Partie 13
Je dédie cette partie à tous les lecteurs et toutes les lectrices qui sont à la recherche de la réussite et je vous souhaite un bon courage.
« Lorsque la déception vous prendra, allez chercher refuge auprès d'un coucher de soleil. Par cet horizon, voyez y votre potentiel, l'infinitude de votre potentiel et incha'Allah l'étendue de votre vie. Comme ce soleil, songez au réveil prochain et dites vous que demain est un autre jour, que demain sera VOTRE jour, alors vous refuserez la peur rongée votre cœur, et que feignent ces craintes de votre chemin car Seul DIEU est maître de votre destin » Amy Sarr Fall.
Le mois s'est passé hyper vite et renfermant pleins de belles surprises pour Abdoul. En effet, il y a une semaine de cela il a passé son concours et aujourd'hui il exhalte de joie en voyant son prénom et nom ainsi que son numéro de table sur la liste des admis. Sa première réaction fût : « Alhamdoulilah !! Allahouma lakal hamdou !!! »
Et ainsi, il part demander les modalités d'inscription et toutes ses choses administratives qui s'en suivent avant de rentrer et informer sa maman de cette nouvelle.
Sur le chemin du couloir de la mort, il rencontre des camarades de la fac après les salamalecs, l'un d'eux lui demande :
« Mais boy silonek ? Gnou geudj la guiss si amphi yi » (Mais Boy tu fais quoi ? Cela fait longtemps qu'on ne t'aperçoit plus dans les amphis)
Abdoul : « Néke si yitté yi rek ! Deugue leu geudj na touti amphi yi té dina si geudj ndakh dama diale bène concours en génie chimique » (Suis dans les activités ! C'est vrai je me raréfie dans les amphis et d'ailleurs ça sera définitif car j'ai réussi à un concours en génie chimique)
« Waouh Macha'Allah ! yallah na la djikk té sakh am na souma béne makk lolou lay def ni kharal sakh diokhma sa numéro de téléphone ma bolé léne mou yo ndé la ay documents » lui répondit un autre de ses camarades (Que ça soit ton mérite et en plus j'ai un frère qui l'avait réussi, attends donne moi ton numéro et je vous mets en relation comme ça il t'enverra des documents »
Abdoul : « Oh ! Dieureudieuf bro, di diégualou dama khawa yakamti ni dina gnou déganté wate incha'Allah » (Oh ! Merci mon frère, je m'excuse, suis un peu pressé après on se capte incha'Allah »
Ils échangent leurs contacts puis Abdoul se dirige vers l'arrêt afin de rentrer chez lui. Il arrive pile au moment où la voisine apportait le repas pour sa maman, sans trop tarder, il toque à la porte de la chambre parentale. Sa mère qui est toujours dans sa période de deuil, lui accorde la permission d'entrer. Abdoul pénètre le sourire aux lèvres
Aïssatou Ly : « Abdoul ko ndialata ? » (Abdoul c'est quoi ce sourire ?)
« Mi adani ma khibaar mbeldam » (Je t'apporte une bonne nouvelle) lui rétorque Abdoul
Et il enchaîne
« Néné Allah wali kam mi béni concours mo few diono mi o » (Maman Dieu m'a accordé la réussite au concours auquel je préparais tout ce temps)
Aïssatou : « Alhamdoulilah Rabil alamine !!!! Ousmane tu entends tu est fier de notre..... » sans même terminer sa phrase, elle sanglote.
Abdoul la serre dans ses bras pour la réconforter et lui chuchote à l'oreille
« Maman ne pleure pas, tu es la seule personne qui me reste et pour qui je sacrifierais mon âme pour te rendre heureuse. Maman tu es ma vie et la source de ma volonté, tu es ma lueur d'espoir donc si tu flanches si facilement j'aurais plus de support, cette formation va durer trois longues années alors j'ai besoin de toi. Maman j'aurais tant voulu que Papa soit présent pour me voir réussir mais Allah en a décidé autrement et on n'y peut absolument rien du tout. Soyons forts car je suis sûr et certain c'est ce qu'il nous dira s'il était là, que la terre de Pikine lui soit légère. »
« Prends ton repas avant qu'il ne refroidisse » ajoute Abdoul
Aïssatou Ly : « Viens on mange ensemble »
Cette nouvelle commençait peu à peu à éclairer le cœur d'Aïssatou Ly cette lumière chassait l'amertume et la tristesse qui s'y régnait et lui redonnait du coup sa joie de vivre d'antan.
Pendant ce temps à Guédiawaye, Serigne Amadou est parti à son rendez – vous avec le notaire.
Une fois sur place, il se présente devant la secrétaire qui lui signale que Monsieur Fall l'attendait dans son bureau. Il se dirige vers la porte de ce dernier et toque
M. Fall : « Oui ! Entrez »
Serigne Amadou : « As salamou aleykoum Modou Fall »
M. Fall : « Wa aleykoum salam Amadou Diaw ! Asseyez – vous ! »
Serigne Amadou prends place sur l'une des chaises et M. Fall débute
« Voilà ! Amadou j'ai terminé ton dossier et comme convenu lors de notre marché, tu dois me remettre le restant du paiement »
Serigne Amadou : « Voici ton paiement il est dans ce sac montre moi d'abord les papiers »
Modou Fall acquiesça puis lui donne l'enveloppe contenant le titre foncier édifié en son prénom et un testament prouvant que le feu Abdoul Diallo son beau – père lui a légué tous ses biens ainsi que la maison.
Serigne Amadou est satisfait de ce travail et il remet le sac contenant l'argent à M. Fall puis pris congé.
Dans la peau de M. Fall
Maintenant que j'ai empoché cette somme colossale, il est grand temps de déguerpir le plus rapidement possible mais avant je vais prendre le soin de payer mon équipe. Je vais quitter ce pays et changer de nationalité et oui j'ai remis que des documents falsifiés à Amadou et si on me coince je risque la prison à vie. Vous vous demandez pourquoi je ne lui ai rien révélé ? C'est simple il y a rien de mal à voler un voleur et puis la vengeance est un plat qui se mange chaud.
Serigne Amadou arrive chez lui le sourire aux lèvres, il trouve sa fille Marème entrain de balayer la cour et sans dire mot il rentre directement et voit sa femme au salon.
Serigne Amadou : « Na ngua def Sokhna ci ? » (Comment vas – tu Madame ?)
Badiène Amsatou est ébahie par l'humour de son mari et cela faisait très longtemps qu'elle n'a pas vu ce visage souriant néanmoins elle répond.
« Sant yalla rek Alladji ! » (Je rends grâce à Dieu Serigne bi !)
Serigne Amadou : « Alhamdoulilah ! tay lo togue agne ? Dama khiff lolou sakh » (Dieu merci ! Qu'est – ce que tu as cuisiné aujourd'hui ? J'ai trop faim)
Badiène Amsatou : « Marème mo togue tay bi thiebou dieune » (C'est Marème qui a cuisinée un succulent plat de riz au poisson).
« Marème ! Marème ! » Appela sa maman
Marème : « Nam yaye ! » (Oui maman)
Badiène Amsatou : « Défaral sa papa mou agne » (Prépare le repas de ton père afin qu'il se restaure)
Marème s'exécute et part dans la cuisine pour réchauffer le déjeuner de son père.
Après des minutes de dégustation, Serigne Amadou regarde sa fille
« Tiens ! C'est pour toi tu es un sacré cordon bleu. Je vais me reposer dans la chambre »
Marème écarquilla les yeux car il était en froid avec son père depuis longtemps et ce dernier lui donne 10 000 Frs puis lui fait des compliments c'est le monde à l'envers. Elle débarrasse la table et retourne à ses occupations.
Serigne Amadou ferme la porte derrière lui et fais une brève récapitulation sur sa stratégie, voilà la première étape est faite avec succès. J'ai acquis la propriété de cette demeure maintenant ce qui me reste c'est d'enfoncer le clou chez ce petit voyou.
Selon vous que prépare encore Serigne Amadou ? A vos claviers mes lecteurs et lectrices.
On se donne rendez – vous pour la prochaine fois incha'Allah d'ici là portez – vous bien
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro