Chapitre 13
—Ah ! Putain de merde ! Hurle Alec, de la sueur coule sur le haut de son torse, de légère larmes de le coin de ses yeux.
Un corps était très près de lui, sur le côté, se reposant paisiblement. Il était tout simplement dans le lit comme il y a quelques heures, sans aucune douleur. Ses habits sont sur une chaise près du lit. Puis, son visage rencontre celui qui l'avait abandonné dans son cauchemar, gisant sur le sol. Il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder incrédule.
—Alexander tout va bien ? J'ai comme l'impression que tu es perturbé...
— Ce n'est pas une impression. Répond-il froidement sans vraiment sans rendre compte.
—Raconte-moi, ça peut te faire du bien de raconter ce qu'il s'est passé dans ton cauchemar. Qui sait, je peux même t'apaiser. Un claquement de doigt et ton corps sera relaxer, sans aucune pression ni aucune douleur musculaire.
— Au début, je ne me rendais pas compte que c'était un cauchemar. Dévoile-t-il en prenant la main de Magnus jouant ensuite avec ses doigts. Tout avait l'air réel. Ça m'arrive parfois de marcher, de prendre l'air, pour réfléchir à ma vie. J'étais arrivé près du pont de Brooklyn, je regardais le fond, la légère eau, la brume... Sauf qu'on m'a poussé, je suis tombé et tu es apparu en face de moi. J'ai cru que tu allais m'aider pour la souffrance que je ressentais mais, tu t'es juste moqué de moi : tu voulais que je me marie avec Lydia, que tu ne m'aimais pas, que tu ne voulais plus jamais me croisait que ce soit au paradis ou en enfer... Et je me suis réveillé ici...
— Alexander... Sache que que tu as gigoté toute la nuit, je ne pensais pas que tu allais dormir jusqu'au lendemain. J'ai essayé de t'apaiser mais, en vain. Je t'assure que je n'ai rien dit. Pourquoi voudrais-je ça ? Ne plus te voir ? Tu es une pierre précieuse pour moi. Je préfère te garder précieusement pour moi et te mettre en sécurité. Sous les mots de Magnus, Alec se met dans ses bras pour se sentir apaiser.
—Je suis désolé... Je ne voulais pas mal te parler... Magnus secoue la tête avant de prendre le visage d'Alec entre ses mains et lui embrasse ses lèvres. Quelle heure est-il ? J'ai quand même dormi une journée entière.
—À croire que tu es un chaton. Rigole Magnus en tournant son regard vers son téléphone. Il est 3 heures du matin. Si tu le souhaites rendors-toi et je ferais en sorte de t'apaiser au maximum. Montre-t-il en claquant des doigts dont la lueur bleue apparaît entourant sa main remplie de bijoux.
Alexander secoue la tête négativement, ne souhaitant pas se reposer plus. Il ne pensait pas qu'il pouvait dormir aussi longtemps. Peut-être que la journée qu'il a passé hier, plus sa sœur qui s'inquiète a eu raison de son faible état. Dans un geste, il fait comprendre à Magnus qui a besoin de lui à ses côtés. Pendant quelques heures, Alexander et Magnus ne font que parler, parfois le sorcier utilise sa magie pour apaiser le chasseur d'ombre qui ne s'est jamais senti aussi bien. D'autres fois, ils s'amusent à se chamailler pour un ou pour un non pour ensuite se prendre dans leurs bras. Ils se lèvent au bout de quelques minutes, il est 8 heures, ils soupirent et traversent le salon pour se prendre tous les deux un verre d'eau. Soudainement quelque chose chatouille la jambe d'Alexander qui baisse son regard pour trouver une boule de poil, il se baisse pour caresser le pelage et l'animal se met à ronronner avant de sauter sur Alec pour qu'il le prenne dans ses bras.
— J'ai comme l'impression qu'il t'apprécie Alexander. Pourtant ce n'est pas un chat qui montre son affection rapidement. Bon ! Dit-il en claquant ses mains entres elle, faisant sursauter le chat qui saute hors des bras d'Alec.
/Bien fait, aller ouste sale félin ! Ce magnifique homme est mon petit-ami pas le tien !/
—Tu veux manger quelque chose avant d'aller à l'institut ? Reprend Magnus avec un léger sourire narquois qu'Alexander ne remarque pas.
—Je veux bien manger quelque chose avant de partir parce que je sens que je ne vais pas réussir à tenir la cuisine d'Izzy encore une fois. Doucement il s'approche du sorcier avant de le prendre dans ses bras, cachant son visage qui devient rouge. Je peux te poser une question ?
— Tu l'as déjà fait mais vas-y recommence ! Sourit Magnus.
^Tu ne m'aides pas, mais vraiment pas...^
/Ne me parle pas ce qu'on a fait hier même si je dois te parler de ça mais que je ne sais pas comment faire. Je sens une légère, grande panique montait en moi. Mayday, Mayday, nous avons un problème.../
—Ce qu'on a fait hier soir... Commence timidement Alec.
/Eh merde.../
— Est-ce que ça signifiait quelque chose pour toi ? Enfin je veux dire...
—Bien sûr que ça signifiait quelque chose pour moi. Ce n'est pas anodin. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne Alexander. Ça fait tellement longtemps que je m'enfermais comme une coquille. Après, si tu souhaites, on peut ralentir, nous ne sommes pas obligés d'aller aussi vite.
—Magnus, le rythme que nous avons me convient parfaitement. C'est un début que j'aime bien. Il est vrai que c'est un peu tôt pour faire le grand saut mais, plus tard ça ne me dérangera pas de le faire. Surtout si c'est avec toi. À ses mots, le sorcier embrasse la joue du chasseurs.
Ensuite Magnus parti donner de la nourriture à son chat qui lui miaule dessus et l'homme répondit : "Miaou toi-même !" Puis il fait apparaître de la nourriture sur la grande table du salon : un magnifique petit déjeuner luxueux à la française.
^C'est quand même bizarre qu'il arrive à faire apparaître tout ça. Même si ça existe, ça me semble légèrement étrange...^
— Attends une minute... Parle suspicieusement Alec en regardant la table remplie de bonne chose.
—Je pense que tu as deviné : ne dis pas que la nourriture qui apparaît viennent des magasins, restaurant gastronomique, hôtels, bar, etc... S'il te plaît, je tiens à ma petite vie. Rigole Magnus en entendant un rire de la part d'Alec.
—Ne t'inquiète pas pour ça, je ne dirais rien. Tu as surtout trop la flemme de te faire à manger. Sans prendre des pincettes, Magnus hoche la tête et approuve les dires de son petit-ami. Et tu le nies même pas en plus. Dernière question : as-tu fait la même chose lors de notre premier rendez-vous ? Quand nous étions sur l'herbe ?
/Qu'est qu'il est perspicace cet homme. En plus d'être beau, il est très intelligent... Je ne suis pas du tout objectif !/
— C'est vrai, je l'avoue Alexander. Le soir de notre premier rendez-vous, j'ai pris la nourriture d'un grand chef étoilé ainsi qu'une nappe dans un magasin.
— Et rassure-moi tu mets de l'argent de côté pour les avoir pris ? Demande naïvement Alec en zieutant sur la belle nourriture.
— Et puis quoi encore ? Je ne vais pas perdre mon argent pour eux. Ce ne sont que des humains, s'ils y ne sont pas contents, ils n'ont qu'à refaire. Hausse-t-il des épaules avec un large sourire.
— Je devrais vous arrêtez pour ça, monsieur le grand sorcier de Brooklyn.
— Tu n'oserais pas chasseur d'ombre.
— Bien sûr que si, pour qui me prenez-vous ?
— Pour une personne qui est irrésistiblement beau.
Avec un grand sourire, les deux hommes se rapprochent pour se serrer dans leurs bras et s'embrasser comme si leurs vies en dépendaient. Leurs sourires, leurs rires dans le baiser le rend brouillon mais, tellement agréable pour eux. Ils ont l'impression d'être dans un autre monde. Un monde bien plus beau, bien plus facile que ce qu'ils vivent à l'extérieur. Le téléphone d'Alec sonne : sa sœur l'appelle mais, il n'a pas le temps de décrocher qu'elle envoie un message : « Viens vite à l'institut, c'est extrêmement important ! » Si ça concerne Maryse, il n'a pas vraiment envie d'y faire attention alors, il l'ignore pour embrasser à nouvelle fois les lèvres de Magnus.
— Bon, chasseur d'ombre, ce n'est pas que je n'ai pas envie de t'embrasser, loin de là mais, je sais que ta sœur est très à cheval quand tu ne lui réponds pas ou quand tu ne vas pas la voir. Je te fais un portail beau néphilim ?
Sans demander confirmation, Magnus fait le portail avant de se tourner vers Alexander qui le regarde comme s'il y était la septième merveille du monde, des étoiles dans les yeux.
— Oui, que se passe-t-il ? Qu'ai-je fait de mal ? Demande-t-il en s'approchant de lui de quelques pas afin de passer ses bras sous sa veste en cuir.
—Non, Magnus tu n'as rien fait de mal, je suis juste émerveillé, impressionné par ta magie. Elle est tellement splendide. Ses mains caressent les bras encore voyant de Magnus et le regarde dans les yeux.
/Chaque fois qu'il me dit ce genre de phrase, il me regarde dans les yeux, comment ne pas craquer comme ça ?/
— Dis-moi Alexander, depuis que tu me connais, tu es impression par ma magie ? Chaque personne à qui, il avait fait découvrir sa magie le considérait comme un monstre.
— Bien sûr Magnus, dans le bon sens du terme. Je ne sais pas pourquoi mais, j'aime tellement ta magie, elle est douce et apaisante. Quand tu l'utilises j'ai l'impression que c'est un flocon, un cocon ou on s'y sent bien. Tu sais, j'ai rencontré plusieurs sorciers et sorcières à Idris avant que ça devienne compliqués pour eux d'y être. Leurs magies n'étaient pas si douces, pas si majestueuse que la tienne. Alors, oui, je suis à chaque fois impressionné quand tu l'utilises parce que je me sens en sécurité avec toi. Sans réfléchir, Magnus avance son visage pour poser ses lèvres sur celles d'Alec qui ferme les yeux.
— Je... Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi beau Alexander, merci. Alors, qu'ils allaient s'embrasser une nouvelle fois, le téléphone de son demi-ange sonne à nouveau. Oh pitié, je vais détruire ton portable, à chaque fois, ils détruisent nos moments. Je commence en avoir marre moi ! Rigole Magnus en posant sa tête contre la poitrine du chasseur d'ombre.
— S'il te plaît, ne fait pas ça. Aucun des téléphones que j'ai ne tiennent, au maximum ils tiennent deux jours voire moins. Déjà lui, c'est un record, ça fait une semaine que je l'ai. Il décroche. Allô ? Pas la peine de me crier dessus Izzy, Magnus m'a fait un portail alors... Arrête de crier comme ça bon sang ! Je fais ce que je peux ! J'arrive Izzy, j'arrive... J'ai dit que j'arrivais putain ! Rageusement, il raccroche en mettant son téléphone dans sa poche.
— Dépêche-toi de rentrer dans le portail avant que ta sœur fasse une syncope. Alors qu'Alexander entrait dans le tourbillon jaune créait par Magnus, il sentait une main mettre quelque chose dans sa veste : une clé ?
— Magnus ? Qu'est-ce que c'est ?
— C'est une clé ? Ça ne se voit pas ? Se moque-t-il gentiment en lui prenant la main. Je ne veux plus que tu toques ou sonnes chez moi. Tu es chez toi mon ange.
— Merci beaucoup.
Avec un dernier baiser, Alec rentre dans le portail et il se retrouve devant l'institut. Heureusement que c'est Magnus qui s'occupe des protections sinon des chasseurs d'ombres l'auraient accueilli d'une terrible façon. Alors qu'il rentre pour échapper au froid de l'extérieur, une furie brune lui saute dessus, les larmes aux yeux.
— Quand je t'appelle une première fois et que par la suite je t'envoie un message pour te dire que c'est important. Tu dois venir tout de suite, sans perdre de temps avec ton couple ! Crie-t-elle en le prenant par le col et en le secouant. Tu comprend ça ? Tu dois venir tout de suite ! Ses larmes ne se retiennent plus, elles tombent abondamment sur son visage pâle.
— Je suis désolé Izzy, je pensais que c'était pour autre chose... Je m'excuse... Que se passe-t-il ? Raconte-moi tout s'il te plaît. Il prend sa sœur dans ses bras, sentant ses sanglots contre lui.
— C'est... C'est Max... J'ai trouvé du sang dans la chambre... Dans la chambre de Max... Elle relève son visage rempli de larmes pour regarder Alec. Max a disparu...
Bonjour, Bonsoir, voici le chapitre, je pense que c'est simple de deviner qu'Alec a fait un horrible cauchemar dans le précédemment chapitre vers la fin. Trop simple à deviner 😁. J'espère que vous avez devinés dès le début et qu'il vous a plu. À la prochaine les gens. Kiss.
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