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Chapitre 1 : La rencontre

C'était le premier jour de Damaris dans un café d'une grande chaine qui l'embauchait pour l'été. Elle avait besoin d'un salaire pour payer le loyer de son petit studio pendant les vacances, mais le reste du temps elle n'était qu'une simple étudiante. Elle était un peu maladroite, mais heureusement l'équipe était très aidante.

Malgré cela, ce qu'elle redoutait arriva. Elle ramenait la commande d'un client, concentré sur le plateau qu'elle tenait, elle ne vit pas la jeune femme qui s'était arrêtée devant elle. Elle la heurta et renversa son plateau à ses pieds. Elle rougit de honte, s'excusant sans fin. Un de ses collègues vint à son secours. Damaris leva son regard vers le visage de la jeune femme dont les yeux bleus lui glacèrent le sang. Elle s'excusa une nouvelle fois, mais la jeune femme n'eut aucun mot pour elle et alla s'installer à une table alors que son collègue lui proposait une pâtisserie gratuite pour dédommagement.

Damaris se sentait très mal à l'aise, ce n'était pas la première journée dont elle avait rêvé. La cliente, assise à sa table, semblait énervée, elle accepta la pâtisserie sans un sourire. Elle regarda son téléphone avec impatience en passant sa main dans ses cheveux noirs courts. Une autre jeune femme ne tarda pas à la rejoindre, elle avait de longs cheveux roux bouclés et était, elle, souriante, certainement enthousiaste de retrouver son amie.

Elles discutèrent longtemps, en jetant des regards de temps en temps à Damaris. Nina, la cliente bousculée raconta sa mésaventure à son amie Louise qui semblait beaucoup amusée par la situation.

Louise se leva pour aller au comptoir, commander un café. Elle interrogea Damaris sur l'anecdote :

— C'est toi qui as renversé du café sur Nina ?

— Oui, désolée, dit Damaris en regardant la principale intéressée.

— Ce n'est pas grave, elle va s'en remettre. Ça arrive les accidents. Et puis, je dois te remercier.

— Pourquoi ? demanda Damaris intriguée en regardant une nouvelle fois Nina qui la foudroyait du regard.

— Ça m'a bien fait rire.

Louise fit son plus beau sourire à Damaris avant de rejoindre Nina. Elles restèrent discuter dans le café pendant plusieurs heures, jetant des regards qui étaient glacials provenant de Nina et chaleureux de Louise à Damaris.

Alors qu'elle profitait qu'il y ait peu de client pour prendre un peu l'air sur la terrasse du café, une des collègues de Damaris l'interrogea :

— C'est ton premier jour ?

— Oui, et ce n'est pas de tout repos.

— Il parait que t'as ébouillanté une cliente.

— Je ne l'ai pas ébouillanté, j'ai renversé un café à ses pieds, précisa Damaris en jetant un regard à la concernée.

— Non, c'est sur elle que t'as reversé ton plateau ? demanda sa collègue en regardant dans la même direction.

— Oui, pourquoi ?

— Ce sont des habituées. La rousse est sympa, mais la brune est particulièrement exigeante.

— Super, ça s'annonce bien.

— Mais, non, t'inquiète, ça va bien se passer, dit sa collègue pas convaincue.


Quelques jours plus tard, Nina et Louise revinrent au café. En passant sa commande, Nina demanda sur un ton blasé à Damaris si elle comptait une nouvelle fois renversé un café sur elle. La serveuse tenta de le prendre avec humour, mais la cliente semblait bien trop sérieuse pour que ce soit une plaisanterie. Louise, elle, rigolait en essayant de se montrer compatissante envers Damaris, voyant qu'elle était mal à l'aise.

Elles s'installèrent à une table face au bar, de là, elles pouvaient observer Damaris travailler. Elles discutaient discrètement en jetant des petits regards vers le comptoir où notre jeune serveuse s'occupait d'autre clients. Elle avait la tenue imposée par la chaine, un pantalon sombre, un polo noir et un tablier vert avec son nom sur un badge. Ses cheveux châtains étaient attachés en un chignon grossier. Le regard de Louise était doux, chaleureux, séduisant, alors que Nina la regardait toujours avec autant de froideur.

Un des collègues de Damaris, qui remarqua qu'elles ne cessaient d'échanger des regards avec les deux femmes, se mit dos au comptoir pour que les clients n'entendent pas ce qu'il disait.

— Je suis sûr qu'elles sont plus que de simples amies.

— Qui ça ? demanda Damaris.

— La sulfureuse brunette et la rouquine sexy que tu n'arrêtes pas de regarder. Je suis sûr que tu te poses la question. Il n'y a qu'à regarder leur langage corporel pour comprendre.

Damaris observa plus attentivement Louise et Nina pendant que son collègue décrivait leur comportement, prenant tout à coup conscience de toutes les attentions qu'elles avaient l'une pour l'autre.

— Elles sont toujours très proches physiquement, elles se touchent sans cesse, se frôlent. Lorsqu'elles se parlent, leurs visages sont toujours qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Elles parlent tout doucement, elles se murmurent des mots doux, j'en suis sûr.

En fin de matinée, Louise vint parler à Damaris avant de quitter le café.

— Tu as fait des progrès en tant que serveuse, je n'ai constaté aucune boisson renversée ce matin.

— Je fais de mon mieux, répondu Damaris embarrassée.

— Tu n'es là que pour les vacances ?

— C'est ce qui est prévu en tout cas, si je continue à garder les tasses sur mon plateau.

— On risque de se recroiser alors, dit Louise avec un sourire. A la prochaine fois Daman, tenta-t-elle de déchiffrer sur son badge.

— Damaris.

— C'est joli et original comme prénom. A la prochaine fois Damaris.

Cette dernière rougissait en répondant qu'elle avait hâte. A la porte du café, Nina les fixait de son regard glacé. Si Louise semblait bien aimer Damaris, son amie semblait être loin de la porter dans son cœur.

Les deux jeunes femmes quittèrent le café et se séparèrent à un croisement de route après s'être prises dans les bars. Elles travaillaient cet après-midi-là et ne pouvait donc pas rester au café comme elles l'auraient voulu.

Les jours suivants, elles revinrent plusieurs fois au café, souvent Damaris était là, mais de temps en temps, elle n'était pas de service. Louise se montrait toujours chaleureuse, initiant la conversation, jetant des petits sourires charmeurs à Damaris qui était toujours enthousiaste de la voir passer la porte. Nina était toujours distante, elle venait à la rencontre de Damaris que si elle y était obligée. Elle continuait de la fixer avec froideur, comme si elle lui reprochait quelque chose.

Louise et Nina semblaient totalement à l'opposé, Damaris avait du mal à comprendre ce qui pouvait bien les lier. Elle repensait souvent à ce que lui avait dit l'un de ses collègues, mais elle avait de plus en plus l'impression que Louise la draguait, ce qui rendait peu probable le fait qu'elle soit en couple avec Nina qui la voyait faire.


Un après-midi de mi-juillet, Louise et Nina passèrent au café pour commander à emporter. Elles furent déçues que ce ne soit pas Damaris qui prépare leur boisson. Louise l'aperçue dans la salle du fond du café et alla à sa rencontre pendant que Nina les observait du coin de l'œil en attendant leur commande.

— Damaris, salut. Je suis heureuse de te voir. Comment ça va ?

— Très bien, merci, répondu timidement Damaris, je peux faire quelque chose pour vous ?

— Oui, enfin peut être, dit Louise toute souriante. A quelle heure tu finis ?

— A 18h, pourquoi ?

— Ça te dit que je passe te prendre à 18h et qu'on aille boire un verre ?

Damaris était surprise par cette proposition, elle resta quelques instants bouche-bée, jeta un regard à Nina qui la fixait avec sa froideur habituelle.

— Ne te sens pas obligée, ajouta Louise devant le silence de Damaris.

— Oui, je veux bien, dit-elle précipitamment. Ça sera avec plaisir.

— Géniale, à ce soir alors, dit Louise dans un sourire en rejoignant Nina.

Louise se retourna avant de passer la porte et fit un petit signe de main à Damaris qui la regardait partir.

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