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Partie 11

Une semaine s'est écoulée après le décès, Abdoul a repris ses occupations, il était entrain de préparer ses dossiers pour le concours qu'il avait photographié lors de son inscription à la fac.

Il a bien gardé la sacoche scellée et n'avais toujours pas le courage de l'ouvrir car il se disait dans son fort intérieur que le moment n'est pas encore venu.

Néanmoins, il sait pertinemment que cette sacoche renferme autant de secret qu'il ne peut l'imaginer alors pour ne pas se prendre la tête, il prends son téléphone et se connecte pour voir ses messages sur Whatsapp. A sa plus grande surprise, il voit un message d'un numéro commençant par +33 et qu'il ouvre sans attendre.

« Bonjour mon frère c'est Cheikh, comment vas – tu ? Cela fait fort longtemps et comme je peinais à m'adapter à cette nouvelle vie alors j'ai dû patienter pour pouvoir te communiquer. La famille tout le monde se porte bien ? A la prochaine fois incha'Allah. »

Abdoul se réjouit d'avoir enfin pu entendre son ami et son frère Cheikh, il prend le soin d'enregistrer le numéro avant de répondre à ce message. Il l'informe aussi de la triste nouvelle et se déconnecte afin de mieux se concentrer sur la préparation.

Après une semaine de voyage, Serigne Amadou est de retour dans son domicile à Guédiawaye. Il trouve sa femme et sa fille au salon, Amsatou assis sur son tapis de prière égrène son chapelet et Marème qui regarde la télé se lève du fauteuil pour saluer son père et puis se dirige vers sa chambre.

Amadou patiente un moment, le temps que sa femme termine pour lancer ses salamalecs.

Amadou : « As salamou aleykoum Amsatou ! » (As – tu la paix Amsatou ?)

Amsatou : « Wa aleykoum salam Serigne bi ! » (La paix seulement Serigne)

« Naka sa yoon bi mba sonoulo rek ? » (Comment était ton voyage, j'espère que vous n'êtes pas trop fatigué ?) demanda Amsatou

« Al hamdoulilah ça c'est bien passé » lui répondit Amadou

Amsatou : « Marème ! Marème ! »

Marème sort de sa chambre pour répondre à l'appel de sa maman

Amsatou : « Méyal sa papa ndokh mou nane ! » (Donne à ton papa de l'eau à boire)

Marème s'exécute et apporte de l'eau pour son père afin qu'il se désaltère puis retourne encore une fois dans sa chambre.

Amsatou voulu parler et Serigne Amadou le coupa

« Je monte dans la chambre suis exténué » lui dit – il

« D'accord vas y à tout à l'heure » répondit elle.

Dans la peau d'Amsatou

Je peine même à annoncer la nouvelle à mon mari. Comment lui dire ça sans pour autant le contrarier car s'il savait que le père d'Abdoul Diallo était mon petit – frère comment va t – il réagir ?

Autant affronter la réalité en face qu'importe à son réveil je lui dirais qu'il lui plaise ou non je ne veux plus avoir des regrets.

Quelques heures plus tard

Serigne Amadou se réveille et s'étire longuement avant de quitter le lit, il se rend à la toilette pour prendre sa douche et faire ses ablutions par la même occasion afin de rattraper ses prières.

Une fois terminé, il sort de sa chambre et rejoins sa femme au salon. Cette dernière qui suivait l'information à la télé, se tourna à l'entrée de son mari.

Amsatou : « Serigne bi yéwou nga ! Dalou nga bou bakh ?» (Serigne tu es réveillé ! Tu t'es bien reposé ?)

« Oui alhamdoulilah je me suis bien reposé » lui répondit – il tout en s'asseyant sur le fauteuil.

Badiène Amsatou se lève et se dirige vers la cuisine pour lui réchauffer son déjeuner. Elle revient cinq minutes plus tard avec un plat, une cuillère et des serviettes (le jonguisme à l'état pur), ensuite elle retourne prendre de l'eau fraîche dans le frigo qu'elle place à côté de son mari. Elle retourne de nouveau à la cuisine cette fois – ci pour en sortir avec deux bols l'une contenant le « Gnakantague » et l'autre la sauce de Gombo bien chaud (plus connu sous le nom de soupe kandjé)

Amsatou : « Serigne bi ! Bismillah agne ba ngi ni » (Voici le repas)

Amadou ne se fit pas répéter deux fois et attaque le plat avec ardeur.

« Alhamdoulilah rabil alamine ! » s'esclaffa Serigne Amadou

Amsatou : « Serigne bi ! Ndokh ma ngi ni » (Voici l'eau à boire) en lui tendant le verre accompagné d'une génuflexion (Nganima vraiment j'adore les femmes jongué , mdr que Dieu nous en donne Amine !)

Après cela Amsatou débarrasse la table et retourne à la cuisine pour apporter un plateau de verre et du fameux ndiaroum soow (lait caillé) que seuls les Haal Pulaar détiennent le secret (Bon ne m'en voulait pas le sang ne mens pas).

Après dégustation de tous ses délices, Amsatou interpelle son mari

Amsatou : « Serigne bi ! mba lekk nga ba sourr ? » (Est – ce que tu as bien mangé ?)

Amadou : « Lekk na ba sour » (J'ai bien mangé)

Amsatou : « Dans cette vie, hormis la vie et la mort nous avons la nourriture et l'eau et certainement aussi l'amour et la paix »

Et elle enchaîne

« J'en profite aussi pour te dire que Ousmane Diallo mon petit – frère nous a quitté il y a maintenant une semaine »

Amadou reste un moment muet et finit par répondre

« Mais tu ne m'as jamais parlé de ton petit – frère » lui dit – il

Amsatou : « Oui ! C'est vrai c'est aussi le père d'Abdoul Diallo »

Serigne Amadou regarde sa femme avec mépris et lui adressa un « Toutes mes condoléances » sec et se dirigea vers sa cabine sans se retourner.

Badiène Amsatou ne savait toujours pas pourquoi Serigne Amadou ne pouvait pas tolérer le nom d'Abdoul Diallo et c'est comme ci ce nom signifie le malheur dans le cœur de son mari.

Dans la peau de Serigne Amadou

Comme ma femme est si naïve, c'est vrai que j'aurai dû compatir à sa douleur. Mais je ne le ferais pas car la seule personne qui pourrait m'empêcher de mener à bien mon plan est morte donc plus rien ne peut m'arrêter.

Ma venue à Dakar est le bienfait d'Abdoul Diallo le père d'Amsatou et c'est grâce à lui aussi que j'habite dans cette maison car j'ai usé de sa bonne foi en épousant sa fille pour demeurer dans cette somptueuse villa. Ce secret était méconnu par Amsatou pour elle cette maison m'appartient puisque c'est ce que je lui ai fait croire. Et pour le cas du petit Abdoul c'est déjà réglé et je suis sûr que son père ainsi que son grand – père n'ont rien divulgué quelques choses de compromettant à mon égard.

N'empêche je vais rester prudent et dès demain, je vais voir un de mes amis notaire pour obtenir des papiers qui vont attester que la maison m'appartient et ça sera le coup de grâce qui mettra fin à la famille d'Aïssatou Ly.

La vie avec ses multiples faces, l'homme croit ou pense que tout est éternel alors que non la roue tourne. Aujourd'hui, on peut nager dans le bonheur et demain se retrouver face à terre dans le malheur. Revenons toujours à la raison et tâchons de garder les pieds sur terre car un jour viendra nous les aurons sous terre.



Et comme promis je met à votre disposition, une autre partie avec plein de rebondissement alors rendez – vous pour la suite à très bientôt incha'Allah. Que Dieu vous fasse miséricorde.

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