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{8} - L'odeur du café nous permet de rêver, parfois. La musique aussi.

Sa chaussure heurta une nouvelle fois le caillou déformé qui se retrouva propulsé devant lui sur son chemin, marchant encore quelques pas avant de recommencer son mouvement, et ce jusqu'à ce que la petite roche provenant de la naturelle terre vint à être hors de son champ de vision, son seul amusement actuel disparaissant.

Silencieux, il amena une main dans ses cheveux bruns, balayant quelques mèches aux petites lueurs d'ébène qu'on voyait se refléter à la forte lumière du soleil qui semblait s'amuser à changer aussi drastiquement le temps en compagnie de son ami la neige, au passage. Ces mèches de cheveux en question qui furent alors retirées de sorte à ne pas gêner son regard, son prochain mouvement fut sa main qui circula vers l'arrière de sa tête, venant doucement tapoter un endroit qui lui arracha un sifflement de douleur retenu entre ses dents, se disant tout de même que le coup qu'il s'était pris la veille aurait vraiment pu être pire.

Dans son autre main se tenait un petit thermos portatif qu'il tenait devant son torse, une légère vapeur blanche s'échappant de la petite ouverture qu'il détenait pour boire alors qu'il patientait que son café à l'intérieur refroidisse légèrement de sorte à ne pas se brûler la langue. Et surtout pour apprécier le doux goût du café mêlé au sucre, au lait, et au léger arôme de caramel qu'il se permettait parfois d'ajouter pour son plus grand bonheur, lui appréciant les douceurs sucrées, même petites qu'elles pouvaient être.

Mais George, malgré qu'il profitait grandement du temps calme et doux, ne faisant ni trop chaud, ni trop froid, ou même de la simple odeur de sa boisson...laissa tout de même échapper un soupir résigné, ennuyé, se secouant les épaules comme pris d'un frisson alors qu'il continuait sa paisible promenade, n'ayant presque que ça à faire histoire de tuer le temps.

Eret avait été clair : Interdiction de remettre les pieds au travail pendant ces prochains jours suite à l'attaque qu'il s'est prise. Repos obligé. Le Commandant avait même appelé cela une ''agression'', chose qu'il n'aimait pas trop, le terme lui semblant trop grand.

Après tout, il avait seulement été frappé à la tête avec une balle de base-ball après qu'une figure blonde et un homme aux lunettes bleues et d'une couleur qu'il ne voyait de base -sûrement du rouge à son souvenir-, mais dont il pouvait savoir que c'était du rouge vu qu'il n'en était pas sûr et certain. Cela lui avait fait penser à des lunettes 3D, en tentant de mettre une image de ces jeunes hommes qui l'avaient pris par surprise. Jeunes hommes, oui. Ils semblaient même pas dans la vingtaine, forcément moins. Il avait seulement été pris par surprise, mis au sol, le casque retiré de force, et un simple coup d'une arme dont il ne pouvait plus se rappeler, et hop, le tour était joué.

La veille, alors qu'il se faisait raccompagner par les deux Supérieurs, Technoblade et Ranboo, ceux-ci lui avait expliqué qu'il avait simplement trouvé une nouvelle sortie de la cité. Chose qui expliquait l'action de ces deux personnes dans ce cas-là. Et rien que pour ça, George ne pouvait même pas leur en vouloir. Il haussait juste des épaules, et si quelqu'un oserait lui demander s'il est énervé, son visage neutre et ennuyé voulait tout dire : Non, il s'en fichait.

Car il aurait fait pareil, à vrai dire. Et même, il devrait surtout s'estimer heureux de ne pas s'être pris une balle et seulement un coup pour l'assommer.

Mais au final il était là, à gambader entre les rues de L'Manburg afin de faire passer le temps tellement qu'il s'ennuyait. Chance pour lui, il croisait parfois ses collègues, et Nihachu avait même profité du calme de cette journée pour passer quelques minutes à discuter en sa compagnie, jusqu'à ce qu'elle dût quitter la zone pour reprendre sa patrouille avec Puffy et Callahan par exemple. Et fort heureusement, cela eut don de l'occuper un peu.

George avait profité pour refaire des courses pour la semaine, pour lui et les trois chats qui logeaient dans son appartement, et même un peu plus que d'habitude si Clay d'ailleurs voulait encore venir s'incruster chez lui aussi. En espérant vraiment le croiser bien sûr, même s'il repartait le lendemain en le laissant seul sans rien dire à part laisser un post-it débile qui lui faisait toujours un léger effet selon les termes et mots qu'il utilisait le concernant. Encore.

Son regard passa vers une des nombreuses horloges de la cité, retenant un soupir en voyant le temps qui passait toujours aussi lentement, et qu'il avait encore bien trop d'heures à tuer avant sa convocation.

Stupide convocation d'ailleurs. Schlatt voulait le voir, pour sa trouvaille et son état, et oh que George savait qu'il allait devoir retenir son dégoût en sentant le grand Dictateur faire semblant de s'inquiéter pour son état, bien qu'il allait le complimenter à bras ouverts pour sa trouvaille. Foutue trouvaille.

Il venait de littéralement, malgré-lui, donner un des passages -ou le seul ?- vers la sortie de L'Manburg sans danger pour les Résistants après tout. Forcément qu'il allait avoir de ces éloges pour une telle chose, car cela n'était qu'à leur avantage. L'ennemi avait un avantage en moins, et eux avaient une carte en plus, déjà prêts à miser tout leurs jetons comme dans une partie de poker pour gagner le pactole face à leurs adversaires rien pour montrer qui sera le plus puissant.

...

George ne s'étonna même pas de penser qu'il aurait préféré que la milice ne découvre jamais ce passage, qu'il reste ouvert, et qu'au contraire, que la résistance garde un tel avantage. Surtout si par exemple Dream utilisait ce passage, le mettant ainsi moins en danger.

C'était très important pour lui ça.

Mais alors qu'il s'apprêtait à tourner dans une énième rue afin de continuer sa route, son regard ne put s'empêcher de s'attarder lors d'un instant sur une ruelle précise, tant connue et empruntée par lui avec le temps. Celle qui prenait surtout chaque mois, lors d'un rendez-vous secret avec un certain homme au masque recherché par absolument toute la Cité.

Il n'avait pas pu s'empêcher. George n'avait pas pu s'empêcher de marcher dans cette ruelle, d'entrer dans le bar qui lui offrait une atmosphère si chaleureuse, la clochette dont il appréciait la mélodie résonnant dans ses oreilles quand il eut passé le seuil de la porte d'entrée, ou même lorsqu'il se posa sur sa table habituelle, après avoir commandé un café, ignorant totalement d'un coup celui qui était dans son thermos, le délaissant lui et son goût si peu unique comparé à celui d'ici...

Une tasse fumante s'était posée devant lui après un instant, saluant le gérant d'un sourire, appréciant le doux calme de l'endroit qui était plutôt vide en pleine journée. Seule une musique tournait en arrière plan, ne rendant alors point ce silence gênant.

« Excusez-moi ? » avait-il finalement entendu d'un coup, relevant doucement le regard vers la personne qui venait de laisser sa voix retentir afin de l'appeler.

Cet homme semblait tenter d'avoir son attention depuis un petit instant, vu ses sourcils froncés avec confusion, presque d'inquiétude. Combien de temps attendait-il ? L'appelait-il ? Depuis combien de temps était-il ici, même ?

Sa tasse n'avait plus cette épaisse fumée blanche, restant fine et petite à présent. Sans doute un bon quart d'heure, tout au plus.

« Monsieur ? » appela une énième fois l'inconnu, alors qu'il coupa ses pensées pour enfin répondre à celui-ci.

« Oui ? » répondit le daltonien, haussant une arcade avant de sembler gêné. « Désolé, j'étais simplement pensif. Vous avez besoin de quelque chose ? »

L'homme face à lui esquissa un sourire, alors qu'il désigna la chaise en face de sa personne, semblant demander muettement s'il pouvait prendre place, George acceptant, et ne pouvant surtout pas refuser à vrai dire, bien qu'il ne comprenait pas pourquoi cet homme voulait venir à cette place et non dans littéralement toutes les autres places libres du bar.

« Merci beaucoup, cette table était un peu celle que j'avais l'habitude de prendre, quand je venais souvent, dans le passé.

- Le passé ? »

Le regard de l'homme qui lui faisait face se tourna vers les tableaux qui se trouvaient juste à leurs côtés, George profitant pour détailler le visage de celui-ci.

Il semblait plus âgé que lui, conservant tout de même une certaine jeunesse, bien que l'on voyait que son visage était vivement ferme et taillé, montrant qu'il restait un homme de bonne carrure qui en avait vécu pas mal.

Il avait de doux yeux bruns, assez sombres, donnant presque l'air de refléter une douloureuse émotion qu'était la tristesse et le remord. Ses cheveux aussi étaient bruns, d'un ton plus châtain doré, voir dans le marron glacé, seule une grande mèche légèrement bouclée faisant ombre à son visage, splendide visage -George ne pouvait nier que cet homme était physiquement attirant tout de même-, le reste de sa chevelure cachée par un beanie d'une couleur qu'il ne pouvait pas définir. Sans doute une teinte de rouge mêlé à du sombre rose ? Il ne saurait le dire.

Dans tout les cas, le soudain silence qu'il avait déposé depuis sa curieuse question sembla être faite d'or, George restant muet, patient, détournant même le regard à son tour vers les douces peintures, ne pouvant retenir un sourire en les voyant, adorant lui-même les contempler encore et encore, qu'importe le nombre de fois où il était venu ici.

« Que ressentez-vous, lorsque que vous voyez ces deux tableaux ? » demanda finalement l'inconnu, tournant à nouveau son regard vers George. Il semblait plus curieux, calculateur. Son regard pouvait presque vous transpercer, vous poussant à répondre à son interrogation, ne pouvant refuser.

Cet homme était hypnotisant. D'où venait-il réellement ? Comment n'avait-il pas pu le croiser avant ?

Était-il comme Clay auparavant, avant Dream, tel un ermite à rester constamment chez lui et à sortir lorsque que le moins de monde pouvait vous voir ? Était-il juste simplement du genre à faire profil bas à cause de sa carrure ?

..Était-il un résistant ? Qui avait quitté la ville et qui est revenu, bloqué ici par sa faute, par la faute de la découverte de la brèche qu'il avait trouvé ?

Était-il alors là pour le tuer ? L'avait-il approché rien que pour ça ?

« Alors ? »

Le ton presque amusé et pourtant avide de savoir la réponse le ramena une nouvelle fois à terre, semblant lui donner une douche froide. Se faisait-il trop de films ? Sans doute.

« ..C'est une question complexe, je dois avouer. » avoua le plus petit des deux, semblant reprendre contenance pour ne pas s'effrayer par de simples pensées abusées. « Le premier ; Peut-être de l'oppression, de l'étouffement, du rêve. Je sais qu'il y a du rouge sur ce tableau, alors sans doute de la passion, aussi. L'artiste était passionné, mais quelque chose l'étouffait dans son périple, qui sait ? Peut-être l'empêchait-on de vivre son rêve correctement, peut-être était-il bloqué ? Je ne peux l'exprimer.

- Et le second ? »

George observa le second tableau en question, semblant choisir méticuleusement ses mots, reprenant après une inspiration.

« Se laisser aller, je dirais. Succomber à la passion qu'il détient tant. Comme s'il la laissait exploser, trop lassé de la retenir tant longtemps. C'était extasiant pour lui, son expression voulait tout dire. Peut-être était-ce un moyen de montrer ce dont il était capable lorsqu'il eut réalisé ceci ? ''Maybe I was Boring'', pensant qu'il est ennuyant mais qu'en réalité...

- C'était ce qui l'entourait qui lui était ennuyant ? » fit l'homme en finissant sa phrase, ayant trouvé la chose qu'il voulait exprimer, lui confirmant d'un hochement de tête, le faisant esquisser un léger sourire. « C'est une belle manière de penser, vous avez une bonne manière d'exprimer des pensées à travers l'art, bien que vous-

- Que je ne puisse voir toutes les couleurs ?

- ..en effet, oui. Je trouve ça d'autant impressionnant. »

George sembla retenir un de ses sourcils se hausser en l'entendant, ce personnage lui offrant tout un tas de questions en tête. Qu'est-ce qu'il se passait, franchement ?

« Et vous ? » avait-il pu s'empêcher de demander, l'autre aux yeux voilés d'ombre lui rendant le regard qu'il lui portait, attendant la fin de sa phrase. « Que pensez-vous alors de ces tableaux ? »

Quelques secondes de doux silence se firent lors d'un instant avant qu'un léger rire passa entre les dents de l'homme plus âgé, son sourcil se haussant réellement cette fois-ci, confus par ça.

« Certains points de vue se doivent de rester muets, vous savez ? Ces tableaux veulent dire tant de choses après tout, mais en même temps...tellement peu.

- Cela est normal, non ? Après tout, seul le musicien, l'artiste de ces tableaux en connaît la vraie signification, n'est-ce pas ? »

Sa réponse était sortie par instinct, sans même réfléchir, tant que cela était juste..une évidence, pour lui. C'était normal, logique, un principe, limite.

Mais quand un long silence s'installa entre les deux, et que les paroles de l'inconnu vinrent doucement jouer telles des pièces de puzzle..

Oh.

« Oh. » fut la seule chose qu'il put dire, pris de court. « C'est vous..le musicien de la Cité. »

...En même temps l'homme sur le second tableau dans les teintes de gris lui ressemblait totalement, maintenant qu'il y faisait gaffe. Il semblait juste plus jeune. Et sans beanie.

Le musicien eut un autre rire, très pur, assez beau même. Il semblait amusé de le voir avoir collé les choses aussi rapidement, haussant au final simplement des épaules.

« Ces tableaux sont si fades et tristes quand je les revois ; Je dois dire que vous avez assez bien décrit certains détails quand la parole était vôtre..cela me rassure que de telles émotions arrivent à passer, c'était ce que je recherchais.

- Vous venez souvent ici les revoir ? Vous...enfin- je n'aurais jamais pensé vous rencontrer, moi qui le voulait tant, quand je contemplais vos travaux..vous écouter chanter. Vous étiez très connu dans la Cité, n'est-ce pas ?

- Je viens quand j'en ai l'occasion. Bien que c'est la première fois que je me retrouve à discuter avec quelqu'un à ce propos, pour être franc. Ma musique s'est éteinte quand elle s'est trouvée à être trop étouffée entre ces murs. Être connu restait un détail, exprimer ma musique était la seule chose qui m'importait. »

George sembla concentré dans son breuvage d'ambre, pensif à ses paroles, avant de sembler plus intrigué. Il retint un frisson qui aurait pu traverser sa colonne vertébrale, retint un soupir qui aurait pu le trahir du moindre stress qu'il détenait en lui. Cet homme était-il.. ?

« ..arrivez-vous à mieux exprimer votre musique, à présent, hors de ces murs ? »

L'homme au beanie eut un sourire plus grand à l'entente de ces mots, presque satisfait par ce qu'il venait d'entendre.

« Plus que jamais, même. » avoua-il alors sans même hésiter, reprenant directement. « Et donc ? Vas-tu alors m'arrêter, vu que tu sais que je ne vis plus réellement ici ? »

La question semblait être lourde de sens d'un coup. ''Vas-tu faire ton devoir et m'arrêter, en tant que fidèle membre de la milice ? Ou vas-tu laisser la liberté à ceux qui l'ont gagnée, et trahir ton serment pour ce que tu penses être le plus juste ?''

George avait fini par hausser des épaules.

« Je suis pas en train de travailler actuellement alors..ce n'est pas mon problème, seulement un hasard cette rencontre.

- Ton serment ne t'oblige pas à arrêter tout les ennemis de la Cité pourtant, George ? »

Son nom qui venait de passer les lèvres de l'autre fut comme une explosion dans son corps. Son ton semblait donner l'air qui semblait tout savoir de lui. Pas que son nom, pas que le fait qu'il soit milicien..mais absolument toute sa vie entière.

« Je n'ai simplement pas d'intérêt à faire cela. Je suis un milicien par devoir de famille, mais mon jugement reste mien. Et si je juge cela inutile de devoir vous arrêter ici et maintenant, alors je ne vois pas pourquoi je devrais faire ce que je ne voudrais pas. »

Un ''Hm'' traversa les lèvres du plus grand. Il était bel et bien satisfait par sa réponse.

« Wilbur Soot. »

George sursauta. Ce nom passait bien trop souvent sur les lèvres des plus grands de la milice, comme Eret. Ce nom était connu dans toute la Cité entière, cet homme, qui est parti à un si jeune âge, délaissant ses proches derrière lui, à devenir le plus grand chef existant que le monde ait jamais connu, encré dans l'histoire rien que pour sa prestance, ses plans de génie, sa personne, même.

« Pourquoi ce- ?

- Je voulais simplement me présenter, étant donné que je connaissais d'ores et déjà ton identité, George. Question de politesse, ne penses-tu pas que cela soit équitable à faire ? »

George se fit ravaler sa salive d'une traite, semblant se faire tout petit sur son siège en réalisant doucement qui était en train de lui faire face. C'était pas qu'un inconnu au beau physique, pas qu'un musicien qu'il avait toujours eu envie d'écouter au moins une fois, non. Non, non. C'était bel et bien Wilbur Soot, LE plus grand homme recherché du monde entier, de cette Cité et toutes les autres réunies.

« Pourquoi venez-vous me parler ? A me révéler votre identité ? Vous-

- Je sais que tu ne feras rien pour que je sois arrêté. Tu n'as pas d'intérêt à cela, pas vrai ? » sourit le tant connu Wilbur en se redressant un peu sur sa chaise. « A vrai dire, je voulais simplement m'excuser pour la bosse que mon petit frère à faite. Lui et Jack paniquent très vite, et le coup est certainement parti sans penser avant. »

Bien sûr que le petit blond lui rappelait quelque chose. C'était si flou, mais c'était pourtant évident maintenant.

« J'aurais pensé que vous auriez quitté la Cité avec votre frère, comme tout le monde aussi le pense même, à vrai dire...

- Tommy est assez grand, et j'ai confiance en celui qui l'accompagne pour le ramener en sûreté là où il voulait tant aller. Dream et moi avons encore du travail avant de remettre les voiles. »

Si George voulait imiter une statue en ce moment même, il aurait été parfait.

Son souffle s'était coupé à l'entente du nom de l'homme qui lui faisait tant tourner la tête et qui le rongeait sans cesse d'inquiétude.

« Mais tu sais, avec notre petite discussion, je me demandais... »

George avait ses mains posées sur ses cuisses, ses ongles creusant doucement ses cuisses au travers de son pantalon, semblant déjà appréhender la suite de ses paroles.

« Voudrais-tu rejoindre Pogtopia à ton tour ? »

Quand la porte du bar finit par se refermer derrière George après ce qui semblait être des heures, le jeune soldat prit une longue inspiration, aussitôt suivi d'un très grand soupir, l'air exténué.

Marchant finalement à pas fermes vers le L'Mantree, voulant au plus vite terminer sa journée, George s'efforça de fermer dans un coin de son esprit le tas de choses qui se bousculaient à lui.

« Prends tout le temps que tu voudras. Nous t'attendrons à cœur joie. » lui avait dit Wilbur avec le plus grands des sourires après qu'il lui ait partagé ses pensées.

Dream l'attendait. La liberté s'offrait à lui, comme sur un plateau d'argent même. Il pourrait accepter sans même y penser, suivre les Résistants, suivre Dream, celui dont il pouvait croire même en étant aveugle, afin d'enfin savourer ce dont il avait toujours muettement rêvé.

Mais ce n'était juste pas encore le moment.

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