Chapitre 7
Depuis combien de temps était-il ici ? Il n'en savait rien mais, le matelas est si confortable que rien, aucune alerte ne pourrait le faire bouger. Magnus lui caresse ses cheveux, lisant un livre en latin, puis souffle avant de tourner son regard vers le jeune homme. Le tic-tac incessant de l'horloge a fait maintenir le sorcier qui aurait bien voulu dormir également.
--Rappelle-moi Alexander, de déplacer cette horreur, hors de ma chambre. Le bruit en est juste désagréable, je n'ai pas pu dormir.
--Depuis combien de temps es-tu réveillé ? Pourquoi ne pas l'avoir fait pendant que je dormais ?
--Pour répondre à ta première question, ça fait 2h30 que tu dors. Et la deuxième, j'aurais du faire un claquement de doigt, ce qui j'en suis sûr, t'aurais réveillé et hors de question de ma part de te faire ça. Je ne suis pas comme ta mère. C'était sensé être de l'humour mais, Alec baisse la tête honteusement. Je suis désolé, je n'aurais jamais dû dire ça.
--Ce n'est pas ta faute. J'ai toujours du mal avec ce terme qui la concerne. C'était quoi ton livre ? Il change de sujet rapidement, pour ne pas partir tel un sauvage pour se réfugier dans la salle de bain de Magnus.
/C'est bien la première fois qu'une personne si adorable s'intéresse à moi, ça me fait chaud au cœur.../
--Eh bien, c'est un livre ancien, de magie pour être exacte. Magnus observe le jeune homme qui se redresse ne comprenant pas pourquoi il devrait lire un livre sur la magie.
--Je ne comprends pas trop. Es-tu obligé de lire un de ces livres ? À quoi cela sert-il ?
--Tout simplement qui m'arrive parfois d'oublier certains tours et c'est toujours mieux de s'en rappeler pour ne pas faire d'erreur. Et puis, aussi, ça aide à réviser le latin.
Dans un geste incertain, Alec pose sa tête sur l'épaule de Magnus, refermant les yeux. Depuis plusieurs années, il ne s'était jamais senti aussi en sécurité. Avec les horreurs qu'il a vécu, les coups qu'il a reçu, les insultes désagréables. Au côté de Magnus, c'était différent, moins de peur l'entoure, l'amour est... magique à ses côtés.
--Magnus, je me sens bien avec toi... Même si, ça ne fait pas longtemps. Être ici, me rassure entièrement, j'ai l'impression d'être comme chez moi...
--C'est ça que j'aimerais te faire ressentir. Plus de peur, ni de souffrance, tu mérites de vivre dans le bonheur, dans la joie et si j'arrive à te faire sentir ces émotions, c'est que je fais bien mon "travail". Sans se retenir, Alec sourit avant de se pencher pour embrasser Magnus sur la joue, avant qu'un bruit de téléphone stoppe le geste d'Alexander.
– Magnus... Je suis désolé, je vais devoir y aller. Les missions m'appellent avec enthousiasme. Avec un soupire d'exaspération, il se relève, met sa veste qui est sur une chaise de la chambre et se retourne vers l'homme en qui des sentiments explosent. Et euh... N'oublie pas ce que nous avons parlé.
^Qu'ai-je fait pour mériter quelqu'un comme lui ? Dire que ça ne fait que peu de temps que nous sommes en... "Couple". Je crois que c'est la première fois que je peux me le dire à moi-même, quelle sensation étrange.^
– Et maintenant que tu me dis, je me demande pourquoi j'ai accepté de faire ça. En aucun cas, je dis que c'est mal mais, le mieux serait peut-être de le dire pour être tranquille. De plus, j'ai peur de te faire du mal en faisant des gestes inapproprié à ton égard. Avec grâce, Magnus s'assoit sur son canapé, observant le magnifique ange en train de chercher ses mots.
– Magnus. Doucement, Alexander s'asseoit devant le sorcier, qui se penche en avant. Pour nous deux, ça va être dur, j'aurais envie de te toucher, de te sentir près de moi mais, à cause de l'Enclave tu risques de te faire tuer. Ce que je veux vraiment c'est tout le contraire, je veux profiter au maximum de toi, de ton âme mais... On ne peut pas le faire librement...
/Bordel... Pourquoi suis-je tombé dans une merde pareil ? De base, je n'aurai jamais levé le petit doigt dans mes anciennes relations. Alors que maintenant, j'ai envie de tout faire pour qu'il soit heureux. Quelle différence !/
– Dis... Magnus, ça te dit qu'on se voit ce soir, après le repas ? Dans ses pensées, le sorcier sursaute, faisant contracté ses pectoraux devant les yeux d'Alec.
^Euh... Ne pas exploser, ne pas exploser ! Tout va bien, cher cerveau tu dois tenir ! Bon sang... Que m'arrive-t-il ? Quelle est cette sensation au creux de mon estomac ? Pourquoi mon bas ventre chauffe ?^
– Pardon, Alexander tu disais ? Chaque fois que Magnus prononce son nom entier ainsi, des frissons parcourent son corps.
– S-Si tu veux... O-On peut se voir ce soir, après mon dîner à l'Institut. Enfin... J-Je veux dire... Avec ses bégaiements et ses joues rouges, aucun mot correct arrive à passer sa bouche.
– Si je veux ? Évidemment Alexander que tu peux venir chez moi, cette maison est tienne maintenant. Tu peux venir à n'importe quelle heure de la journée, de la nuit. Content de la réponse de son sorcier, Alec s'avance pour l'embrasser, pour le remercier d'être aussi compréhensif. Malheureusement, un appel coupe le mouvement, que le chasseur termine en donnant un léger baiser.
– Si j'ai reçu une notification, plus un appel c'est que je suis dans la merde... Alec soupire en se replaçant mieux sur le matelas. Aucun des deux hommes semblaient vouloir bouger de cette chambre. Pourtant Magnus est le premier à faire le mouvement, attrapant le poignet d'Alexander pour le mener vers la porte. C'est une façon délicate de me dire de partir.
– Non, ce n'est pas ça ! Rigole Magnus en retournant Alec. Tu sais tout aussi bien que moi, qu'arriver en retard dans une telle institution n'est pas bien vu. On va te demander : où tu es partie ? Avec qui tu as batifolé ?
– Tu as raison... Du coup, j'y vais, à ce soir Magnus.
– À ce soir beau Néphilim. Chuchote le sorcier en embrassant la joue, devenue, rouge du chasseur.
À peine avait-il quitté l'appartement, qu'il sentait son estomac se tordre. Pas d'une douleur insurmontable, impossible à supporter, juste d'une sensation. Une sensation d'avoir envie de revoir ce beau sorcier, le plus rapidement. Quelques chasseurs d'ombres qui veillent de nuit, croisèrent Alec. Son regard était différent, plus brillant, plus heureux.
^Wow, je n'ai jamais senti une sensation de "liberté" aussi jouissive. Être avec Magnus m'a permis de me délivrer, il m'a permis de voler alors que je n'en avais pas le droit. Nous sommes en couple.^
Étant dans sa bulle, Alec ne faisait pas attention aux autres, trop occupé à se souvenir du merveilleux moment passé avec Magnus. De ce qui pouvait voir, c'est qu'aucune attaque de démon est à déplorer. Tant mieux, ça va lui permettre de se poser un tas de question et de sur-analyser...
^Sur-analyser quoi au juste ? Ce n'était qu'un bon moment et qui va se répéter plusieurs fois dans ma vie j'espère, avec la même personne. De toute façon, je sur-analyse jamais... Bizarrement, je ne me crois pas trop là...^
Sauf qu'une certaine personne va le déranger. Cette personne sautille dans toute sa chambre, attendant qu'Alec dise quelque chose.
– Izzy ? Depuis quand tu es dans ma chambre ?
– Depuis assez longtemps ! Alors dis-moi ! Un simple sourire de la part d'Alec est la voilà transformer en kangourou, criant de joie. Je suis tellement contente pour toi ! À quand le mariage ? À quand les enfants ? Devant le visage choqué de son grand frère, Isabelle se calme. Je plaisante, enfin...
– Izzy... !
– Oh c'est bon, j'arrête, mais comprend-moi. Vous venez à peine de vous trouvez, de vous mettre ensemble, il est normal pour moi de te taquiner. Soudainement, Isabelle se met à hurler de joie, qu'Alec arrête en mettant sa main sur sa bouche.
– Ne fais pas autant de bruit Iz, bon sang ! Je ne veux pas que tout le monde nous entendent. Écoute, j'aimerai que tu gardes cette nouvelle pour toi, d'accord ? C'est à moi de le dire à Jace et Clary, donc s'il te plaît, calme-toi. Isa hoche la tête, signe qu'elle se calme. Merci, va les rejoindre d'ailleurs, je vais prendre une douche.
– Pas de problème, je te laisse, bonne douche, Alec ! Elle sort de sa chambre, toujours aussi joyeuse, tapant même des mains.
Alors qu'il allait rejoindre sa salle de bain, quelqu'un entendre dans sa chambre, sans toquer, sans dire son nom. Jace y entre, un énorme sourire sur son visage, aurait-il compris ? Avec quoi ? Izzy lui aurait déjà dit ? De plus, les yeux d'Alec sont si brillants que c'est difficile de ne pas les voir.
– Ne sur-analyse pas, je le sais sans que tu es besoin de me le dire. En plus, j'ai vu Isa sortir, tout contente de ta chambre, j'ai vite compris. Et sans oublier que nous sommes Parabataï, je peux sentir à quel point tu es heureux maintenant. Sache que je suis fier de toi, de tout ce que tu as accomplie. Bon, je crois que tu allais faire un truc qui ne regarde que toi, alors je vais te laisser tranquille.
– Je vais juste aller me doucher.
– Oui, bien sûr mais, je peux sentir cette tension sexuelle qui est au fond de toi.
– Q-Quoi ? Jace mais...
– Bonne "douche"
Sur ses mots pleins de sous-entendus, Alec rouge comme une tomate si dirige enfin dans sa douche. L'eau chaude coulant son dos, une sensation de bien-être traverse son échine. En étant propre et habillé, il sort de la petite pièce, revigoré.
– Tiens, mon chéri, on sort de la douche ? Cette voix... Cette voix si désagréable.
– Maryse sort de ma chambre ! Tu n'as rien à faire ici ! De toute ses forces, Alec lui crie dessus, espérant de tout cœur que ceci fasse quelque chose, que ça la fasse partir.
– Il est vrai que j'ai promis à ton père de te laisser tranquille, pourtant tu mérites une bonne leçon. Surtout quand tu m'as parlé, tu te rappelles ? J'espère bien que tu t'en rappelles parce que tu sais pertinemment que tu vas le regretter. Par réflexe, Alec se met en position d'attaque prêt à se défendre. Tu crois sincèrement que tu vas pourvoir faire quelque chose ? L'Institut est à mes pieds, il me suffit d'un claquement de doigt pour te nommer traite, te faire retirer tes runes, ta place de chasseur d'ombre et t'envoyer en exil. Alors franchement, maintenant que tu y réfléchis, tu crois pouvoir me faire quelque chose ?
– Non... Je ne peux rien faire...
– Bien ! Elle décide de s'approcher, de plus en plus d'Alec qui est terrifié.
^Que Raziel est pitié de moi. Que quelqu'un, n'importe qui vienne me sauver^
Bonjour, tout le monde, désolé de mon absence, je suis tombée malade durant la première semaine après mon retour en France et j'ai eu des douleurs horribles d'estomac. (Ouais 😀😂. Je raconte tellement ma vie.) Enfin bref, il est enfin là, les autres arrivent, laissez-moi encore un peu de temps pour que je les termine.
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