert, tu nous invites à des concerts gratuits, si tu voulais profiter de moi, ça ne se passerai pas comme ça.

— C'est juste que j'aimerai bien participer, mais.

— Mais quoi ? repris Nina.

— Je me suis bien rendu compte que vous aviez un peu des goûts de luxe.

Nina rit, ce qui fit plisser ses yeux, Damaris était sous le charme. Nina lui confia que Louise lui faisait souvent ce reproche, mais que ce n'était qu'une impression, elle se rendait bien compte que tout le monde n'avait pas les mêmes moyens. Elles échangèrent un long sourire alors que Nina déposa sa main sur la cuisse de Damaris. Elle approcha ses lèvres de celle de son amie, mais Damaris s'éloigna en disant :

— Faut que j'aille me préparer.

Encore raté, pensa Nina.


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