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Chapitre 6



Aller, petit coin "le saviez-vous", c'est cadeau!

J'ai entendu les médecins parler d'une technique qui révèlerait la capacité d'un patient comateux à ressentir la douleur ou non... Petite explication: certains endroits du corps humains sont très sensibles. Quand les patients sont dans le coma, les médecins doivent vérifier régulièrement s'ils sentent la douleur, histoire de savoir à quel stade en est le coma. La peau sous les ongles est l'un de ces parties sensibles! Pour les femmes, en général, on pince les tétons. Pauvres femmes... Je les plains! Encore heureux qu'ils fassent cette technique perfide à travers les vêtements!

 Chez les hommes on peut le faire, mais c'est moins douloureux... Ce qui le serait vraiment, c'est que l'on me donne un coup dans... L'entre jambes. Cependant, je n'ai pas entendu les docteurs parler d'une telle méthode... Et j'espère qu'ils ne le feront jamais...

Le truc c'est que... Je ne peux toujours pas bouger, pas même le petit orteil! Donc, comment vont-ils savoir si j'ai mal alors que  je ne réagis pas? Cela veut dire que s'ils me font ça régulièrement, je vais souffrir le martyr!! Je préfère réfléchir à tout ça plus tard... Autant ne pas me torturer l'esprit avant l'heure!

Ce jour là, je fis un rêve étrange. Je rêve régulièrement, il le faut bien.

Dans mon rêve, Sara avait demandé la permission de me promener dans le petit jardin de l'hôpital... On m'avait donc placé sur un fauteuil roulant. Je me souviens bien de cette douleur aiguë qui avait parcouru tout mon corps, des pieds à la tête, lorsqu'une secousse ébranla le fauteuil, sur le trajet. Le rêve m'avait alors parut si réaliste...

Dès la porte extérieure franchie, j'avais ressenti un petit vent frai s'engouffrer sous la couverture qui avait été placée sur mes genoux. J'entendis tout de suite le vacarme des ventilateurs, alors qu'ils paraissaient probablement doux aux oreilles des autres...

-Nous sommes à l'ombre, tu ne devrais pas avoir chaud... avait déclaré Sara.

Je me souviens qu'il faisait chaud. C'était extrêmement agréable, pour moi qui restais enfermé dans la même pièce tous les jours, où l'on pouvait sentir la légère brise d'une climatisation.

-Tu ne vas pas me croire, mais il est magnifique ce jardin Il y a plein de fleurs et elles sentent magnifiquement bon!" s'était exclamée Sara en accélérant la marche.

J'avais été forcé de la croire, puisque je ne pouvais pas sentir leur odeur malheureusement... Le masque respiratoire m'en empêchait. Sara avait alors eut l'amabilité de me décrire les différentes senteurs enivrantes qui nous côtoyaient. Alicia, l'une des premières infirmières qui s'étaient occupées de moi, nous accompagnait pour veiller au grain.

Je ne me souviens plus exactement du temps qu'il s'était écoulé depuis notre arrivée au jardin, mais je me souviens qu'Alicia nous avait dit, après un appel sur son téléphone:

-J'ai une urgence et je ne peux plus vous surveiller... Il va falloir rentrer. 

À nouveau, le fauteuil roulant s'était mis en route. Je me souviens être passé sur une surface en pente... J'avais alors entendu des voix approcher et parler avec Alicia. Ennuyée après seulement quelques secondes, Sara s'était mise à faire rouler le fauteuil d'avant en arrière. La catastrophe ne tarda pas à arriver... Elle avait lâché la poignée dans un faux mouvement et le fauteuil s'était mis à dévaler la pente, prenant de plus en plus de la vitesse. La frayeur que j'avais alors ressenti... À mon "réveil", j'avais été heureux de constater que ceci n'était pas la réalité.

-Arrêtez-le! Vite!! s'étaient exclamés les aides soignants ainsi que Sarah, en proie à la panique.

Je me souviens m'être alors comparé à un voleur en entendant cette phrase... Et d'avoir ressenti l'horrible sensation d'apesanteur me comprimer le ventre. Plaqué tout contre le dos de mon siège, j'attendais mon sort, résigné.

Avant que l'inévitable se présente à la porte, l'on m'avait rattrapé miraculeusement... C'était Sara. Je me souviens avoir pensé "merci ma vieille, je te revaudrais ça". Avant de me réveiller en sueur.

Quel drôle de rêve! Immature et absolument pas réaliste. Aucune personne censée n'aurait permit à Sara de me promener dans le jardin alors que je suis dans le coma!

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