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Partie 16

Si le jour nous enveloppe dans la lumière émanent du soleil, il nous procure aussi la force de mener nos activités jusqu'à leurs termes. Malgré cela, il arrivera le moment d'être remplacé par la nuit qui à son tour apporte la sérénité, la sagesse grâce à la lueur de pleine lune. C'est pourquoi on dit que : « la nuit porte conseille ».

« Cheikh !!! Cheikh !!!!! Cheikh !!!!! » hurla Abdoul.

Cheikh se retourne et voit son ami gisant dans une marre de sang et il est dans l'incapacité de l'aider car il était tétanisé. Soudain, il sursaute de son lit le visage plein de sueur, il regarde son téléphone il était 2 heure du matin.

« Qu'est ce qui m'arrive ? C'est quoi ce cauchemar ? » se disait Cheikh.

Il se lève du lit puisqu'il a peur de rendormir après cet incident et se dirige vers les toilettes afin de faire ses ablutions pour prier comme l'avait enseigné son marabout.

Il prend son temps afin d'implorer le pardon d'Allah SWT et souhaiter la bienveillance envers son ami et frère. Il décide d'en parler à sa maman en lui envoyant un message vocal sans même se soucier de l'heure qu'il est et oubliant par la même occasion son mariage qui aura lieu dans cette journée.

Loin très loin de là, une famille prépare un mariage de leur fille en grande pompe. La maison des Diawénes était bondée de monde surtout la veille du mariage où s'était passée le fameux « wango » une tradition Pulaar qui consiste à danser et chanter les louanges de la jeune fille ainsi que celle de la mère. Durant ce temps Marème faisait semblant de se réjouir mais dans son cœur, elle souffre le martyre, pour elle, les difficultés de la vie n'épargnent personne et chacun doit surmonter son destin afin de se frayer un chemin vers son succès. Elle n'avait pas fermé l'œil, le sommeil l'avait fuit, elle regarde sa montre, il était 06 heure du matin. Elle se leva, fit ses ablutions et pria tout en implorant à Allah de l'aider dans cette épreuve et à ce moment ses sœurs entrèrent dans sa chambre pour lui dire de se préparer car aujourd'hui c'est le jour J, le jour de son mariage et que rien ne doit être pris à la légère.

« Dara waroul yomb tay » dit l'une de ses sœurs

« Fii dafay todj comme téméri yambeuh si béne boutel » réplique l'autre

Marème les regarde un moment puis sentit une douleur au niveau de sa poitrine et d'un coup elle commence à pleurer laissant libre cour à tout son chagrin. Ses grandes sœurs ne comprenaient rien pour eux c'est juste l'émotion à l'idée de se marier alors elles lui rassurèrent que tout ira bien et qu'elle n'avait rien à s'inquiéter puis elles le laissèrent seule dans sa chambre afin de descendre et aider leur maman.

A cette heure, Badiène Amsatou était déjà debout dans la cuisine entrain de préparer le petit – déjeuner de ses invités. Ses deux filles entrèrent en trombe pour l'épauler.

« Maman !!! Bonjour !!! » Disent – elles

Badiène Amsatou : « Bonjour mes filles »

Les sœurs : « Laisse nous t'aider !! »

Badiène Amsatou : « D'accord !! Toi apporte ce plateau au salon et toi emmène celui – ci à ton père, il est dans sa chambre »

Et les filles s'exécutent, Badiène Amsatou en profite pour monter avec un plateau dans la chambre de sa fille cadette.

« Toc Toc !! » Fit Badiène Amsatou

Marème : « Oui ! Entrez ! »

Badiène Amsatou : « Bonjour ma fille ! Bien dormi ? »

Marème : « Bonjour maman, non je n'ai pas dormi »

Badiène Amsatou ne pouvait y répondre et puis elle enchaîne

« Oh ! Néanmoins voici ton petit – déjeuner »

Marème : « Merci ! Je n'ai pas faim »

Badiène : « Tu dois manger pour reprendre des forces car la journée va être longue même si je sais ce qui te chagrine et je te signale que tu n'es pas la seule. Alors fais un effort et prend un morceau. »

Marème s'efforce un peu pour ne pas contrarier sa mère et commence à savourer son petit – déjeuner avec amertume.

A cette heure, à Pikine la ville où on ne dort jamais, on entend les klaxons des véhicules et les apprentis qui hélaient « Mairie – Colobane ». C'est d'ailleurs à cette heure qu'Abdoul sortait de chez lui pour se rendre à l'école, tout au long du chemin, il scrutait son téléphone dans le but de recevoir un message de la part de Cheikh pour lui faire part de ce qui se passe. Mais en vain toujours rien donc il se focalise sur sa journée tout en ayant dans sa tête « Pas de nouvelle, bonne nouvelle ».

Au même moment, sa mère était déjà debout et de très bonne humeur. Elle envisage de faire le ménage de la chambre de son fils histoire de s'occuper un peu pendant l'absence de ce dernier. Lorsqu'elle prit son petit – déjeuner, il était 7 heure et comme à l'accoutumée, la voisine passe pour saluer et prendre la dépense pour aller au marché. Maman Aïssatou sortit de sa chambre le balai à la main, elle s'engouffre dans celle d'Abdoul et voit que son fils avait déjà refait le lit alors elle se contente de ranger ses vêtements dans l'armoire.

Soudain elle aperçoit la sacoche essayant de la saisir elle s'agrippe sur l'un des étagères de l'armoire qui cède face à son poids et elle tombe puis perds connaissance sur le coup.

C'est à son retour au marché que la voisine s'est rendu compte qu'Aïssatou Ly n'est pas dans sa chambre, elle se dirige vers la chambre d'Abdoul et à sa plus grande surprise elle voit le corps inerte d'Aïssatou. Prise de panique, elle hurle pour alerter les riverains et voisins du quartier, en moins de deux la maison grouille de monde chacun voulant trouver de quoi narrer dans les réseaux sociaux.

Chez la mariée

Les festivités battaient en temps plein, les invités vaquaient à la préparation du mariage tandis que les griots chantaient les louanges de la maman afin de lui soutirer de l'argent.

Marème est amené au salon par ses sœurs, elle avait commencé à accepter cette journée depuis qu'elle a discuté avec sa maman ce matin et pour ne pas gâcher ce jour tant rêvé par toutes les filles du monde qui ne veulent entendre que le fameux mot « al khaïry ».

Un mot empli de sens et de sagesse, un mot qui désigne union sacrée où la femme change de nom pour prendre celui de son mari, où elle quitte la maison parentale pour rejoindre celle de son époux, où elle sacrifie son temps, sa beauté, sa force pour le bien être de son conjoint et celui de ses beaux – parents. Un mot aux aspects surdimensionnés dont la seule chose qui permet à la femme de tenir est l'amour qu'elle porte vis-à-vis de son partenaire et s'il n'y a en pas cela devient le martyre.

Sachant que l'heure s'approche à grand pas, Marème priait toujours en silence même durant le maquillage, les pédicures et manucures. Une fois terminé, elle se mire devant le miroir sur la demande des ses grandes sœurs qui ne cessent de lui remonter le morale. Elle était sublime, une véritable « jonguoma ».

Il était 15 heures déjà, les parents de Cheikhouna Diop ainsi que les voisins s'apprêtent à partir pour ficeler cette union. Sa mère et sa délégation attendaient le retour des hommes pour pouvoir rejoindre la maison de leur future belle – fille puis l'une d'elle l'interpella

« Est – ce que Cheikhouna t'a appelé ? »

« Non je ne me suis pas connecté aujourd'hui mais je suis sûr qu'il est impatient de savoir à quoi ressemble sa femme. Au retour de son père je lui dirais la nouvelle moi-même incha'Allah » lui répondit – elle

Il est 16 heure 30 minute, les demandeurs sont arrivés et après une brève salutation, ils se dirigèrent tous à la mosquée pour la prière d'Al Asr, néanmoins le mariage sera scellé dans la maison de Serigne Amadou Diaw.

Tout juste après la prière, retour dans la maison des Diawénes, les pourparlers allaient bon train entre l'oncle de Cheikhouna et Serigne Amadou. Une fois que la dot est acquis, l'imam veille aux prononciations faites par les deux parties ainsi, il déclare devant Dieu et devant les hommes que le couple Cheikhouna Diop et Marième Diaw sont devenus mari et femme.




Encore une fois je réitère mes amples excuses auprès de tous mes lecteurs et lectrices toute cette longue absence n'est dû qu'à des soucis personnels mais toutes mes pensées restent convergées vers vous tout en tenant compte que je suis pardonné je vous promets de ne plus durer incha'Allah à l'avenir.



Prochainement dans un amour improbable

« Où suis – je ? Qui êtes qui vous ? » demanda Aïssatou Ly

« C'est moi tu ne me reconnais pas » lui répondit – il 

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