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29

Elle était dans un état proche de la mort, sans cesse plongée dans ses souvenirs. On dit que les quelques secondes avant sa mort, on voit défiler sa vie devant ses yeux. Lava la voyait par petits bouts désordonnés depuis... Depuis combien de temps ? En tout cas plus de quelques secondes...

La seule chose qu'elle arrivait à situer dans le temps, c'était son arrivée. Elle était même devenue capable de deviner quel serait son supplice journalier. Il était contraint de la ménager un peu, sinon elle allait mourir, et lui perdre son otage.

Bien évidemment, il pouvait faire un nouveau rapt, mais il était maintenant activement recherché par l'État, il le lui avait raconté, et c'était prendre un trop grand risque que de se procurer une autre victime.

Alors, il avait désinfecté ses blessures, et se contentait de la frapper, parfois plus, mais il ne l'a mutilait plus. De toute façon, de quoi aurait-il encore pu la mutiler ?
Elle avait abandonné toutes pensées cohérentes, un moyen de ne pas prendre la tête. Elle reposait toujours sur le sol. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas bougé. Ses muscles s'étaient sûrement atrophiés...
Il allait arriver. C'était l'heure. Il entra dans la pièce. Lava sentit tout de suite, encore quelques choses de différent.
Il s'approcha, et il l'a tint sous les bras, puis la traîna sur le sol. Il sifflotait gaiement. Elle entendit la porte claquer, elle changeait donc de salle.

Il l'a souleva soudain et elle fut posée sur une surface plate, légèrement en hauteur, peut-être une table. Il sifflotait toujours. Elle ne sursauta pas quand une aiguille perça la peau de son coude, et elle perdit conscience...

...Elle se réveilla en gardant les yeux fermés. Une habitude depuis le début son incarcération. Elle n'était plus par terre, mais sur une surface douce, molle et chaude. Elle y était bien. Était-elle morte ? Peut-être au paradis ? Elle l'espérait... Mais en même temps cela signifierait qu'elle serait vraiment morte... Elle se sentait triste à cette idée, elle ne voulait pas mourir, elle voulait revoir ses parents, son grand frère, ses amies, son chat...
Elle n'avait plus aussi mal qu'avant, et chose qui ne lui était pas arrivé depuis un certain temps, ses pensées étaient plutôt claires. Elle ouvrit doucement un oeil. Il était juste là face à elle, et elle le ferma prestement. Il prit la parole.

- Tu peux te calmer. Bonne nouvelle pour toi poupée, j'ai maintenant l'interdiction de te faire du mal ! L'état à céder à ma requête mais en échange je dois te remettre sur pied et bien te traiter.

Son esprit se figea. Avait-elle bien entendu ? Bien compris ? Sa respiration s'était accélérée, il lui semblait que l'air avait changé de composition et que chaque bouffée la rendait plus légère, elle avait l'impression de respirer de l'espoir, et c'était comme une drogue. Il se leva et marcha dans la pièce. Elle était toujours figée, les yeux clos, sur la surface moelleuse, qu'elle devinait être un lit ou un divan. Le son d'un verre se posant sur une table parvint à ses oreilles, enchaîné de celui d'un liquide versé dans le récipient en question. Un silence uniquement ponctué par ses déglutitions s'en suivit. Puis il reposa le verre et s'approcha d'elle. Il était dans son dos et il reprit.

- Tu seras toujours attachée, mais seulement ta cheville. Pour pas que ta petite peau fragile ne saigne.

Elle avait rouvert un oeil. Il marcha de nouveau, s'éloignant d'elle. D'après ce qu'elle entendit, il mettait un manteau. Puis un silence, et enfin il se déplaça encore. Il avait mit des chaussures, le son de ses pas était plus marqué... Un tintement métallique. Des clefs, puis une parte qui s'ouvre.

- Allez profite bien de tes derniers instants ! Je te laisse découvrir pourquoi !!!

Son euphorie se teinta de panique. Une peur insidieuse prit lentement toute la place de sa joie et son coeur, qui battait d'espoir se changea en un oiseau fou qui cherchait frénétiquement à briser ses côtés et crever sa peau pour s'enfuir de sa cage thoracique. Qu'allait-il lui faire, que lui avait-il fait ? Elle le haïssait comme elle n'avait jamais haïe de toute sa vie.

La peur laissa place à la colère. Cet ordure, ce déchet, cet enfoiré, ce monstre, cette bête, cette pourriture, cette chose qui se faisait passer pour humaine mais qui n'était rien d'autre qu'un animal, non pas un animal, n'importe qu'elle moucheron aurait plus humanité que lui, que ça. Comment peut-on infliger à un être vivant ce qu'il lui avait fait subir, comment !
Puis l'injustice prit le relais. Pourquoi elle ! Elle n'avait rien fait, ni demandé, elle voulait juste descendre ses poubelles. Elle était sortit en chemise de nuit, à 23h30, elle n'avait pas dépassé son jardin, quelques mètres tout au plus. Alors pourquoi !!! Ça aurait pu être n'importe qui d'autre, et c'était tombé sur elle !

Et enfin la tristesse recouvra tout. Elle voulait revoir sa famille, elle voulait rentrer chez elle. Elle voulait que sa mère lui caresse les cheveux comme quand elle était petite, elle voulait aller voir un film au cinéma avec sa meilleur amie, elle voulait se disputer au téléphone avec son frère, elle voulait hésiter entre les croquettes saumon et les croquettes poulet pour son chat au supermarché, elle voulait même passer la serpillière, elle voulait retrouver sa vie, elle voulait se réveiller dans son lit, et que tout ça ne soit qu'un mauvais cauchemar qu'elle aurait vite fait d'oublier. Mais non, elle était kidnappée, et torturée, et elle ne rentrerait jamais chez elle.

Elle entendit la porte claquer et un bruit de serrure lui indiqua qu'il l'enfermait. Elle laissa ses larmes couler, d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Elle n'arrivait plus à s'arrêter tandis que les larmes ruisselait sur son visage et que les sanglots la secouait. Une plainte sorti du plus profond d'elle s'échappa. C'était tout son chagrin immense, toute sa douleur, toute sa tristesse qui lui enserrait la gorge, qui pesait sur son ventre qui écrasait sa poitrine l'empêchant de respirer, qui sortait d'un coup alors qu'elle prenait enfin conscience qu'elle allait mourir. Et à cet instant, c'était son espoir qui mourrait, asphyxié par le désespoir et le malheur. C'était comment une lame de rasoir brisée, chauffée à blanc au creux de son torse qui la faisait souffrir à chaque pensée. Elle pleura jusqu'à l'épuisement, et s'endormit.

Elle se réveilla plus abattue que jamais. Elle ouvrit un oeil. Il n'était pas là. Elle se redressa et observa autour d'elle.
Elle était dans un salon, assise sur un large canapé de cuir blanc couvert de fourrures dans les teintes brunes. De grand tapis dans la même matière que les couvertures sur le sofa reposaient sur le sol, un parquet brillant et acajou. Les murs eux aussi étaient en bois, mais plus sombre. Les rare fenêtres étaient barricadées par des planches et la lumière qui éclairait la pièce venait des lampes cachées par des abat-jours orangés accrochées aux plafond. Des photos de montagnes et des têtes d'animaux empaillés étaient accrochées aux murs. On aurait dit un chalet...

Un bruit de chaîne lui fit baisser les yeux vers ses pieds. Une menotte l'enserrait, reliée à une chaîne accrochée au pied du canapé.
Elle ramena ses pieds contre sa poitrine et à ce moment elle remarqua qu'il lui manqua quelque chose. Elle porta ses mains à sa tête. Il avait coupé ses cheveux. C'est vrai qu'ils étaient très sale et emmêlés, elle ne fut pas triste, ça l'arrangeait un peu.
Elle se rallongea. Ses ongles avait repoussés, elle n'avait plus de dents mais elle ne parlait plus et il l'a nourrissait de purée, elle n'avait plus d'orteils mais elle n'était même pas sûre d'avoir la force de tenir debout.

Et remarqua aussi qu'elle était propre, et elle avait une nouvelle robe, blanche comme l'ancienne. Ses blessures étaient cicatrisées. Elle allait mieux.
Pourquoi lui avait-il parlé de "derniers instants" ? Elle ne comprenait pas. Il lui avait dit de chercher pourquoi. Elle inspecta son corps. Ses bras, puis de nouveau sa tête rasé, ses jambes, et pour finir, son ventre. Et c'est là que l'horreur la gagna.
Il y a avait un énorme pansement, et en dessous, une entaille fraîchement recousue qui traversait son abdomen. Et à côté. Une légère bosse. Et une petite lumière. Elle lâcha les rebords de sa robe et portait les mains à son visage. Elle sanglota, puis un haut-le-cœur le prit et elle vomit devant le sofa.

Il y avait un appareil sous sa peau. À l'intérieur d'elle. Et elle avait une petite idée de ce que ça pouvait être, et de la signification de ses paroles précédentes. Elle était pétrifiée elle ne voulait pas croire à ses suppositions, elle ne pouvait pas y croire.
Elle passa toute la journée entre crise de larme et apathie.

Des heures plus tard, il rentra. Elle avait oublié, il n'y avait maintenant plus l'heure en particulier puisqu'elle était sûrement dans sa à vivre. Il ne fait aucun remarque, alla dans la cuisine et lui amena un bol de purée avec une cuillère. Elle était en bon état et ses mains étaient détachée, alors elle se nourrit toute seule, chose qu'elle n'avait pas fait depuis son emprisonnement. Elle n'osa pas lui demander ce qu'il avait mit sous sa peau, elle avait trop peur de sa réaction. Lui ne dit rien, et pourtant il avait sûrement compris qu'elle avait remarqué l'appareil à ses yeux rougis et gonflés par les larmes.

Quelques jours passèrent, Lava n'en était pas certaine à cause des fenêtres bouchées et de sa notion du temps brouillée, mais elle le supposait en regardant par la porte quand elle s'ouvrait lors de son départ.
Elle allait de mieux en mieux, il ne lui faisait plus rien, sa chaîne qui la reliait au canaoé était juste assez longue pour qu'elle puisse aller aux toilettes seule, il l'a nourrissait mieux, bien que pas assez. Il prenait une video de temps en temps. Pour montrer qu'elle allait mieux.
Il ne l'a libérait toujours pas car il était toujours en train de polémiquer avec l'État pour savoir comment se passerait la libération et de Lava et de son frère. Qui on libérait en premier, où ? Ce genre de question.

Elle avait observé l'appartement. Il avait une chambre à l'autre bout de la pièce. À son opposé, il y avait une porte en fer, toujours close. Elle la soupçonnait d'être la porte menant vers son ancienne salle de torture. La porte des toilettes à quelques mètres du canapé, et en face la porte d'entrée.

Une autre journée passa et il rentra. Lava sentit un changement. Il vint vers elle et lui adressa la parole pour la première fois depuis qu'il lui avait parlé de ses "derniers instants"

- Ça y est ! Les conditions ont été décidé ! Mon frère et toi seront libérés en même temps, mais dans des endroits très éloignés. Moi j'irai chercher mon frère tandis que toi, j'enverrai un de mes hommes te rendre à l'état. Ta famille t'attendra là-bas.

Elle ne comprenait plus, c'était une blague la dernière fois ? et qu'est-ce qu'elle avait sous la peau à côté de la cicatrice ?
Son sourire prit une tournure menaçante et il continua.

- Enfin ça c'est qui est prévue... Je vais leur laisser un petit extra pour m'avoir fait attendre pendant 8 long mois... Je pense que tu as déjà une idée de ce que j'ai implanté dans ton ventre.

Il la regarda se décomposé petit à petit part le désespoir. Il se pencha vers elle.

- Une bombe !!! Boom !

Il se recula en mimant une explosion avec ses mains, puis il fit demi-tour et partit dans sa chambre.
Lava tanguait entre la haine le plus pure pour cet être abject qui lui avait tout prit, et le désespoir de voir toutes ses dernières espérance être réduite en poussière. Elle enfouie son visage dans un coussin et elle hurla, autant de malheur que de colère, jusqu'à s'en déchirer les cordes vocales. Et elle s'endormit d'épuisement, une nouvelle fois.

Cela faisait quelques chose comme une heure qu'elle fixait le plafond, sans penser à rien, dans le noir. Il avait éteint les lumières, et il dormait sûrement dans sa chambre. Elle ne savait pas trop et s'en fichait. Elle voulut ramener ses pieds sur le canapé, mais sa chaîne était bloqué par une table basse et il faisait trop sombre pour qu'elle la décoince. Dans un petit pique de colère elle tira de toutes force sur son pied. Elle le sentit glisser contre la menotte. Elle se figea, il lui suffirait de tirer encore un peu pour déloger son pied du fer. Elle avait maigrie et l'anneau de métal était trop large pour sa cheville. Elle s'assit, frénétique, envahie d'espoir à nouveau. Elle pouvait s'enfuir !!

Son enthousiasme retomba à nouveau quand elle réalisa qu'elle n'avait pas la clef de la porte d'entrée, qu'il l'a gardait toujours autour de son cou. Elle avait trop peur pour aller la chercher. Et elle ne savait pas sur quel paysage elle tomberait une fois sortit. Sûrement un lieu désert où elle ne survivrait pas une journée.
Elle se rallongea. Et sommeilla jusqu'à çe les lumières se rallume.
Elle était toujours à moitié endormit quand il vint lui parler.

- Hey !

Il la secoua. Elle sursauta effrayé par le son de sa voix.

- l'échange se fait demain.

Il se tut et la regarda en silence, il avait un air plus sérieux qu'habitués sur le visage, puis il reprit.

- la bombe que je t'ai mit dans le ventre...

Il sortit une petit manette au bout duquel il y avait deux boutons. Un rouge et un vert.

-...j'appuierait sur le rouge et elle explosera. Évidemment je le ferai au moment où tu seras auprès du plus de monde possible, pour faire un max de victime. Bon je te laisse pour la journée. Ta dernière journée.

Elle passa les premières heures à se balancer, les yeux dans le vagues, au rythme du Tic-tac de l'horloge sur le mur d'en face. Et puis elle se leva. Elle ne pouvait pas laisser toute ces personnes mourir. Elle ne voulait pas revoir sa famille pour quelques secondes avant de leur ôter la vie. Car pour elle, c'était comme les tuer de ses propres mains. Elle tira sur son pied, elle cracha dessus pour que ça glisse, elle eut un peu de mal à faire passer son talon, mais elle réussit à se libérer. Une fois détachée, elle commença son inspection. Dans les tiroirs de la cuisine, où elle trouva des couteaux, les armoires, sous les tapis, tous les recoins qu'elle put. Puis elle passa dans sa chambre. Elle était simple. Une étagère, une grosse commode, une table de chevet, de la moquette beige, des rideaux rouge bordeaux de la même couleur que les draps du lit deux places au milieu de la chambre.

Elle commença son inspection. Des vêtements, des vieux stylos, des cures-dents, une chaussette sale sous le lit, un papier de chewing-gum au fond d'un tiroir, et puis... Un revolver. Elle ne s'y connaissait pas en arme, mais ça, c'était un revolver.

Elle le prit, les mains tremblante. Elle grimpa sur le lit et écarta les rideaux. Des montagnes enneigées à perte de vue. Elle eut beau chercher des yeux, elle n'aperçut pas la moindre habitation. Elle retourna prestement sur le canapé. Qu'allait-elle faire maintenant ?
Elle retourna dans la cuisine et prit un couteau. Elle le tient au dessus de son ventre en tremblant. Enlever la bombe lui semblait être une bonne idée, mais il pourrait lui en remettre une, et elle n'était pas sûre d'avoir le courage de s'ouvrir le ventre pour l'enlever.
Elle lâcha l'arme qui tinta sur le carrelage de la cuisine. Puis elle retourna vers le sofa et reprit le revolver. Elle était fébrile. Elle ne pouvait pas s'enfuir, et même si elle brisait la fenêtre de la chambre, elle mourrait très vite, en supposant qu'il ne la rattrape pas.
Elle jeta une coup d'œil à l'horloge. Elle ne pouvait pas la voir quand elle était encore enchaînée. Il était tard et elle savait qu'il ne tarderait plus.

Qu'elle serait la meilleure solution quand il serait là ? Le tuer ?

Elle le craignait et le haïssait, mais tuer quelqu'un la dégoûtait, et surtout, aurait-elle le cran d'appuyer sur la gâchette ? Et qu'est-ce que ça changerait. Personne ne semblait savoir qu'elle était là, elle mourrait de toute manière, mais elle pouvait s'arranger pour que sa mort ne s'accompagne pas de celle d'autres innocents.

Les minutes passaient, elle avait les mains moites de sueur, son coeur battait la chamade, le stress lui donnait la nausée, et ce Tic-tac incessant qui lui rappelait chaque seconde qu'elle devait faire un choix, prendre une décision.
La serrure se dévérouilla et la porte s'ouvrit, il entra, se déchaussa sans regarder devant lui, referma la porte, fit un tour de clef, puis se retourna. Il se stoppa tétanisé. Il venait de voir Lava face à lui, un revolver dans les mains. La tension était comme palpable dans l'air, on aurait pu la couper au couteau.

Le bruit de l'horloge mettait les nerfs de Lava en vrac. C'était maintenant.
Elle releva la tête et le regarda dans les yeux. Il avait peur. C'était la première fois en 8 mois de captivité que Lava n'était plus la victime.
D'un geste brusque il sortit la télécommande de la bombe, elle réagit par réflexe en braquant l'air le canon de l'arme dans sa direction.

- Plus un geste !!! Sinon je te fais sauter !!!

Elle tourna la tête sur le côté.

- Si tu fais ça, tu sauteras aussi...

Il eut un rire un peu hystérique, ses yeux brillaient, il avait l'air fou. Il était fou.

- Je ne crois t'avoir dit à quoi servait le bouton vert !

Elle tiqua un dixième de seconde.

- Et à quoi sert-il ?

- Une minuscule explosion, à l'intérieur de toi, tu en mourras mais rien d'autre n'explosera !

Un rictus vainqueur naquit sur son visage.

- Alors pose cette arme !!

Elle regarda l'arme dans ses mains, troublée. Que faisait-elle ? Çe n'est pas ce qu'elle avait décidé... Elle tourna l'arme vers elle et l'appuya contre sa tempe. Son visage se décomposa.

- Tu n'oserais pas...

-De toute façon tu avais prévue de me tuer...

Il s'avança vers elle

- Non non non NON NON !! NE TIRE PAS !!!!!

Elle sourit. Une larme coula sur sa joue. Et elle pressa la détente.
Le coup partit.

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