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{Prologue} - La neige est blanche et rouge.

Les flocons de neige s'amusaient à tomber du ciel, dansant dans une symphonies des plus belles entre-elles, semblant resplendir dans ce paysage fait de gris afin d'y apporter sa petite touche blanche et brillante. L'Hiver se faisait rude, comme chaque année, le ciel s'amusait à nous charrier, à se moquer de nous, humains, êtres faibles face à la nature. Cela passait à de simples flocons, au déluge, à la tempête, à l'ajout de l'épaisse grêle qui pouvait tomber en ces lieux, quelques fois, au plus grand dam de tous...

Depuis sa fenêtre gelée par le froid, un petit garçon aux cheveux blonds aux reflets de brun, assez jeune, ne dépassant même pas les dix ans, observait le paysage de dehors de son regard d'émeraude, celui de sa rue.

La neige était si belle...mais ses parents refusaient qu'il sorte s'amuser, à vrai dire, lorsque que le temps se faisait froid. C'était bien dommage, lui qui aurait pourtant aimé s'amuser avec les autres enfants de la cité, dehors -bien qu'il ne voyait que absolument aucun enfant était à l'extérieur-, à se lancer des boules de neige, faire des bonhommes tout aussi de neige, marcher sur ce sol froid et modifiable qui montrait toutes les traces de ses pas, tout mouvement qu'il pouvait faire, se laisser tomber dedans et agiter de haut en bas les bras, de droite à gauche les jambes afin de créer un ange des neiges à ras le sol, encore...

Le petit garçon avait eu le droit qu'à une seule fois de faire ceci, ayant soit auparavant été malade, soit puni, soit car il faisait trop froid à cause des tempêtes et, sans même hésiter, il pouvait même dire que cela avait été le plus beau jour de sa vie, pour l'enfant qu'il était.

Sans se rendre compte, il gonfla des joues, observant les flocons arriver à sa fenêtre pour fondre, suivant de son petit index la trace d'eau qui traçait doucement son chemin vers le bas, comme pour s'échapper de ce bout de verre qui l'avait tué lui et sa douce froideur, sa douce forme...

Le sourire qu'il avait à sa petite bouille à une telle chose si futile disparut néanmoins aussitôt quand la porte de bois de sa petite maison eut le droit des coups, signe que quelqu'un toquait à la porte.

C'était eux, encore.

Descendant de la chaise ou il était debout, Clay observa sa mère ouvrir la porte à ces inconnus en costume, eux ressemblant aux hommes qui lançaient de mauvais regards -bien que discrets- aux soldats armés quand ils faisaient leurs rondes dans la cité.

Tel un petit garçon bien élevé, le blondinet s'approcha de ces hommes, les mains derrière le dos, venant les saluer, un petit sourire au visage.

Un des hommes, qui avait une moustache plutôt comique au visage, sous le nez, eut ricané, venant lui tapoter la tête, le saluant à son tour, bien que celui-ci eut repris son sérieux tout aussi vite, comme si rien était arrivé.

« Un café peut-être ? » eut proposé son père, lui aussi en uniforme, alors que tous s'installaient à table, chacun avec une mine sombre.

« Clay, montes dans ta chambre mon chéri. » laissa finalement entendre celle qu'était sa mère, une petite mine au visage, s'approchant de son fils pour le forcer à se tourner dans le sens opposé de la table afin de prendre la route vers les escaliers suivi de la porte qui menait à sa petite chambre de fortune : Chose qu'il fit rapidement, restant muet, bien que son âme d'enfant curieux le démangeait.

Le petit garçon nommé Clay, resta ainsi dans sa chambre, se décidant à travailler sur son écriture et sa lecture, étant un enfant plutôt sérieux. Il allait à l'école avec les autres enfants de la cité et il adorait beaucoup cela. C'était amusant, intéressant, la maîtresse était vraiment gentille avec eux. Clay aimait beaucoup apprendre.

Mais malgré son occupation, ses oreilles ne pouvaient se détourner de la discussion qui se passait derrière la porte en bois de chêne de sa petite pièce. Il entendait des murmures qu'il ne savait pas comprendre, des mots compliqués, de soudaines exclamations de colère...

Un sursaut le pris quand des pas se firent, suivi d'autres grognements qu'on pouvait littéralement relier à de la colère, de l'agacement et...de la déception ?

Un autre sursaut, plus violent le pris quand la porte d'entrée fut claquée, et que, après un instant, Clay entendit sa mère l'appeler, le plus petit de la famille venant la rejoindre.

Il remarqua une chose de son petit regard, lorsqu'il eut regardé la table à manger.

Des tasses à café vides, des papiers éparpillés sur une carte, une dague plantée dans la table...

Clay remarqua aussi que sa maman était seule, sans personne excepté lui, dans leur petite maison.

Où était papa ? Il était avec ces hommes ?

« Je vais te déposer chez une amie, pour quelques heures. » avoua la mère, venant lui faire un petit sourire, lui intimant de mettre ses chaussures et sa veste. « Maman va faire quelques courses et je ne veux pas te laisser seul alors tu pourras t'amuser avec ton ami pendant ce temps.

- Oh ! » fit le petit dans une onomatopée des plus jolies, alors que ses yeux vinrent pétiller, quand il vint mettre ses chaussures. « Je vais pouvoir aller jouer avec George ?! »

Un rire se fit entendre, alors que tout deux, une fois prêts, sortirent de la maison, Clay venant déjà s'amuser à souffler de la bouche pour faire de la buée avec sa respiration, des petits sauts dans la neige, profitant de ces quelques minutes de marche dehors avant de se retrouver sur le palier d'une autre maison, dans un quartier bien plus aisé que le sien, si l'on faisait attention aux détails...

« Je te le confie, Maria. » souria sa maman, en observant une autre dame qui leur avait ouvert la porte. « Je reviendrais le chercher... quand j'aurais terminé. »

Le petit garçon ne se soucia point de la discussion entre les deux femmes adultes, entrant dans la maison sans même perdre une seconde, venant observer autour de lui, rapide comme l'éclair, semblant chercher quelqu'un...

« George ! » s'écria celui aux cheveux blonds foncés, quand il vit une petite silhouette descendre les escaliers, courant vers celui-ci pour lui sauter dessus et lui faire un câlin.

« Clay ! Tu mets de la neige partout ! » fit la seconde personne qui semblait se nommer George. « Tu es gelé ! »

George s'était éloigné de son ami, bien qu'il eut ri en voyant les joues toutes rouges du plus petit, comprenant qu'il avait très bien subi le froid de dehors. Clay était vraiment un gamin, parfois, bien que pour lui, c'était normal, étant âgé de trois années de plus que lui...

« J'ai pu toucher la neige ! C'est trop joli !

- Vous pouvez jouer dans le jardin, si cela vous dit. » souria Maria quand elle revint vers les deux jeunes, alors qu'elle avait une grande valise entre ses mains, chose que remarqua bien vite George, son regard aux couleurs du brun caramel fixant l'objet en question. Elle semblait lourde.

...Elle n'avait pas ça avant d'ouvrir la porte de la maison pour accueillir Clay et sa maman..si ?

« Maman, tu- » voulu faire le plus âgé, avant que sa mère le stoppa d'aussitôt.

« Oh, ne t'en fais pas George, je ferais quelque chose de bien chaud pour manger après pour ne pas que vous tombiez malade ! Va te préparer et n'oublies pas de mettre une écharpe et des gants !

- ...très bien. »

Tout d'abord suspicieux, l'homme aux cheveux bruns alla finalement se préparer en vitesse, ne voulant pas faire attendre son jeune ami, tout deux allant ainsi construire un bonhomme de neige dehors, riant ensuite un peu quand Clay eut reçu de la neige dans le dos par erreur, souriant en le voyant autant apprécier les flocons, dansant presque avec eux...

Dans la maison, Maria observa les deux jeunes enfants, alors qu'elle préparait le dîner, silencieuse.

Mais ses regards frénétiques sur Clay, ne laissaient pas indifférent son fils qui ne cessait de le remarquer. Elle veillait sur lui, elle le surveillait, bien plus, largement plus que d'habitude quand le plus petit venait dans leur demeure.

La valise que sa mère détenait le rendait pensif, son comportement le rendait pensif et, malheureusement pour lui, son âge et le fait d'être un enfant ne l'aida pas, semblant perdu, bien que perplexe, bien que curieux sur ce qu'il arrivait.

Muettement, il sentit qu'un message était passé. Un message de demande, de besoin, d'une chose des plus importantes entre les deux mères, précédemment.

De faire sourire Clay le plus longtemps possible.

Pourquoi ? Celui aux lunettes blanches et noires sur la tête se le demandait bien, à vrai dire.

Mais une boule de neige eut le don de lui faire oublier toutes pensées, mettant ainsi tout de son côté, afin de s'amuser avec le jeune enfant qui osait faire son petit malin, rien que pour avoir réussi à le toucher en plein visage. Un strike.

Alors il alla se venger, bien prêt à faire manger la neige au blondinet, son esprit scellant doucement les informations qu'il avait, sans pour autant oublier une chose, qu'il devait faire à tout prix.

Faire sourire son jeune et tendre ami le plus longtemps possible.

« Vous savez... »

Mais était-ce réellement possible ?

« Un jour, le premier administrateur de la cité eut dit : ''Les traîtres sont ceux qui ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont.'' »

Une sueur froide parcourut le long de son dos, un frisson lui venant à cause du froid de dehors, resserrant la main, dont une qui tenait la petite main si tremblante de Clay...

« J'avais toujours su, moi, ainsi que tout mes prédécesseurs...qu'il avait raison. Une cité, notre cité, là ou la vie mène un cours tranquille, paisible, calme, où chacun peut avoir une vie tranquille si l'on s'en donne la peine et les moyens... »

L'homme qui prononçait ces mots, d'une voix forte mais avant tout imposante, observa depuis sa place, les habitants de cette chère cité fermée dont il adorait tant.

« La milice, nous, membres, gardiens de cette cité...sommes pourtant là pour vous protéger ! »

Celui-ci semblait marquer chacun de ses mots au fer dans l'esprit de chacun, ses mouvements de main le rendant plus que puissant dans ses paroles, tout le monde l'observant...

« Pourquoi s'amuser à lutter comme certains le font alors que vous avez la chance d'avoir la vie dont vous pouvez rêver ? »

Clay eut hoqueté quand l'administrateur, dans son armure blanche, eut croisé son regard, un sourire étant venu à celui-ci qui l'effrayait au plus haut point...et qu'il tourna son visage vers la chose qui trônait sur le podium de la place.

Ou plutôt, la personne qui s'y trouvait.

''Maman'' aurait voulu crier le jeune enfant, sans pourtant le faire malgré la forte envie, en vain.

Il restait là, se retenant de reculer d'un pas à cause de la chaude main que George avait reliée avec la sienne, scotché par ce qu'il voyait, par le fait de voir sa mère attachée à un poteau, le tête vers le bas, celle-ci semblant défaitiste...

« Je ne comprendrais jamais, ô grand jamais pourquoi des idiots se dressent contre nous alors qu'ils savent tous qu'ils n'auront jamais aucune chance contre nous. »

Derrière-elle, autour d'elle, l'on pouvait voir d'autres corps, bien que ceux-ci était à terre, inertes, baignant dans ce que Clay, du haut de son jeune âge, pouvait appeler de la sauce tomate.

Mais le regard des personnes gisant à terre était si vide, leur peau était si bleue à cause du froid, si immobiles, en voyant qu'un d'eux ne bougeait ne serait-ce qu'un petit doigt, ou même qu'il y ait une petite buée qui sortiraient de leur bouche par leur respiration...

Pourquoi papa ne bougeait plus, par terre ? Pourquoi les hommes qu'il avait vu plus tôt ne bougeaient pas aussi ? Le sol était froid, pas vrai ?

« Aujourd'hui, dans notre belle cité de L'Manburg...nous subissons ainsi la perte de personnes qui pouvaient avoir un avenir, une vie paisible s'ils n'avaient pas osé nous trahir. Nous trahir, moi, les membres de la milice, vous, mes chers et tendres citoyens... »

Non.

Pourquoi Clay osait penser ceci ? Pourquoi osait-il se dire ceci ?

Il le savait non, son corps tremblant le savait, son coeur qui battait si vite par le stress le savait, le regard d'effroi que George ou que Maria avaient en observant ce désastre montrait pourtant tout, toute la réalité qu'il y avait !

« En espérant que leurs descendants, s'ils ont même existé...n'apprendront a ne pas faire la même erreur. »

Un bruit sourd eut frappé le silence dans lequel tout le monde s'enfermait, alors que un homme en armure noire et aux cheveux roses -qu'on pouvait légèrement voir malgré son casque-, avait l'arme en main, levée, vers la femme qui, à présent n'avait même plus de visage sous l'impact sanglant qu'elle venait de recevoir par un canon trop puissant...

Ils était tous morts, tous sous les yeux de Clay.

Clay qui lui, le visage pâle comme la mort elle-même, son regard pétillant ne devenant qu'illusion, remplacée par un vide des plus effrayants...avait tout simplement perdu son sourire.

Son si joli sourire.

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