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2. Échec et Mat

Tu eus droit à un cortège royal, lors de ton arrestation. Une patrouille à toi tout seul.

Les journalistes avaient pris d'assaut la nouvelle et disputaient un véritable match de tennis, musclé, entre eux, sur la quête de la vérité.

Comment cela était-ce arrivé ?

Pourquoi ?

Et enfin dans quel but ?

Le visage des victimes firent leur apparition aux infos. En dessous de leurs photos apparaissait la bannière d'alerte rouge : " Flash spécial". Celui-ci disait: "les autorités de police de Londres, ont arrêtés le digne petits-fils de la Reine".

Une vidéo de ton arrestation sur le campus, prise quelques jours plus tôt par un témoin de cette scène surréaliste, fut dès lors montré. Puis l'envoyé spécial en charge de relater l'info reprit l'antenne.

Il se trouvait en direct de Burlingham, non loin de la majestueuse propriété de la Reine.

- "Oui, nous connaissons aujourd'hui le nom du tueur de Chapstick Valley ! Il s'agirait de "Archibald Windsor, le fils du Prince Henry, héritier du trône. Il n'a à ce jour que 19 ans et a été décrit comme étant: un garçon généreux, bien que réservé par ses proches. Jusqu'à ce que le masque tombe ! Le jeune garcon aurait assassiné l'une de ses camarade "Lexi Davila", une jeune hispanique, ainsi que le doyen de sa Fac. "Graham Stevens". Les circonstances de la mort de ce dernier reste quant à elles, encore incertaines, tandis que la police criminel a pris en charge l'enquête. Reste-t-il encore à savoir ce que pense la Reine de tout cela ! Malheureusement, notre altesse ne s'est pas encore exprimée face aux caméras. Elle se trouverait être en ce moment même, confinée à son domicile, à Burlingham Palace avec son mari, Prince Charles". Nul doute que cette affaire ajoute un scandale de plus, pour la famille royale qui tente depuis toujours de tourner la page avec son passé tumultueux.

Depuis ton arrestation, les étudiants de Chapstick avait été renvoyé dans leur famille, pour une durée pour le moins indéterminée.

Un vent de panique soufflait sur notre école dont la réputation n'était déjà plus à faire.

La plupart d'entre eux, étaient encore chamboulés par la nouvelle. Certains connaissaient bien "Lexi" ou avait eu plusieurs fois cours avec elle.

Quant à moi, je me demandais non sans rire, ce que tu devais ressentir et me délectais d'avoir réussi mon coup. À dire vrai, tout ce qui était arrivé avait été provoqué par Toi. Tu avais fait l'erreur de me faire confiance et en tirais à présent une bonne leçon.

Eh oui, Archi !

Ne sais-tu pas que dans la vie, on ne peut se fier qu'à soi-même ?

Les êtres que l'on aime finissaient toujours par nous trahir, quant bien même leur soi disant amour. Il suffisait d'un rien ou que l'on échoue pour qu'ils nous plantent un couteau dans le dos.

Tu n'aurais pas dû m'aimer autant. Tu t'es fait avoir à ton propre jeu. Les jolies filles ne sont pas forcément toutes innocentes.

J'en suis la preuve existente.

Mais tu ne diras rien à mon propos. D'ailleurs, que pourrais-tu dire ? Tu ne sais pas grand chose sur moi. À part que je suis une "élève boursière" très indépendante et dévouée envers les autres.

J'étirais lentement mes jambes sur la table basse, puis attrapais d'un geste gracieux, la clope entre mes lèvres. Je la saisie avec légèreté entre mon index et majeur. Je me mis à sourire bêtement à mon téléviseur, en même temps que j'expirais un petit nuage de fumée.

J'occupais un studio à Convent Garden, dans le quartier des loisirs londonien. L'héritage de mes défunts  parents me servais d'aide pour payer mon loyer. J'avais aussi parfois recours à l'argent de ma tante "Shannen", la sœur de ma mère. Elle m'avait éduqué une grande partie de  mon enfance, lorsque sa sœur fut mourrante et que mon père se trouva endetté jusqu'au cou.

Je ne me reconnais pas anglaise, mais plus irlandaise, le pays dont je suis native.

Nous avions immigré à Londres à cause de notre situation précaire, il y a plusieurs années de cela. Tandis que mon frère Tyron se sentait comme un poisson dans l'eau ici, je constatais avec effroi ce que j'avais perdu. Mais mes parents faisaient comme si de rien était et tentait de nous offrir une vie luxueuse en vivant au-dessus de leurs moyens.

Avec le temps, il ne m'avais plus été difficile de m'intégrer à ce décors bourgeois. Les anglais et leur accent distingués devinrent presque familier. En présence d'un natif, mes parents masquaient les vestiges de leur langue maternelle.

En grandissant, j'avais appris à mes dépends qu'avoir des secrets étaient la clé du bonheur. Moins les gens en savaient sur vous et plus vous aviez des chances d'avoir la paix.

Je me prélassais innocemment dans mon séjour, pendant qu'au même moment, toi, mon prince, tu te faisais interroger par les enquêteurs de la police du CID.

Pour ceux qui l'ignoraient, c'est le département d'investigation criminelle, chargé comme son nom l'indique d'élucider les meurtres et d'expédier le ou les coupables à leur place. C'est à dire: en prison. Où je l'espère, serait d'ici sous peu ta belle et funeste demeure !

Vois-tu, Archi, ces gars là, ne plaisante pas !

Lorsqu'ils ont une affaire en main et quant bien même leur durée d'activité est restreinte, ils ne reculent devant rien pour démasquer l'assassin. Ils sont pour ainsi dire, zélés et prêts à courir un putain de marathon cardiaque s'il le faut. Ce ne sont pas des enfants de cœur ! Les enquêteurs de police sont hautement qualifiés dans leur domaine et travaillent en autonomie totale, bien sûr avec le CBS mais ne sont pas soumis à leurs ordres. En revanche tout dossier constituant les preuves du meurtres leur revient, avant une audition. Celle-ci est dès lors précédée d'une sentence devant le tribunal ou une court d'assise.

Tu étais foutu ! Sans aucune chance d'échapper à ton destin. À moins que la reine n'est encore un peu d'amour à te donner, tu étais cuit ! Mais avec la nouvelle, il n'était pas sûr qu'elle ne lève le petit doigt pour te sortir de ce  pétrin. Pas même ton père ! Pour la première fois de sa vie majestueuse, il émettait des regrets. Celle d'avoir un bâtard de fils, qui plus est perturbé. C'était le mot que l'on employé pour parler de toi. Archibald Windsor aka le fils taré Prince Henry !

Tu aurais pu nier la chose et te défendre, mais en bon gentleman tu es resté droit dans tes bottes. Tu as continué à garder la tête haute, alors que le reste de ton corps était noyé.

Pourquoi est-ce que t'acharnes-tu autant ? Qu'as-tu à prouver ?

Plus personne ne te faisais confiance dorénavant...mais toi, toi, tu insistais encore et toujours.

Tu étais suicidaire, ma parole !

Allez, dis-moi ton secret ?

Quelle drogue te fais tenir debout ? Du Xanax ? de la methe ? Cocaïne, de l'héroïne ?

J'avais hâte de savoir ce que l'avenir te réservais.

J'allais barrer les jours sur mon calendrier en attendant la date de ton procès. J'étais sûre à 95% que tu allais finir enfermé. Si ce n'était pas en prison, la justice Britannique se ferait une joie de t'exiler très loin ou jeter en pâture. Qui sait, des loups se feraient un festin de ta dépouille.

Je savais que l'on te trouverais un bon avocat. Un mec sexy, fier avec un regard décidé. J'étais prête à jouer avec lui. Malgré son statut aucun homme ne résistait à une femme. Et tu sais de quoi je parle, pas vrai ?

Combien de fois avions nous baiser, en cachette ou chez ton père. T'étais un bon coup, peut-être même le meilleur depuis des siècles. Aussi tu ne me disais pas d'insultes et me laissais te dominer, te grimper dessus.

Je crois que voir quelqu'un te mener tel un pantin t'excitais.

Puis tu posais ta tête sur ma poitrine, et tandis que tu me serrais tout contre toi, tu me murmurais "je t'aime".

Si je n'avais pas été aussi hardie, je t'aurais répondu. Au lieu de cela, j'ai souri.

Le journaliste interroge à présent les parents de la victime de sexe féminin que tu as tué de sang froid. Je parle sans aucun doute de la belle latina. Lexi.

Ses parents avaient rassemblé une foule de personnes et organisé une marche funèbre qui aurait lieu demain. Dans les rues londonienne des gens brandissant des pancartes criant "Archibald, assassin".

L'armée royale tentait quant à elle de faire face à la horde de protestant qui depuis quelques heures, criait sous ta fenêtre.

Avec leurs casques impérieux noirs très longs et leurs blazers rouges. Ils avaient l'air de parfait toutous. Rien ne les effrayaient lorsqu'il s'agissait de défendre l'honneur de la famille royale.

La mère de Lexi était une femme hideuse, dodue aux cheveux filasses, maintenus par une pince. De plus, elle avait le visage ravagé de botox. Ce dernier laissait entrevoir les dégâts de la chirurgie plastique. Quant à son mari, lui était d'une telle maigreur ! Leur fille devait être la princesse, étant née dans une famille de classe moyenne. Ils n'avaient même pas la possibilité de s'acheter des vêtements décents.

Je commençais à voir plus clair en Lexi. Mais sa mort aura été un des plus beaux cadeaux qu'on ai pu lui faire. Grâce à elle, son fardeau avait brusquement pris fin !

Elle n'était pas si ordinaire qu'elle ne voulait le laisser croire. Comme tous les jeunes de son âge, Lexi fumait de la beuh et matait du porno. Elle aimait mettre sa vie en danger et de façon tout à fait inutile.

Quand d'autres défendait des causes honorables telles que la lutte contre le réchauffement climatique, l'appauvrissement des eaux en Afrique ou le travail des enfants en Orient, une attardée de 19 ans, se dénudait sur le Web. Sans déconner, est-ce que vous savez ce que font vos enfants de leurs journées ? Je veux dire, elle n'est même pas bonne actrice ! J'étais mille fois plus maline et compétante. Son déficit mental aura causé sa perte.

Madame Davila tremble devant la caméra braquée sur elle. Derrière elle siège une assemblée de badauds et supporter du club de la famille.

Elle fixa un instant ses mains, dont elles avaient rongées les ongles et retirés les peaux mortes autour de ses doigts. Elle semblait avoir du mal à commencer. Entre ses mains, elle tenait une feuille qu'elle froissait de plus en plus, à mesure qu'elle s'agitait. Son mari lui donna une petite caresse dans le dos, afin de lui redonner du courage. Enfin elle commença à lire.

- "Mon bébé, mon unique amour. Tu nous a quitté trop tôt. T'avais pleins de beaux trucs à vivre et pis t'es parti. Je voudrais accuser le monde de ne pas avoir sû te protéger. Seulement si je le faisais, je remettrais mon rôle de mère en question. J'sais que t'aimais nous entendre dire cela, mais de tous tes frères et sœurs, tu as toujours été la préférée de nous. Pourquoi toi ? Faut dire que le saint esprit , n'est plus de notre côté ou nous en veut... Je suis déchirée et incapable de raisonner. Le coupable doit payer et j'espère que tu auras la conscience tranquille grâce à cela. Notre formidable police qui regorge tout de même d'une bonne bande d'incapables, à paraît-il attrapé celui qui t'a ôté la vie, mí amor ! Claro que sí ! Je l'ai vu de mes propres "ojos". C'est un prince, dios mió! (elle pose une main sur son front, d'effroi).
Je t'aime et je ferais en sorte de te rendre justice. Les Windsor ont fait assez de mal à notre pays comme cela. Il faut que ça cesse !"

Il y eut un silence, puis la foule applaudi. Je les imitai, depuis mon canapé. Pas une fois, je n'avais quitté l'écran des yeux.

Cette pauvresse ne pourrait rien contre le pouvoir impérial. La colère parlait à sa place. Toutefois, je me chargerais de faire mettre la reine à genoux en la pressant, à sa ruine.

Je pousse un éclat de tire et rejette mes cheveux en arrière, un brin de malice dans le regard.

Ma mère a toujours dis que j'étais obstinée.

Pour moi, un "non" signifiait en un puissant "Oui". Je  détestais la négation et ne m'arrêtais jamais et cela, pas même sous la contrainte. 

Avoir un but dans la vie, nous pousse toujours à nous dépasser. Avant que tu ne débarqués à Chapstick, tu étais comme une planète inconnue pour moi. J'étais cet astronaute qui allait mettre des années à élaborer une stratégie pour te voir de plus près. Puis une fois, découverte envahirait ton espace.

C'est ce que faisait les conquérant à l'époque des colons. Les faibles abdiquaient toujours. Ils se faisaient littéralement dessus, à l'idée de prendre un jour le pouvoir aux soit disant "grands de ce monde".

J'avais tout anticipé dans les moindres détails, fait disparaître les armes de crime et prélever de ton sang pour le déposer sur les lieux du crime. J'avais étudier ton écriture durant des jours entier, imiter tes respirations pour chacune de ses dix lettres. Quand tu te réveillais en pleine nuit pour me demander ce que je faisais, je te répondais bosser sur un projet très prenant. Pour sûr, ça l'était ! Mais mes efforts ont finalement été récompensé lors de ton arrêt.

Je pensais ne jamais obtenir ce mandat. J'ai dû téléphoner d'une cabine et masquer ma voix afin de déposer ma plainte contre toi. J'ai fait en sorte que la police remonte à toi. Et ça a été une joie non discontinue !

Tu dois te demander, comment ais-je fait pour faire en sorte que tes empreintes ai pu corrélé avec celle retrouvée sur le cou de Lexi. J'ai tout simplement pris des gants, puis prélever un peu de pelures de tes doigts que j'ai miniteuusement déposée sur son cou.

Lexi n'a même pas eu le temps d'avoir mal. J'ai assommée cette conne d'un seul coup, puis fait ce que j'avais à faire.

Le secret d'un meurtre parfait est la finesse. Plus il est élaboré et moins il est facile de débusquer le véritable tueur. Il faut aussi conserver un moral d'acier. Pour cela, rien de telle qu'une bonne séance de gym et un peu de conversation humaine.

J'ai essayé de paraître bouleversée lorsque la nouvelle est tombée. Mais en ne me livrant à personne sur mon chagrin. J'ai discuté avec quelques amis proches des victimes et leur ai offert une épaule réconfortante.

La vérité était que je n'en avait rien à faire de toi, Lexi chérie !

Tu es pathétique et ta vie était à chier. Trésor, je t'ai sauvé ! Tout comme toi, Archi. Vous êtiez des condamnés. J'ai rendu votre vie fadasse, savoureuse.

Une courte pub passa, interrompant les informations, puis furent remplacés par la météo.

La même femme efflanquée présenta le temps de ces prochains jours.

Lassé, j'éteignis mon poste et me dirigeai dans ma chambre. J'allumai ensuite mon PC.

Je me souvins ensuite de l'astuce d'un type avec qui j'avais sympathisé, passionné de technologie. Cet idiot m'avais montré comment rentrer dans la face obscur d'internet.

Il était fan de théorie du complot et aimait croire qu'une intellectuelle sexy, s'intéresserait un jour à lui. J'avais une fois de plus besoin de Matthew pour la suite de mon plan.

Je l'appela à l'aide d'un numéro masqué et attendit qu'il décroche.

Quelques minutes plus tard, une voix encore ensommeillée, émergea du haut-parleur.

- Ouais allô, qui est à l'appareil ?

- C'est Lexi.

Il sursauta, comme foudroyé par un éclairé.

- Sans déconné, rire d'un mort est...

- Défendu ? suggérais-je, avec nonchalance.

Il y eut un blanc.

- sérieusement qui est à l'appareil ?

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