Vue de Madison

J'avais commencé à chercher Clara lorsqu'une amie du lycée d'Oscar m'avait dit qu'une grande et magnifique rousse avait été kidnappée. J'avais trouvé une piste assez concrète mais j'étais sure de rien. Oscar était rentré dans la voiture après que je lui avais dit que j'avais trouvé Clara.

Mensonge.

Mais bon, ce n'était pas très grave.

Je me demandais à mon chauffeur de nous conduire à l'endroit que j'avais trouvé après avoir cherché un peu.

- Oui mademoiselle.

- Alors c'est où cet endroit ? le coupait Oscar

- Déstresse ! il reste une heure de route disais je en me posant contre mon siège

Il soufflait lourdement, adossait sa tête contre la fenêtre et faisait semblant de s'endormir. Sa respiration commençait à être lente et il s'endormait vraiment cette fois. Apres beaucoup de routes et de petits chemins rocheux nous arrivions un énorme dépôt perdu au milieu de nul part.

En espérant que Clara soit là parce qu'on s'imaginait limite dans un film d'horreur. Je m'avançais vers mon ami et frottais doucement ma main contre son bras. Il se réveillait brusquement, à l'affut. Il se frottait rapidement les yeux, ballait et s'étirait.

- On est où ? disait il froidement

- Moi aussi je suis contente de te voir frère. Disais je en lui faisant un clin d'œil

- Hum... disait il endormi

- Redis hum et je te baffe.

- Ça marche disait il sans vie

Je sortais de la voiture et laissais la porte ouverte, il sortait de la voiture à son tour et claquait la porte derrière lui.

- Oh ! t'arrêtes ! tu veux la retrouver ta copine ou pas !? Tu m'énerves disais je en m'emportant

- Ça marche disait il toujours sans vie

J'allais lui donner une tarte. J'allais le balancer par terre cet imbécile. Mince !

Je me retournais et avançais le dépôt. J'allais la retrouver cette rousse ! Je regardais quelques minutes la porte pour savoir comment rentrer. Je trouvais une petite ouverture et entrouvais la porte : elle était imposante mais étonnamment légère. Le lieu était vide, il semblait même vide depuis longtemps. Des toiles d'araignées poussaient entre deux murs, les canettes et les verres cassés jonchaient le sol. Une odeur répugnante sortait d'habits sales. Je me bouchais le nez, écœurée. Il passait sa tête au dessus de mon épaule et observait le lieu.

- C'est dégueulasse ! disait il une moue boudeuse visée sur sa figure.

- Je confirme. Disais je en plissant le nez

Nous entrions à l'intérieur et l'ambiance était assez lourde. Je continuais à plisser le nez par pur dégout. Oscar marchait plus vite que moi et traversait le lieu. Il tâtait les murs et tapait sur les cloisons avec le pied. Il semblait en colère. J'allais quand même essayer de lui parler :

- Tu penses à elle ? lui disais je sans réfléchir

- C'est quoi cette question ?! J'aime cette fille plus que tout au monde et je pense à elle chaque secondes. Partout où je suis je penses à elle. C'est toute ma vie, c'est mon âme sœur et le jour où quelqu'un lui fera du mal je le ou la tuerait.

Il se retournait rapidement vers la porte et continuait à chercher. Je n'avais aucune chance avec lui et j'étais heureuse si lui il l'étais. Ce sont les malheureux pouvoirs de l'amour. Et personne peut y résister : l'amour à le pouvoir de changer les gens mais il faut toujours être près à l'accueillir, il faut regarder partout et surtout bien regarder car les apparences sont trompeuses.

- J'ai trouvé quelque chose.

Je me retournais et le regardais. Il avait trouvé une toute petite ouverture qui dégageait de la chaleur. Il se retournait et me regardait avec un petit sourire en coin.

- Trouvé un truc

Il poussait rapidement les cloisons et trouvait une petite trappe. Il la regardait puis me regardait.

- À nous deux bébé. avait il dit en regardant la trappe qui ne semblait pas fermée.

Il essayait d'ouvrir la trappe mais, impossible. Elle était couverte de poussière. Je me penchais au dessus d'elle et soufflais dessus. Je toussais quelques minutes. La poussière se répandait dans l'air et à coté de la trappe.

- Forcement-

Oscar et moi toussions ensemble puis regardions une autre fois la trappe. Il n'avait pas vu la serrure.

- J'ai un trombone si tu veux

- On n'est pas dans un film d'espions Maggie, tu connais la vraie vie ?

- Tu m'énerves

- Réciproque. Disait il rapidement

Il me prenait l'objet des mains.

- Allons y.

Un peu près dix minutes de dur labeur il entendait le déclic de la serrure qui s'ouvre.

- Bingo. 

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EN PASSANT GROS COUP DE COEUR SUR RUELLLLL voila fin de la citation :)

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