Chapitre 15: CLARA
Mais tout d'un coup je paniquais : j'étais où ?
Ma tête tournait et mes yeux étaient lourds. Je me posais toujours la même question mais surtout est ce que quelqu'un me cherchait ? Je ne savais pas combien de temps j'avais été enfermée ici mais ça commencer à m'énerver. Beaucoup. J'avais essayé de sortir mais aucune ouverture n'était existante. J'avais tenté d'ouvrir la porte mais, impossible, j'avais essayé de trouver une ouverture ou une bouche de ventilation mais encore plus impossible. Je stressais de plus en plus. Vous dites la même chose les amoureux... je posais ma tête sur l'oreiller et tout d'un coup j'entendais une voix :
- salut Clara. Disait elle, on aurait dit une voix masculine
- ok. T'es qui ? je vais défoncer la porte si tu ne m'ouvre pas direct. Disais je de plus en plus énervée
- bon on va se reparler bientôt. Tu ne t'es toujours pas calmée à ce que je vois. Disait la voix.
Je respirais un grand coup et lui répondais, OK, tout simplement. Je fermais mes yeux et repensais aux moments passés avec mes proches. Je me rappelais tout particulièrement d'un moment que j'avais passé avec mon père. Nous étions dans la cuisine, je dévorais mes nouilles pendant qu'il rangeait la vaisselle. Je croyais que les adultes étaient heureux mais je me suis rendue compte que mon monde de bizounours n'était pas présent dans le monde des adultes. Mon père avait toujours été mon prince charmant et mon super héros. J'admirais cet homme. Ce jour là pendant que je finissais mon repas, il m'avait dit qu'il espérait que je sois heureuse plus tard. Et je le suis maintenant merci papa... lorsque je rouvrais les yeux je me disais directement que je devais lui montrer que l'on pouvait être heureux ensemble. Que son sourire serait ma joie. Donc mon seul objectif était de sortir d'ici. Et de rendre heureux mon père.
Vue de Mason
Nous étions sorti en courant avec Alex et Jarret. Nous avions courus jusqu'à la voiture et étions rentrer dedans. Alex m'avait juste crié de me décaler pour laisser entrer Oscar. Il avait démarré très rapidement et était parti vers la porte d'entrée du starbucks. J'avais entendu plusieurs coups de feu mais je restais toujours baissé. Puis après une dizaine de minutes j'entendais une énorme explosion. Je le vais la tête et voyais Oscar courir vers nous. Il sautait dans la voiture et ordonnait à Alex de démarrer. L'adrénaline soudaine que je ressentais était impressionnante. Elle me dévorait de l'intérieur. J'écoutais donc les conversations des autres en me prenant pour James Blond. La nuit tombait. Tout était sombre et tout dans nos existences devenaient sombres. La nuit cachait des secret que personne ne connaitra...
Vue d'Oscar
Alex démarrait en trombe. Je lui avais expliqué où nous allions aller, Jarret avait une grand mère éloignée qui pouvait nous héberger. Nous avions deux petites heures de route. Pendant tout ce temps Alex tentait tant bien que mal de détendre l'atmosphère. Jarret nous parlait de sa mémé et de son obsession pour les rats. Il me faisait rire avec ses anecdotes d'enfance avec des crottes de rat dans la soupe et le jour de ses treize ans, où il avait été autorisé à relooker la maison de sa mamie. Nous avions passé un bon moment où j'avais pu oublier quelques secondes le visage de Drew et surtout de Clara. Mon cœur se consumait quand je pensais à elle, ça pouvait même arriver que cela devienne un incendie ravageur dans toute mon âme. Et quelques secondes après je redevenais impossible et toute ma vie était redevenue une ville fantôme. Les dix dernières minutes de voiture je fermais les yeux et repensait à mon premier râteau, aucune idée pourquoi, mais c'était une pensée qui m'avait traversé. J'étais en cinquième ou en quatrième je m'en rappelais vaguement mais je me rappelais toujours parfaitement du visage de Marise qui était une petite blonde, ravissante. Je l'aimais beaucoup et un jour, le jour de la saint valentin plus précisément j'avais décidé de lui offrir une boite de chocolat mais malheureusement elle avait décidé que je ne la méritais pas et avais jeté la boite à la poubelle et avait mangé les chocolat avec ses amies. J'avais été vraiment triste et étais allé me refugier dans les toilettes. Clara était venu me remonter le moral... c'était trop mignon. Puis nous étions rentrés chez elle et avions avalés un énorme pot de glace. J'avais adoré ce moment. Alex me criait de me réveiller et comprenais que je m'étais endormi. « On est arrivé chez ma mémé » criait Jarret. Il m'arrachait un gloussement. J'ouvrais mes yeux et regardais la maison. OUAH, elle était impressionnante. Elle devait faire la taille de manoir et elle était parfaite pour une fête. Nous sortions tous de la voiture et marchions vers l'entrée. Avant que nous puissions sonner à la porte une voix raisonnait : Mon bébé ! Juste ces deux mots nous faisions énormément rire. Une femme d'âge mur nous ouvrait la porte : « holà chicos ! » ah. Je ne savais pas que Jarret était espagnol... mais ça rendait la situation encore plus drôle. « Holà señora. » répondais je avec un sourire. « J'adore ton nouvel ami chéri », cette dame avait l'air adorable, elle me souriait avec deux petites fossettes et nous laissait entrer. L'entrée était aussi magnifique que sa grand mère : simple, authentique, mignonne et moderne.
- vos chambres sont en haut, les quatre premières au troisième. N'ouvrez surtout pas la dernière porte madison est avec un copain.
Madison ? LA Madison ? Oh non... les problèmes étaient de retour...
- ok merci madame ! Disais je en réfléchissant
- on mange dans dix minutes les garçons dite le à la jeune fille de la maison s'il vous plaît.
- Merci mamie souriait Jarret
Nous montions en courant les escaliers et rentrions tous dans la même chambre. Les garçons s'asseyaient tous sur le lit et je m'asseyais par terre.
- madison est une bonne pote précisait Jarret.
- Me dit pas que c'est une fille. Fille disais je toujours aussi perdu
- ouais mec c'est une fille, fille. Disait il en rigolant
Je me rappelais juste ce que je venais de dire. Une fille...fille. Je rigolais avec eux.
- les enfants on mange criait la grand mère
Je posais mes affaires sur le lit, fouillais dans mon sac et regardais mes messages :
BAE n'est pas connectée
33 01 : Salut Oscar... Ta copine semble délicieuse à manger.
Oscar : Qui es tu ? Et ne la touche pas ou ça va très mal finir.
« - Oscar ! Frère ! Bouge ! Criait Alex d'en bas
- Ouais j'arrive mec ! criais je en retour »
Je sortais une photo de Clara, la regardait quelques secondes et la reposait en sortant de la chambre. Cette chambre était vraiment dans le style de Jarret, elle me faisait rire. Quand tu rentrais dans la chambre tu voyais une sorte de cloison avec une photo d'une fille, aucune idée laquelle, et de chaque côté tu avais une ouverture. Donc si tu rentrais et que tu allais vers la droite tu voyais un énorme lit du milieu de la pièce avec une télévision en face accrochée sur le mur. Sur le mur d'en face (sur le mur de gauche il y avait une énorme porte, genre, Alice au pays des merveilles où il devait y avoir un dressing) sur le mur derrière moi il y avait un mur avec pleins de photos. C'était mignon. Je fermais la porte et dévalais les escaliers. Je sentais une délicieuse odeur de pizzas, hot dog, frites et de bières. Mais d'un coup j'entendais les informations à la télévision : « cinq étudiants de différentes Universités et lycées ont été enlevés. Certaines pistes ont été aperçues mais surtout un point en commun à été trouvé : tout les étudiants étaient ou célèbres ou riches. Si vous voyez un ou une de ses étudiants appelez la police. Ces jeunes sont les mannequins, ou les hommes d'affaires de l'avenir, aidez les. » Je tombais de haut, elle n'était pas la seule. Je m'asseyais sur les escaliers et réfléchissais.
- oh ! Criaient tous mes amis en même temps
- ouais, ouais. Chuchotais je
Jarret arrivait dans le couloir, il me regardait et soufflait.
- Viens manger ils vont finir tout, c'est des égoïstes et t'inquiète pas on va la retrouver ta perle rare... disait il en venant s'asseoir à coté de moi. On se levait en même temps et souriait.
- Les enfants ! Ça fait quinze minutes que je vous ai appelé. Allez ! criait sa grand-mère
Je lui souriais et allais dans la salle à manger : les murs étaient remplis de photos de ses petits enfants et la table au milieu de la grande pièce était couverte de nourriture. Les garçons faisait que manger. Je m'asseyais à côté des mangeurs d'hot dog et de frites. La mémé Jarret nous regardait manger jusqu'à que nous entendions une voix de fille surement criait en haut des escaliers : - mamie ! On vient manger en bas !
- Oui, oui ma chérie. Disait doucement mamita
On entendait des pas descendre les escaliers. Une fille, enfin Madison forcement, arrivait.
- hum... disait elle rêveuse
Oscar !
- madison... disais je d'une voix plus grave que prévu
Je me tournais vers elle et la regardais. Elle était mignonne. Comme d'habitude. Comme a son habitude plus tôt. C'était une personne sensible que j'appréciais énormément mais elle n'avait jamais compris que c'était purement amical. Un garçon se trouvait derrière elle, il devait avoir notre âge mais avait l'air d'être resté en adolescence. Il avait l'air extravagant et égoïste. Un rictus mauvais déchira mes lèvres. C'était désespérant qu'elle finisse avec un homme dans son genre, elle méritait bien mieux. Il mis ses mains autour de sa taille et plaça sa main au creux de ses reins.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro