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THOMAS

- Tu veux une barbe à papa ?
K : - Tu lis dans mes pensées.

Elle me presse au premier stand qu'elle voit et commande une énorme barbe à papa pour deux. Je sors directement mon portefeuille pour payer mais elle m'a déjà devancé.

K : - C'était une bonne idée de venir ici, j'avais complètement oublié qu'elle aurait lieu cette année.
T : - Oh mais c'était ton idée ! Je dirais même ton rêve. J'espère que cette fois encore tu nous feras des folies et que tu nous montreras tes seins.

Elle me frappe l'épaule et ça me fait rire. Nous terminons notre sucrerie en marchant et en discutant. Elle me raconte des souvenirs de son enfance ici avec les autres. Ils se connaissent depuis qu'ils sont tout petits, ils ont passé leur enfance ensemble et se connaissent par cœur. C'est un réel honneur de partager des moments avec eux et d'être accepté comme si moi aussi, je faisais parti de leur famille.

K : - Voilà la grande roue !

*

Nous montons dans une cellule. J'ai soudoyé le forain pour qu'il prétexte une petite panne et que nous, on puisse être bloqués tout là haut. Le manège commence son tour puis juste avant le dernier, la nacelle se bloque. Je souris en coin en voyant la panique prendre possession sur le visage de Kaylee.

K : - Une panne ! Vérifie les fils de ton côté et dit moi s'ils sont en bons états ! Trop jeune pour mourir.. Trop jeune pour mourir..

Ses réactions me font d'avantage rire. Elle ne comprend pas très bien et écarte les bras en guise d'incompréhension.

- Du calme ! J'ai donné un petit brin de monnaie en plus pour qu'on puisse admirer le paysage.

Je la retourne pour qu'elle puisse admirer la ville d'en haut, ses lumières, sentir ses odeurs.. On se sent plus proches des étoiles à cette distance. Je m'éloigne pour qu'elle puisse admirer pleinement ce beau spectacle. On prend les choses avec légèreté à cette distance, ça donne envie de se confier. Ce serait le bon moment pour lui révéler mon identité mais la connaissant, elle s'enfuirait. Il suffit de voir les gros titres dans les médias qui portent mon nom pour comprendre quel genre de salaud je suis. Elle ne comprendrait pas. Je ne veux pas gâcher ce moment.

- J'ai déjà tagué une fois et ça m'a valut beaucoup d'ennuis. En venant me chercher au poste de police, mes parents ont eu un accident. Ma mère est paralysée du bassin jusque ses pieds, elle qui aimait son métier de professeur de danse classique. J'ai détruis son rêve et je dois faire face à cette culpabilité pour toujours. Ce matin, tu avais le même regard que moi. Tu semblais culpabiliser.

Je pense n'avoir jamais dévoilé cette histoire à personne. Elle reste dans les grandes lignes mais.. C'est un bon début pour moi.

K : - Il y a un an, je buvais beaucoup. Je consommais quelques drogues douces pour libérer mes pensées de cette tristesse dans laquelle j'étais prisonnière. Il y a un an, mon fiancé.. est décédé. Un accident de voiture. J'ai mis énormément de temps à m'en remettre et encore aujourd'hui, j'ai du mal à croire qu'il s'agit réellement de ma vie. Ça fait un an que je n'avais touché aucun autre homme. Alors, tu comprends.. Ne prend pas ce regard pour toi. Notre moment était bien, c'était agréable. Je ne regrette pas. Je me libère.

Je lui souris et prend sa main dans la mienne. Elle me sourit en retour. Nous sommes deux êtres humains, pouvant ressentir toutes sortes d'émotion. Avec elle, ces émotions qui me sont néfastes semblent moins graves, moins assidues, moins lourdes. Je ne savais pas ce qu'elle avait vécu et je comprends maintenant pourquoi elle était distante avec moi au début quand je lui faisais des avances. Elle se protégeait. Elle restait loyale.

K : - Les règles sont faites pour être brisées et personne ne peut prédire son avenir. On fait des erreurs, on paie le prix de ces erreurs et on peut choisir entre se morfondre ou se relever. Dans nos deux cas, se morfondre n'est pas une option.

Pleurer sur mon sort n'a jamais été mon activité préférée. On brise les règles et on se brise par la même occasion, on se relève et cette fois on fait les choses plus intelligemment.

- Comment était ta vie, avant ça ?
K : - J'avais des rêves.
- Tu as toujours ces rêves, c'est à toi de les réaliser personne ne le fera à ta place.
K : - Je sais. C'était plus facile quand j'avais l'espoir qui les accompagnés.

Nous avons tous les deux évolués et je pense que nous pouvons être fiers de ce chemin parcouru. Nous n'avons jamais abandonné et pourtant, l'envie n'a jamais cessé de battre dans nos veines. Quand je regarde en arrière, mes erreurs refont surface ainsi que tous ces sentiments mauvais qui me font de la peine. Ma solution ? Regarder de l'avant et avancer. Ce qui a été fait ne peut plus se défaire, c'est figé dans le temps et plus rien ne pourra effacer ces souvenirs. Il faut que je me rachète avec des meilleurs moments, des nouvelles personnes, des nouvelles pensées.. Il faut simplement que je devienne meilleur. N'est-ce pas là le but de toute une vie ?

K : - Tu as prévu de me garder prisonnière de cette tour toute la soirée ?
- Ce ne serait pas une mauvaise idée. C'est paisible ici.
K : - Mieux que d'avoir les pieds sur terre.

Mieux que d'avoir les pieds sur terre.

*

Nous partons enfin de la foire à une heure tardive après avoir dit au revoir à nos amis. Je prend Kaylee par la taille et elle pose sa tête sur mon épaule. Dans un automatisme, mes lèvres se posent sur son front dans un baiser chaleureux et protecteur. Je n'avais jamais eu ces gestes pour une femme auparavant et ça me surprends qu'ils me viennent à l'esprit si naturellement.

Je rapproche ma tête de son oreille en murmurant :

- Pour les choses mignonne le matin, va falloir retourner dans mon lit.

Elle rigole de ma remarque et me frappe l'épaule, sa force de mouche ne m'atteint aucunement. Nous tournons à droite dans une petite ruelle et je me fige. Je la reconnais. C'est là que je me suis fait tabassé pour la première fois. Deux types sont posés dans un coin, parlant entre eux. Ils ne m'ont pas remarqué, je ferai mieux de filer avant que ça dégénère. Leurs voix m'indiquent que c'est les mêmes que la dernière fois.

- On va prendre une autre rue.

Elle refuse en me traînant pour que nous continuons.

K : - On ne va pas se rallonger ! On ne risque rien, fait moi confiance.
- C'est pas une bonne idée.

Elle fixe les deux hommes en plissant des yeux et remarque ma peur.

K : - Tu les connais ?
- Ce sont eux qui m'ont frappé la dernière fois.

Je n'ai pas envie de lui mentir, pas cette fois. Je ne veux pas mettre sa vie en danger ! Je peux encaisser les coups quand ils me le sont mérités, mais elle, c'est hors de question que quelqu'un la touche.

K : - Je vais faire un brin de causette avec eux pour leur dire ma façon de penser.
- NON !

Trop tard, elle est déjà en chemin. Pourquoi est-ce que cette fille est aussi têtue? Je ne veux pas quelle connaisse la raison de cette mise à tabac. Je ne veux pas qu'elle soit blessée par les propos que j'ai pu sortir.

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