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Chapitre 5

Chapitre corrigé.
Rappel: L'histoire ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire.

Chapitre V - Une conversation révélatrice

Severus se précipita hors de son lit, la respiration forte et une érection douloureuse entre ses jambes. Il plaqua une de ses mains chaudes contre son visage en sueur en essayant de se calmer. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait fait un rêve érotique avec le Gryffondor. Il avait déjà fait plusieurs rêves avec lui, dont la plupart où ils se voyaient amis ou où ils se sont simplement embrassés mais cette fois, cela avait été… intense.

Il se leva, remarquant que son uniforme était trempé de sueur et se rendit aussi vite qu’il le put aux toilettes. Il ferma la porte derrière lui et enleva ses vêtements, tout en chauffant l’eau pour se reposer avec un long bain relaxant. Il ne voulait pas se regarder dans le miroir, il avait honte de lui-même, avec toute ses marques sur son corps.

Il sortit sa baguette de sa manche, appelant des vêtements propres. Réalisant que l’eau était déjà chaude, il mit le drain et laissa l’eau remplir la baignoire, tout en ajoutant des bombes de bains parfumés. Ses vêtements propres volèrent à travers la salle de bain et atterrirent au-dessus des toilettes. Il posa sa baguette à côté de lui et il regarda son érection. Il avait besoin de se soulager.

Il s’assit dans le bain, laissant échapper un faible gémissement en sentant l’eau caresser sa peau. Une main se referma sur son sexe et il fit des mouvements de va-et-vient fluides, sentant le plaisir traverser son corps. Il se mordit la lèvre pour empêcher un gémissement, augmentant ses mouvements de va-et-vient. Même s’il était seul, il avait peur que quelqu’un l’entende dans le couloir.

Il pouvait toujours sentir le corps de Potter contre le sien, les mots “je t’aime aussi” résonnant dans son esprit. Il sentit une légère pression sur son bas-ventre et laissa échapper un gémissement quand il sentit son soulagement.

— James… dit-il sans se retenir, sentant son essence jaillir et voyant l’eau nettoyer son corps.

Sa respiration était encore plus pénible qu’auparavant et il essaya de se calmer. Quand il réalisa qu’il s’était touché en pensant au griffon, des larmes coulèrent sur son visage.

— Il ne m’aime pas, pensa-t-il, essayant de ne pas se souvenir du rêve. Il m’a seulement embrassé à cause de ce putain de giu! Arrête de penser à des bêtises, Severus!

Il resta dans la baignoire jusqu'à ce que l’eau soit froide, pleurant. Comme il aurait préféré rester dans l’ignorance. Maintenant, Potter a trouvé un moyen de le blesser encore plus.

Le rêve avait été si réel. Il pouvait encore sentir chaque contact, chaque baiser de Potter. Il retira le bouchon, regardant l’eau couler lentement le long de son corps jusqu'à ce qu’elle disparaisse. Il se leva et prit une douche rapide, voulant se débarrasser de ses pensées. Il termina rapidement de se laver et enroula une serviette verte autour de ses hanches et sortit du bain. Il aurait encore voulu être en colère contre le Gryffondor et essaya de se souvenir de tout le mal que Potter lui avait fait dans les derniers mois et réalisa, avec étonnement, que lui et les Maraudeurs ne plaisantaient plus avec lui. Au contraire, Potter était le seul qui, au moins, le regardait. Les autres l’ignoraient.

Se sentant confus par cette pensée, il se brossa les dents et se nettoya le visage. Il enfila son uniforme et quitta la salle de bain. Il regarda l’horloge, qui était sur sa table de nuit, et vit qu’il était huit heures du matin.

Il ouvrit la porte de sa chambre et pénétra dans le couloir, refermant la porte derrière lui. Il entra dans la salle commune et vit les autres élèves quitter la salle. Il les imita et traversa rapidement le couloir du donjon du château en pensant à une idée absurde pour lui-même. Parlez à Potter, clarifiez tout avec lui. Il ne pouvait pas ignorer ce qui s’était passé entre eux.

Il dépassa certains de ses camarades et entra dans la Grande Salle, regardant autour de lui. Lily et Marlene entrèrent toutes les deux main dans la main juste après Severus. Il se souvenait encore du scandale qui avait éclaté lorsque Poudlard avait découvert qu’elles sortaient ensemble. Une née moldu et une sang-pur. Les plus conservateurs ont presque eu une crise cardiaque en les voyant s’embrasser dans la Grande Salle. Une scène mémorable, surtout lorsque Black et Lupin avaient fait de même.

C’était un beau matin de printemps et les étudiants étaient déjà dans la Grande Salle, appréciant le délicieux petit-déjeuner qui était réparti sur les tables. Beaucoup étaient impatients que le courrier arrive pour lire les lettres de leur famille. McKinnon et Lily étaient entrés dans la pièce main dans la main, parlant avec animation. Elles s’étaient assises à côté des Maraudeurs et avaient pris des assiettes, pour choisir ce qu’elles mangeraient. Ignorant le scandale qu’elles allaient provoquer, elles se sont donné un coup de bec rapide et innocent. Quand elles s’étaient éloignées, la Grande Salle étaient restée silencieuse. Un bourdonnement de mouche aurait pu être entendu.

Les Serpentards avaient été les premiers à réagir. Avec dégoût et horreur, ils ont commentés que quelqu’un avec un mauvais sang n’avait pas le calibre d’être à côté d’une sang-pure. Beaucoup étaient d’accord avec eux, mais d’autres, en particulier des sang-mêlés et les nés-moldus, étaient consternés par les paroles cruelles de leurs camarades. Lily et Marlene écoutaient, impuissantes, les mots qui leur étaient adressés.

Les professeurs étaient silencieux, baguette à la main, regardant et écoutant ce qu’il se passait. Ils ont dit aux étudiantes de se taire et de continuer à manger, mais ceux-ci étaient trop dégoûtés pour le remarquer. Black, réalisant que la situation ne se calmerait pas, avait décidé de s’en mêler. Il s’était levé et, tirant Lupin dans ses bras, l’avait embrassé avec ferveur.

La Grande Salle s’était tut pour la deuxième fois ce jour-là, avant que des dizaines de filles ne se mettent à pleurer et à crier, quand elles avaient réalisé que Sirius Black aimait les garçons. Beaucoup de sang-pur n’ont pas pu supporter les émotions de ce matin et se sont évanouies. Et Severus ne s’était jamais autant amusé de sa vie.

En quelques heures, la société sorcière avait appris les événements grâce à la Gazette du Sorcier, qui avait reçu une lettre anonyme d’un étudiant, expliquant ce qui s’était passé. Cette même journée, un hibou noir a survolé la Grande Salle et a déposé une lettre devant Sirius. Tout le monde, voyant la lettre de couleur rouge, savaient de quoi il s’agissait: une Beuglante. Réalisant qu’il ne pouvait s’en échapper, Black avait toucher l’enveloppe qui s’était ouverte et la voix horrible de Walburga Black avait résonné dans la salle, disant qu’il était la honte de la famille, qu’ils étaient dégoûté par le scandale qu’il avait causé et qu’il avait sali le nom des Black.

Le Gryffondor avait écouté tout le discours sans réaction et son compagnon s’était levé et s’était tenu à côté de lui, le soutenant. Quand la lettre fut finie et achevée, Black avait ri comme un aboiement et avait embrassé Lupin, comme s’il ne se souciait pas des mots durs de sa mère. Cet acte avait choqué les Serpentards, qui le prenaient comme si Sirius Black ne se souciait pas de son nom de famille.

Severus quitta ses pensées quand il vit les Maraudeurs descendre les escaliers vers la Grande Salle. Il prit une profonde inspiration, pour gagner du courage, et courut vers les quatres garçons. Il s’arrêta derrière eux et dit, d’une voix rauque et légèrement tremblante:

— Potter.

Les quatres Gryffondors s’arrêtèrent et se retournèrent quand ils entendirent la voix du Serpentard. Black, voyant que c’était Snape, se tint devant James et parlant brusquement, sortant sa baguette de la poche de sa robe:

— Qu’est-ce que tu veux Snape?

Sa voix était du pur mépris. Severus se renda compte qu’il protégeait son ami. Lupin imita son petit-ami et se plaça sur le côté droit de James, plaçant une main sur son épaule, comme pour le réconforter. Peter, cependant, s’éloigna avec peur.

— Va-t’en!

— Je veux parler à Potter, dit Severus.

Il choisit ses mots avec soin, il ne voulait pas être attaqué par les deux Gryffondors. Il en avait marre d’aller à l’infirmerie à cause d’eux. Les yeux de James brillèrent à ses mots.

— Maintenant, si ça ne vous dérange pas.

Les garçons se regardèrent, parlant avec leurs yeux. Severus attendit avec impatience une réponse. Les autres élèves passèrent près d’eux et, regardant la scène insolite, chuchotèrent entre eux, étonnés. James parla, brisant le silence.

— Je reviens dans quelques minutes.

— Mais Cornedrue… interrompit Sirius, saisissant son bras et lui lançant un regard inquiet.

James sourit, retirant calmement sa main tendue de son épaule et hocha la tête, avant de s’éloigner du groupe.

Les deux jeunes hommes marchèrent côte à côte, sans dire un mot. Severus pensa à la folie qu’il commettait et James le regarda, voyant la tension dans son corps.

Ils montèrent les escaliers, ignorant les regards des autres élèves et le vert et argent indiqua la première classe qu’il vit. James posa la main sur la poignée et ouvrit la porte. Il entra, suivit du Serpentard, qui ferma la porte. Ils se regardèrent dans les yeux et Severus vit une étincelle de curiosité.

— Pourquoi m’as-tu embrassé? demanda-t-il rapidement, avec que Potter ne l’interrompt.

James croisa les bras, confronté, et répondit:

— Tu ne sais pas si tu n’embrasses pas quelqu’un quand on est sous un gui, on sera maudit?

Severus le regarda impassiblement pendant quelques instants, mais, ne pouvant plus le supporter, il se mit à rire aux éclats, ne croyant pas ses mots.

Les baies de gui étaient connues pour avoir des propriétés médicinales. Elles sont utilisées depuis de nombreux siècles comme antidote aux poisons, à l’infertilité et pour éloigner les mauvais esprits. Il était impossible pour quelqu’un d’être maudit en ce qui concernait leur vie amoureuse.

Il continua de rire, des jours pâles rosissant progressivement sous l’effort, des larmes se formant dans ses yeux. James fronça les sourcils, commençant à se mettre en colère. On ne pouvait pas jouer avec les croyances des autres. Une idée lui vint et il croisa les bras. Voyant que Severus s’essuyait les larmes dans ses yeux, sans avertissement, il poussa le Serpentard contre le mur et le cloua avec son propre corps, attrapant l’un de ses bras.

Severus cessa lentement de rire quand il réalisa qu’il était pressé contre le mur. Son visage pâlit quand il se vit si près du Gryffondor. Essayant de contrôler sa panique soudaine, il essaya de se libérer, mais Potter le serra un peu plus. Ses yeux noirs montraient un mélange de colère et de peur quand il ordonna:

— Laisse-moi partir, Potter!

James remarqua que le corps de Snape tremblait légèrement et il toucha son visage froid avant de répondre:

— Non, je ne te laisserai pas partir.

Severus le regarda avec méfiance. Il regarda autour de lui, craignant d’avoir été piégé par les Maraudeurs. Il baissa fortement le bras, essayant de se libérer, mais le griffon ne le lâcha pas. Celui-ci reprit la parole:

— Je ne veux plus jamais te libérer.

Severus arrêta tout mouvement, sentant son coeur trembler à ses mots. Le rêve lui remplit l’esprit, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il voulait croire ses paroles, mais il avait peur. Il avait bien trop peur que ce ne soit que mensonge et souffrance.

Il déglutit et essaya de se libérer à nouveau, mais le Gryffondor caressa ses cheveux noirs en commentant:

— Tu as des cheveux doux.

Severus essaya de le réprimander, mais les contacts de James le détendirent lentement, l’empêchant de parler. Réalisant qu’il se rendait, James se rapprocha un peu plus, collant leur corps et embrassa son cou.

Le serpent frissonna à la sensation des lèvres chaudes et soyeuses de son ennemi contre son cou et laissa échapper un gémissement de plaisir, des frissons parcourant son corps pâle et mince. Il ferma les yeux, son corps cédant aux touches sensuelles de son collègue. Il voulut se rappeler que James Potter était son ennemi, qu’ils ne devraient pas avoir cette intimité, mais les mots qu’il avait entendu dans le rêve n’étaient pas sortis de sa tête: “Je t’aime, Sev’. Merci de ne pas renoncer à moi.”

— Po...Potter… grogna-t-il, essayant de l’arrêter, mais en vain.

James eut un sourire narquois et demanda:

— Tu veux que j’arrête?

Severus soupira en réponse, s’enroulant autour du corps de son collègue. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait bien à côté de lui, un sentiment qu’il ne définirait jamais à propos de James Potter.

— Potter, je… non…! plaida-t-il d’une voix rauque.

James s’arrêta net, un peu déçu par le déni du Serpentard, mais les mots suivants le firent sourire:

— Ne t’arrête pas!

Le Gryffondor s’éloigna un peu, regardant Severus. Avec son visage rouge, ses lèvres légèrement entrouvertes et sa respiration sifflante, c’était un beau spectacle à voir. Leurs yeux se rencontrèrent, brillants de désir. Voulant approfondir les touches, les caresses, James s’approcha lentement, ses mains caressant doucement les longs cheveux noirs du serpent, écoutant ses gémissements rauques.

Severus sentit des vagues de chaleur traverser son corps, son excitation s’accumulant progressivement. Les lèvres de James taquinèrent son cou, le faisant frissonner. Des soupirs s’échappèrent de sa bouche, savourant le plaisir qu’il ressentait.

Le rouge et or s’éloigna de son cou et le regarda, ses yeux noisettes fixant le visage chaud du vert et argent:

— Tu es magnifique.

Quittant son état détendu, Severus roula discrètement des yeux. Il dit de façon ironique, d’une voix basse et rauque:

— Bien sûr, Potter… Et Dumbledore déteste les sorbets au citron.

Tout le monde connaissait la dépendance du directeur: celui-ci n’arrêtait jamais de manger des bonbons.

James, voulant prouver qu’il disait la vérité, attrapa son visage pâle et l’attira près de lui, sentant une odeur d’herbe douce. Ses sens étaient enivrés par le parfum de son collègue. Ses lèvres touchèrent avec une douceur qui le surprit. Le vert et argent laissa échapper un gémissement étouffé, collant son corps au sien. James ferma ses yeux avec satisfaction en l’embrassant, sans la menace de malchance.

Les yeux de Severus s’écarquillèrent sous le choc alors qu’il sentit les lèvres pleines et douces de James contre les siennes. Contrairement au baiser de la veille, celui-ci était calme, passionné. Le baiser était si addictif qu’il ne pouvait pas s’éloigner, et il ne le voulait pas non plus. Avec précaution, il toucha les cheveux indisciplinés du Gryffondor, sentant leur douceur. Et lui qui avait toujours pensé qu’ils étaient rudes et sans vie.
Il sentit James demander le passage de sa langue à sa bouche, ce qu’il accepta. Il laissa échapper un gémissement étouffé quand il sentit une douce touche de menthe atteindre sa langue sensible. James se rendit compte à ce moment qu’il aimait les gémissements bas du Serpentard. Tout en lui l’excitait, les sons qu’il produisait, le parfum qui émanait, les touches timides de ses mains délicates dans ses cheveux, le tirant dans un baiser plus profond.

Il lâcha le visage de Severus et parcourut sensuellement son corps, sentant les frissons provoqués par ses caresses. Le Serpentard descendit calmement ses mains le long de son dos.

— Continue… ah… gémit-il contre sa bouche.

Il sentit les mains de Severus parcourir ses hanches, ses mains atteignant son membre. Imaginez ce que ce serait d’avoir de délicates mains, caressant votre sexe, déjà dressé et engourdi d’excitation.

Severus fut surpris de ressentir l’excitation du Gryffondor. James, incontrôlé par le désir, frotta son corps contre le sien, révélant son érection pulsante. Prenant une force impensable pour lui, il le repoussa et s’éloigna rapidement de lui. Il était effrayé par le rythme rapide de ce moment.

James sortit de son moment de plaisir et cligna des yeux, confus. Il observa la posture tendu de son collègue, qui fuyait et courait vers la porte. Severus posa une main sur la poignée et essaya d’ouvrir la porte, mais elle ne bougea pas. Elle était verrouillée. Sans regarder le rouge et or, qui se remettait encore de son évasion, il ordonna:

— Potter, ouvre la porte

— Non, répondit James, réussissant à se remettre de la fuite du serpent.

Il s’approcha de lui, voyant à quel point son corps était tendu. Il s’arrêta à côté de lui, le regardant. Ses cheveux noirs cachaient son visage, ne montrant pas son expression, sa main toujours sur la poignée.

— Severus, s’il te plaît, supplia-t-il, ne voulant pas qu’il parte. Écoute-moi.

— Non! grogna-t-il, le regardant.

James vit ses yeux onyx remplis de larmes et sentit son coeur se serrer à la silhouette désolée devant lui. Il resta silencieux, ne sachant pas quoi dire. Il voulait révéler ce qu’il ressentait vraiment pour lui, mais il ne savait pas comment l’autre réagirait.

— Pourquoi? dit Severus, la voix rauque et brisée par la douleur.

Il le regarda, ne sachant pas ce qu’il essayait de dire. Severus détourna le regard et James vit des larmes couler sur ses joues. Son visage était rouge et ses lèvres étaient encore gonflées par les baisers échangés. On pouvait voir qu’il souffrait.

— Pourquoi tu me fais ça?

— De quoi tu parles? demanda-t-il, ne comprenant pas où allait Severus.

— Pourquoi tu joues avec mes sentiments? demanda le serpent à voix basse. Ça ne te suffit pas… que toi et tes amis m’humilier en public, de me donner des surnoms horribles, de détruire mes potions… Qu’est-ce que vous voulez de plus de moi?

— Je suis désolé! implora James, sincère.

Il se détestait pour tout le mal qu’il lui avait fait, mais il voulait juste son attention, pour que ses yeux ne se concentrent que sur lui et personne d’autre. Il détestait quand Severus prêtait attention à Lily, avant qu’il ne l’appelle par ce nom horrible en cinquième année. Il le voulait juste pour lui, mais il ne savait pas comment le gagner, le conquérir.

— Je voulais que tu me regardes, que tu me donnes ton attention.

Severus le regarda, fatigué de tout ce discours. Il voulait juste partir, être seul avec ses pensées. Depuis la fin de son amitié avec Lily, il n’avait personne avec qui parler, avec qui partager ses pensées ou émotions intimes. Quelqu’un pour le conseiller, pour le prendre dans ses bras quand il pleurait ou quand il se sentait triste.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti un câlin. Une chaleur d’une autre personne, pas même de sa mère, qui avait passé la totalité de ses vacances à discuter avec son père. Il prit une profonde inspiration et posa une question qui lui était évidente à ce moment:

— Et tu n’aurais pas pu me demander si je voulais être ton ami?

Severus vit James baisser le regard.

— Est-ce que ça coûtait cher? C’était si simple…

— Non, ça ne l’était pas, interrompit le Gryffondor, levant la tête, son cœur battant rapidement contre sa poitrine.

Severus l’admira les larmes aux yeux et ressentit un mélange de frustration et de tristesse.

— Pourquoi? demanda-t-il, ne comprenant pas ses sentiments si confus, ni le fait que Potter prit soudainement ses mains et les plaça devant son corps.

James se mordit nerveusement les lèvres. Il prit une profonde inspiration, essayant de se calmer. C’était maintenant ou jamais, il allait révéler ce qu’il ressentait pour le serpent.

Il rassemble tout son courage de Gryffondor et, à la stupéfaction de Severus, se mit à genoux sur le sol froid de la salle de classe. Il ouvrit la bouche, déclarant les mots qu’il avait longtemps voulu dire:

— Parce que je t’aime.

L’expression fatiguée du vert et argent se transforma rapidement en choc. Ce changement ne passa pas inaperçu. Sentait-il ses mains trembler ou étaient-ce celles de Severus? Le visage de celui-ci était plus pâle que celui d’un fantôme, ses yeux noirs clignotant plusieurs fois, essayant d’assimiler ses mots.

Severus ne savait pas quoi répondre, son esprit fonctionnant avec ferveur en pensant aux blagues du griffon. Combien il était frustré quand il le regardait avec haine et colère, combien il était tendu quand James étreignait son ancienne meilleure amie. Une partie de lui ne croyait pas à ses paroles, mais l’autre partie comprenait maintenant pourquoi il avait été traité de cette façon.

— Je t’aime, répéta le rouge et or, ses yeux remplis de larmes. Mais si tu ne m’aimes pas, je comprends, et je te laisserai tranquille maintenant.

Severus vit sa déception, sa défaite. James se leva, laissant tomber ses mains, et il se sentit vide. Il le vit poser sa main sur la poignée de porte et, sans réaction, il regarda la porte s’ouvrir et le Gryffondor quitter la pièce. Sortir de sa vie, définitivement.

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