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Chapitre 1

-Mathis!

Un grand coup sonore à ma porte me fit sursauter. Le bruit sourd du bois alla continuer son ignoble mélodie dans ma chambre, en écho.

-MATHIS!

Mon père m'appelle.... Il "toque" à la porte depuis un certain temps déjà. Je sais que si je lui ouvre, je me ferais frapper. Comme d'habitude...

Je restai prostré sur mon lit. Depuis quand je qualifie ces horreurs comme étant des gestes de mon quotidien? Moi même, je ne m'en souviens plus..

-Tu te fous de moi ou quoi? RÉPONDS!

Sous sa colère, les coups se firent plus violents... Si fort que j'eus peur que la porte ne tienne plus très longtemps. Mais je n'ose pas bouger de mon lit et rabat la couverture sur moi. Comme si elle pouvait me servir de bouclier... Inutile. Oh... Mon pouce saigne. Je l'ai trop rongé.

-Tu es une honte pour moi en tant que fils!

Mon nom est Mathis.

-Merde... soufflais-je.

Et je ne suis pas sorti de ma chambre à part pour aller faire les courses, manger et aller aux toilettes depuis un an maintenant.

Comment est-ce que ça a commencé?

C'était un jour de soleil... Tout le monde se réjouissait car il avait plu toute la semaine durant. Mais j'étais seul. Alors que les cours étaient terminés pour la journée, je m'étais mis à marcher, pour rentrer chez moi. Toutefois, dans une petite ruelle, un petit groupe de lycéens me réceptionna. Je les connaissais bien. C'était eux qui étaient responsables de mon enfer. C'étaient mes bourreaux.

Liam, le "chef" de la bande venait juste de me jeter à terre comme si je n'étais qu'un mouchoir usagé. Au passage, j'avais cogné des poubelles et avais renversé les détritus qu'elles contenaient. J'avais mal au dos, mais ce n'étais rien comparé à ce qui m'attendais.

-Qu'est-ce que tu regardes fils de pute? me demanda Liam, son pied sur mon visage.

Oh s'il savait comme j'avais envie de lui fermer sa gueuler à celui-là.... Mais je suis trop faible... Je suis inutile. Désespérément inutile. Je passe ma main sur mon visage et qu'est-ce que je vois? Du sang... La douleur me revint alors en pleine face. Jusque là, j'en avais fait abstraction, trop perturbé par ce qui m'arrivait. Cependant, comment oublier les élancements lancinants traversants ma peau, du nez aux pommettes? Je secouai la tête pour reprendre un tant soit peu mes esprits. Comment décrire ma vie? Similaire à l'enfer. Des abysses aussi sombres que ma chambre, un poids constant sur les épaules et surtout, cette peur qui t'empêche de respirer. Les choses ont tellement mal tournées...

Tandis que mes pensées virevoltaient, désordonnées et apeurées, Liam se baissa à mon niveau et me dit:

-Hey Mathis... Je suppose que tu n'as toujours pas compris la leçon. Rampe comme un chien. lança Liam, un sourire sinistre au visage.

J'ai honte de le dire mais... C'est ce que j'ai fait. J'ai rampé à ses pieds, tremblant, une sombre colère dans le cœur. Pourquoi je fais ça? Pourquoi me font-ils ça? Qu'est-ce que j'ai fait de mal?

-Il est vraiment en train de ramper! s'esclaffa l'un d'eux.

-Pourquoi tu n'aboie pas tant que tu y es? renchérit un autre.

Si je voulais m'en sortir vivant, je n'avais pas d'autre choix que d'obéir. Alors... Je l'ai fait... Les choses ont tellement mal tournées... Voilà comment tout a commencé.

Un bruit sec me fit revenir à mon présent, une réalité à laquelle j'aurais aimé m'évader. Le son venait de l'entrée de ma chambre. C'était fait, la porte avait cédée.

-Tu n'es vraiment qu'une merde! fit mon père en me toisant de ses yeux bridés et froids.

Je l'entends s'approcher du lit, où je suis recroquevillé,  à grands pas lourds et trainants.

-Quand est-ce que tu vas me faire le plaisir de mourir? Hein?

Il me frappa tout en proférant ces paroles malveillantes.

-Tu aurais dû mourir avec ta mère. Tout ce que tu as à faire c'est de manger ce que je te donne! s'écria-t-il.

J'ai été battu tellement de fois que je m'en fiche maintenant. Le suicide? J'y pense tous les jours. Je n'ai cependant pas le courage de passer à l'acte.

Je sors parfois de la maison... Généralement en semaine, lorsque mon père part travailler...

Ce jour là, il faisait particulièrement chaud. Cela me rappela le jour où Liam m'avait prit au piège dans cette ruelle.... "Les rayons du soleil me brûle.." pensai-je en rabattant ma capuche sur la tête. Ce doit être parce que je ne suis plus habitué à sortir dehors... Ma peau est tellement pâle maintenant... En surplus, de grosses cernes me ronges la peau et creusent mes joues. Je dois faire peur aux gens, probablement... D'ailleurs, en parlant de gens, j'en entends justement discuter sur la terrasse d'un bar.

"Je vais juste m'acheter des nouilles et je sors d'ici. Et si je rencontrais quelqu'un que je connaissais?" me dis-je.

Puisque les seules personnes que je connais me font du mal, autant ne pas trop trainer dehors... C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne m'éloigne jamais de plus de cinquante mètres de chez moi... Parce que je vais toujours dans le même magasin. J'y rentre et vais directement dans le rayon pour les nouilles. Autant ne pas m'attarder ici... Je n'aime pas être dehors... Car cela signifie être à la vue de tous et subir leur jugement. Je n'aime pas les gens. Je ne les ai jamais aimé. Enfin... Depuis que ma mère est morte, que mon père a pété un câble et que je me fais harceler. Ma mère, le seul rayon de lumière présent dans ma vie, s'est éteinte il y a six ans de cela maintenant...

"Ils n'ont pas mes nouilles préférées... Dommage... J'en prendrais d'une autre marque..."

Je me diriges vers la caisse, paye et pars rapidement comme un voleur. Sauf que je n'ai pas volé bien entendu... Cela voudrait dire que je serais tombé bien bas... Quoique... Comment peut on tomber plus bas que le trou où je suis? Impossible. Je suis bien au fond... Je suis de la merde. Un lâche incapable de faire face à son père et à des jeunes de son âge...

Quelle signification peut avoir ma vie? Je me fais harceler  au lycée et me fais battre par mon père. Je n'ai pas d'échappatoire. Je n'ai personne à qui demander de l'aide... Personne... Je suis seul au monde. Quand ma mère était encore là, la vie était plus facile. Elle était chaleureuse et gentille. Elle savait faire face à mon père et le calmer avant qu'il ne devienne dangereux. Mais maintenant qu'elle est plus là, il n'y a personne pour le calmer. Et il devient violent. De plus en plus violent. J'ai bien une sœur ainée, mais cela fait bien longtemps qu'elle a prit la poudre d'escampette pour fuir le bourbier qu'est devenu notre cocon familial. Je ne lui en veux pas de m'avoir laissé derrière. Après tout, elle n'aurait jamais pu s'occuper de moi... D'autant plus qu'elle ne voulait parler de notre situation à personne, pour ne pas être jugée elle non plus.

Je traverse la route, le regard vers le bas. Comme d'habitude... Quelle était la dernière fois que j'ai osé regarder les choses en face? J'hausse les épaules. Longtemps... Très longtemps... Je ne me rappelle même plus l'effet d'un sourire chaleureux...

Un bruit strident me cloua sur place, si aiguë qu'il m'en fit grincer des dents et me glaça le sang.

J'ai toujours pensé que j'étais destiné à avoir une vie de merde. Mais là... Sérieusement... Un bus? Je me suis fait renversé par un bus? Mon esprit divague. J'ai de plus en plus de mal à rester concentré. Je suis étalé par terre, sur la route. Et je vois mon sang se répandre autour de moi. Serait-ce aujourd'hui que je vais mourir? Pourquoi pas... Je n'ai rien à perdre de toute façon... Quoique... Je vais regretter d'avoir acheté des nouilles pour rien... Je ne pourrais même pas les manger... T'as vu ça papa? Je suis à quelques mètres de la maison et je vais mourir. À cause d'un bus. Dans les films, c'est d'habitude une voiture qui renverse des piétons... Pas un bus. C'est une première. Et bien... Il faut bien un début à tout, n'est-ce pas?

Alors que ma vision devenait floue, j'entends des voix parler autour de moi et des personnes s'agglutiner près de mon corps. Je crus distinguer dans la masse quelques flashs de téléphones. Le monde n'a que ça à faire? Prendre des nouvelles d'un mourant? Je soupirai, ce qui m'arracha une grimace. "Quoi? Vous n'avez jamais vu quelqu'un mourir?" avais-je envie de leur dire. Malheureusement, je ne pus sortir qu'un gargouillis avant de sombrer dans le néant.

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Bon! Déjà: je suis fière de moi! Vous ne vous en rendez pas compte mais... Je me suis fais violence pour ne pas publier les chapitres que j'avais déjà fait avant de finir complètement cette histoire...

Maintenant que c'est fait, je vous dévoile le premier chapitre.

Certains d'entre vous savent à quoi s'attendre, d'autre sont juste là par curiosité... J'espère seulement que ça vous plaira car c'est une histoire qui me plait à cœur. Une des seules que j'ai réellement fini d'ailleurs...

Comme vous le voyez ici, il y aura sûrement quelques illustrations de mon œuvre^^

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