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Partie 10

« La vie est assimilée à une croisière, tous passagers y trouvent son compte. Par contre à chaque escale, il y aura toujours ceux qui vont débarquer pour céder la place à ceux qui vont s'embarquer »

Les cris émissent par Abdoul et sa mère alerte les voisins du quartier. Ils accourent vers la maison et remarquent que ses cris ne sont pas du tout anodins, ils font irruption dans la chambre et découvrent le corps inerte de Pa Ousmane et en une fraction de seconde le décès de ce dernier retentit dans tout le quartier comme une traînée de poudre.

Les amis, les notables ainsi que l'imam se rendent à la maison pour acheminer le défunt dans sa dernière demeure et au même moment le médecin fait irruption et se dirige vers la chambre de son patient. Une fois à l'intérieur, il exclut tout le monde afin de mieux travailler au calme.

Pendant ce temps à Guédiawaye, Badiène Amsatou vaquait à ses occupations et soudain, son téléphone sonne. Elle regarde et voit un numéro inconnu mais elle décroche quand même

L'inconnu : « Allô ! Êtes – vous Amsatou Diallo ? »

Badiène Amsatou : « Oui ! C'est bien moi qui est – ce à l'appareil ? »

L'inconnu : « je suis l'ainée de Pa Djiby et c'est Ousmane Diallo qui m'avait donné ce numéro. »

Badiène Amsatou : « Ah d'accord je vois est ce qu'il va bien ? »

L'inconnu : « Je suis vraiment navré votre petit – frère a rendu l'âme »

Badiène Amsatou se laisse s'asseoir par terre, le cœur meurtri par cette perte, la perte de son petit – frère elle sentit de la tristesse, de la colère, de l'amertume et de la mélancolie l'envahir et elle céda à cette pression et hurla « WOUY YEGUAM YOOOO MIGNAM YEKHI » (Oh Mon Dieu !!! Mon petit – frère est parti).

Marème qui était entrain de dormir sursauta à l'entente de ses hurlements elle sort de sa chambre et trouve sa mère allongeait au sol et le visage en larmes.

« Maman ! Qu'est ce qu'il y a ? » Lui questionne Marème

Aucune réponse et Marème insiste jusqu'à que sa mère la regarde puis l'annonce

« Ton oncle Ousmane est mort »

Marème la toise du regard comme si elle n'avait pas bien entendu et sa maman lui répéta l'information et d'un coup elle court vers sa chambre en pleure.

Elle s'en voulait et se culpabilisait pas pour la mort de son oncle mais plutôt d'avoir abandonné Abdoul au moment où il avait le plus besoin d'elle. Elle avait pitié de ce dernier sur sa souffrance déjà subir une rupture de sa relation amoureuse et là maintenant perdre un être cher c'est trop dur à encaisser et elle se met à sangloter de plus belle.

Des minutes se sont écoulées après l'annonce de cette triste nouvelle, Badiène Amsatou avait tellement pleuré qu'on apercevait ses cernes mais elle se ressaisit et se rappela de ce verset « Koulou nafssin zah yi hatil mawti » (Tout être goûtera à la mort). Elle prend son téléphone et compose le numéro de son mari afin de l'informer hélas elle tombe sur sa boîte vocale alors elle appelle ses deux filles pour qu'elles le rejoignent à Pikine.

Le médecin a terminé son diagnostique et est sorti de la chambre du défunt Ousmane, il se dirigea vers le groupe où est assis le fils aîné de Pa Djiby et lui remit un papier. Ensuite il demande à voir le fils de Pa Ousmane et on lui indiqua.

Le médecin : « Toutes mes condoléances mon fils ! Que l'âme de ton père repose en paix »

Abdoul qui était toujours en pleure lui répondit au bout de l'effort

« Amine et qu'Allah te rétribue »

Et sans plus tarder l'imam et les voisins du quartier procèdent à la préparation du corps, il fut amener à la morgue de la mosquée afin d'accomplir les recommandations de notre religion.

Badiène Amsatou arrive pile au moment où les laveurs ont terminé, ils furent autorisés elle et Abdoul à voir une dernière fois le visage de Pa Ousmane, elle entre en première suivi d'Abdoul toujours en larme et ce dernier sortit systématiquement.

Elle regarde le visage de son petit – frère et commence à parler avec lui

« Oh Ousmane, tu es parti sans que je puisse savoir ce que tu voulais dire par si seulement je connaissais la vérité, tu es parti en emportant ton secret dans ta tombe. Qu'importe nos différents je te pardonne et je prie Dieu qu'il t'accueille dans son paradis » et il embrasse le front de son défunt petit –frère avant de couvrir son visage du linceul puis sortit en pleure.

Le corps fut sorti et placé vers la Qibla en guise de faire la Salat al janaza (la prière mortuaire), les gens s'alignent tous par rangés derrière l'imam qui commence son sermon.

L'imam

Inalilahi wa ina ileyhi razi houne (c'est en Allah que nous appartenons et c'est en lui que nous retournons), quoiqu'on puisse faire dans la vie, nous serons tous dans cette position comme l'est Ousmane Diallo. Alors s'il a œuvré pour la bonne cause, nous prions qu'Allah le fasse encore miséricorde mais si c'est le contraire nous le présentons bien ligoté devant notre seigneur et nous lui diront voici la personne qui t'a fait du tord. Et Allah est Rafouroune Rahim (Pardonneur), avant de poursuivre si quelqu'un a une dette envers Ousmane et vice versa rapprochez – vous de son fils ou du fils aîné de Djiby, maintenant passons à la salat al janaza.

Elle comprend quatre takbir et il n'y a pas de prosternations, ni d'inclinaisons et ni d'appel à la prière :

- 1e Takbir : réciter la Fatiha

- 2e Takbir : prier sur le prophète (PSL)

- 3e Takbir : implorer Allah pour le mort

- 4e Takbir : faire une invocation et puis le salam

« Bismillah !!!!!! Allahou Akbar !!! »

A la fin, Pa Ousmane est amené au cimetière de Pikine où il sera enterré au près de la tombe de ses parents. « Repose en paix Papa !! » fut le dernier message d'Abdoul.

Dans la maison funéraire, les gens présentent leurs condoléances à la famille du défunt, les uns s'activent sur la préparation du repas et les autres assises en petit groupe papotent sur la politique et divers sujets sans se soucier de leur environnement.

Après quelques heures, ceux qui se sont rendus à l'enterrement reviennent dans la demeure de feu Ousmane. L'imam et ses compagnons présentent leurs condoléances à la veuve Aïssatou et s'acquittent de faire un petit rappel sur le public.

L'imam prend la parole.

« Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Non ! Je jure par le jour de la résurrection ! Mais non ! Je jure par l'âme qui ne cesse de se blâmer. L'homme pense – t – il que nous ne réunirons jamais ses os ? Mais si ! Nous sommes capables de remettre à leur place les extrémités de ses doigts ! Mais l'homme veut nier ce qui est devant lui. Il demande : « A quand le jour de la résurrection ? »

Lorsque la vue sera éblouie, et que la lune s'éclipsera, et que le soleil et la lune seront réunis, l'homme dira en ce jour – là : « Où y a – t – il un lieu de refuge ? »

Non ! Il n'y a pas de refuge ! C'est auprès de ton Seigneur qu'en ce jour – là est le lieu de séjour fixe ! L'homme sera informé ce jour – là, de ce qu'il aura avancé et de ce qu'il aura remis à plus tard. Mais l'homme sera un témoin oculaire contre lui – même, même s'il présente ses excuses. Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation. En vérité, c'est à nous de le réunir et de le dire ! Et lorsque nous le lisons, suis en la lecture (ô Mouhammad) ! Et ensuite, c'est à nous de l'expliquer. Mais quoi ! Vous aimez plutôt la vie éphémère, et vous négligez l'au – delà ! Ce jour – là, il y aura des visages resplendissants qui regarderont leur Seigneur ! Et en ce jour – là, il y aura des visages assombris ! Tu penseras qu'une grande calamité leur est arrivée !

Mais non ! Lorsque l'âme viendra dans la gorge, et qu'on dira : « Qui peut l'ôter de là ? ». L'homme pensera que c'est l'heure du départ, et la jambe s'enlacera à la jambe ! En ce jour – là, la poussée sera vers ton Seigneur !

Car il ne donnait pas d'aumônes et ne priait pas, mais il disait que c'était un mensonge, et il se détournait ! Puis il se tournait vers les siens, et marchait avec jactance ! Malheur à toi, et malheur à toi ! Encore une fois, malheur à toi, malheur à toi !

L'homme pense – t – il qu'il sera laissé libre ? Ne fut – il pas à l'origine une goutte émise de sperme ? Ne fut – il pas ensuite un grumeau de sang dont Allah le créa et qu'il façonna ?

Et il forma de lui des paires, mâle et femelle ! N'est – il donc pas capable de ressusciter les morts ? » (Sourate 75 Al Qiyamah).

Et c'est ainsi que l'imam clôture son sermon envers les personnes réunies et prie pour le repos de l'âme de Ousmane en faisant Fatihas + 11 Likhlass.





Je réitère mes humbles excuses auprès de vous mes chers fidèles lecteurs et chères fidèles lectrices. Tout en supposant que vous puissiez me pardonner pour cette longue attente, je vous promets de ne plus tarder à publier incha'Allah et prie qu'Allah vous fasse miséricorde à vous tous.

Que pensez – vous de cette partie ? Commentez, partagez, aimez et surtout n'oubliez pas de votez. Je vous remercie infiniment sur ce on se donne rendez – vous pour une nouvelle partie. 
"Bon magal à toute la communauté"

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