Chapitre 1
Chapitre corrigé. ✓
Rappel: L'histoire ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire.
Un baiser de Noël innatendu
Chapitre I - Le baiser
Severus quittait la bibliothèque de Poudlard pour se rendre à la salle commune de sa maison. Ses longs cheveux noirs et gras tombaient en cascade sur son visage pâle et mince. Il portait dans son bras un livre avancé de DCFM à la couverture rigide qu’il avait emprunté à Mrs. Pince, une femme sévère et effrayante.
Le livre avait un look à l’ancienne, avec de nombreuses pages pleines de sorts et de contresorts. Quand il l'a vu sur l’étagère, il a réalisé qu’il pourrait en apprendre un peu plus, il aimait la connaissance.
Il avait hâte d’arriver à son dortoir et de le lire sous ses couvertures. Rien de tel qu’un bon livre, d’en apprendre un peu plus sur ce qu’il aime et de sentir les feuilles jaunes contre ses mains minces; ce serait son plaisir avant de se coucher.
Il changea de direction à la fin du couloir, voyant les décorations de Noël qui décoraient le château. C’était les vacances d’hiver et ses camarades de dortoir étaient rentrés chez eux, passant Noël avec leur famille. Severus n’aimait pas les festivités, car elles lui rappelaient qu’il n’avait pas une famille aimante et heureuse; mais une famille dysfonctionnelle.
Son père était un homme ivre et violent, qui les maltraitait, lui et sa mère. Il lui avait toujours demandé pourquoi ils ne l’avaient pas abandonné, pourquoi ils n’avaient pas quitté la maison, essayer d’être heureux, mais elle avait simplement répondu qu’ils ne pouvaient pas. Et il n’a rien dit de plus, dû à sa colère et à sa frustration.
Severus détestait son père pour toutes les mauvaises choses qu’il leur avait faites. Même aujourd’hui, mais pas aussi intensément que par le passé, il avait des cauchemars sur la façon dont Tobias les traitait. Ses pensées furent interrompues quand il entendit des pas dans sa direction, mais il ne vit personne. Il essaya d’une façon discrète de prendre sa baguette, qu’il avait caché dans sa manche droite et lorsqu’il voulut lever le bras, il fut poussé contre le sol froid du couloir.
Avec ses sens d’alertes et son cœur battant contre sa poitrine, il essaya de s’équilibrer et ses mains touchèrent un tissu délicat comme de la soie. Il se frappa violemment le popotin sur le sol et hurla de douleur de douleur et d’étonnement, entendant son livre tomber à côté de lui. Devant lui se trouvait un James Potter étonné, les yeux écarquillés, et sa bouche qui formait un parfait «O».
— Potter! cria Severus, son visage tordu de colère.
Il sentit son cœur battre rapidement de frayeur.
— Merde...
Il s’était arrêté, avait levé les yeux au-dessus de la tête du Gryffondor et avait sentit son visage perdre toute ses couleurs. James, qui était encore sous le choc, suivit son regard et sentit son cœur sauter un battement. Au-dessus d’eux se trouvait un gui, beau et délicat. Severus se maudit de sa malchance, lui qui revenait tout juste de la cuisine, après avoir demandé aux elfes de maison une délicieuse part de gâteau au fromage et aux fruits rouges, son dessert préféré. Quant à James, il voulait juste se rendre dans sa salle commune sans être découvert, puisque Patmol et Lunard avaient pris la carte avec eux.
Ses deux amis étaient en couple et sortaient ensemble à la tour d’astronomie. Il vit le Serpentard se lever en même temps qu’il se massait l’une de ses fesses, et celui-ci le dépassa rapidement, le bousculant à l’épaule. Instinctivement, James attrapa le bras de Snape et vit ses yeux noirs et profonds le regarder avec un mélange de peur et de colère.
— Attends, a-t-il commencé, ne sachant pas comment continuer.
Le Serpentard ne croyait probablement pas à la malédiction du gui, mais il y croyait en ce mythe et ne voulait pas être maudit.
— Tu ne peux pas partir.
— Pourquoi? demanda Severus avec colère. Maintenant, tu veux me commander, Potter?
— Non, répondit le rouge et or.
Celui-ci regarda sa main et réalisa qu’il tenait fermement le bras de Snape et desserra sa prise. Le serpent, qui avait vacillé, tira sur son bras, réussissant à se libérer. Il était près à courir lorsqu’il sentit le gryffon l’attraper par la taille.
Rapidement, il se tourna vers son ennemi juré, prêt à se battre, mais perdit l’équilibre et retomba, jambes écartées. Il le regarda furieusement, la douleur dans ses fesses s’intensifiant. James essaya de s’équilibrer mais échoua. Il tomba sur le vert et argent, leurs visages s’approchaient dangereusement et leurs lèvres se touchèrent avec une certaine violence. Les yeux du Serpentard s’écarquillèrent, choqués par ce qui se passait entre eux. James sentit que les lèvres de Snape avaient un goût de chocolat amer, comme s’il venait d’en manger. Avant qu’il ne puisse réagir, il fut poussé et rencontra le sol, laissant échapper un gémissement de douleur.
Il vit Snape se lever rapidement et ramasser le livre qui était tombé au sol. Son visage était encore plus pâle que d’habitude, il ressemblait à un fantôme. Snape courut aussi vite qu’il le put et James ressentit une profonde tristesse en lui.
Après tout, il avait bien ressenti ses sentiments: il était profondément amoureux de Severus Snape.
James ne se souvenait pas précisément de la façon dont il était tombé amoureux de son collègue, ils devaient tous les deux êtres dans leur troisième année. Severus était toujours le même petit garçon obsédé par les livres. Il revenait d’un autre entraînement banal de Quidditch, pensant à quel point il serait facile de battre les Serdaigle lors du prochain match, lorsque son regard avait dérivé vers le Lac Noir.
Assis près des berges, se trouvait le Serpentard, isolé de ses collègues, avec Lily. Il portait son uniforme de maison, sa peau avait toujours l’air maladif et ses cheveux tout aussi gras, mais il y avait quelque chose dans son regard qui l’avait captivé. Snape souriait, un sourire ouvert et sincère, contrairement à son air renfrogné habituel. Et c’était son sourire qui égayait ses journées, chaque fois qu’il se sentait triste.
Il n’avait pas arrêté de se mêler à sa vie, de jouer des tours, d’essayer de voir à nouveau ce sourire captivant, mais il ne l’avait plus jamais vu sourire de cette manière détendue et heureuse, le laissant frustré, ne sachant pas quoi faire d’autre.
Il se leva, secoua son uniforme et prit sa cape d’invisibilité, qui était tombé à ses pieds, avant de se couvrir. Il revint avec des pas légers et sûrs dans sa salle commune, sentant le fantôme des lèvres et le goût chocolaté sur ses lèvres, voulant en avoir plus.
Severus courait désespérément jusqu’à sa salle commune, sans se soucier s’il était attrapé par Rusard ou un professeur. Ses pensées étaient concentrées sur Potter et le baiser, ne croyant pas qu’il avait été touché si intimement. Il pouvait encore sentir ses lèvres lui picoter avec le baiser soudain de sa némésis, ne comprenant pas pourquoi il avait été embrassé.
Il marmonna dans son souffle, sentant son visage se réchauffer alors qu’il se souvenait de ses lèvres pleines et douces contre les siennes, et de la façon dont son cœur s’était accéléré au toucher. Jamais il n’avait pensé que les baisers pouvaient être aussi agréables.
Il soupira et toucha ses lèvres, sentant un délicieux mélange exotique de saveurs. Quand il réalisa ce qu’il était en train de faire, il s’essuya les lèvres furieusement avec la paume de sa main, irrité. Potter lui avait volé un moment unique de sa vie, être embrassé par quelqu’un qu’il aimait. Pas comme une frette stupide comme lui. Jamais il ne lui pardonnerait.
Il entra dans le couloir des cachots. Même avec les torches clouées au mur, créant un feu qui produisait des formes fantomatiques sur les murs, il avait froid. Son corps tremblait légèrement, encore horrifié par ce qu’il s’était passé.
Il serra ses bras devant son corps, essayant de se réchauffer. Il marcha précipitamment, voulant être sous ses couvertures chaudes et maudire le Gryffondor pour le reste de sa vie. Il s’arrêta devant le mur de sa salle commune et prononça le mot de passe, sa voix sortant plus rauque que d’habitude:
— Salazar.
La porte s’ouvrit et il entra dans une pièce luxueuse, où les fenêtres donnaient une vue sur les profondeurs du Lac de Poudlard, leur permettant d’entendre l’eau battre contre eux. Le calamar géant nageait calmement dans les eaux sombres, avec ses énormes tentacules tourbillonnant doucement autour de lui. Certains élèves de première année, qui n’étaient pas encore habitués à la présence de l’animal, étaient assis sur les canapés en velours noirs, observant les mouvements et commentant entre eux. Assis devant la cheminée crépitante, des jeunes étudiants étaient en train de lire un livre ou une lettre de leurs parents.
Ignorant la créature et ses camarades, Severus courut vers son dortoir, qui était vide. Il se jeta sur son lit, laissant tomber le livre sur ses draps et ferma étroitement les yeux, ne voulant pas se souvenir de ce qui s’était passé. Avant de pouvoir se lever à nouveau pour aller aux toilettes et changer de vêtements, il s’endormit immédiatement, fatigué des émotions de cette journée.
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