Assis à notre table habituelle, il enleva ses lunettes pour regarder Suzie en souriant.

- Scorpio quelle surprise de te voire encore ici, dit elle en lui rendant son sourire charmeur. C'est de la part des jeunes femmes de la table 4 pour vous.

Elle déposa deux verres sur la table avant de sortir son calepin et un stylo.

- Alors je vous serre quoi ?

- Comme d'habitude Suzie, merci.

Elle ne posa même pas les yeux sur Scorpio qui lui fit un clin d'oeil et disparu dans la cuisine. Alors qu'il commençait à me parler de ce qu'il avait fait cette semaine, je pouvais voir derrière lui les femmes de la table 4 lançaient des regards aguicheurs qu'il ne relevait même plus part habitude. Il a toujours attiré les regards des autres, il vous donnait l'impression d'être unique. Je triturais ma serviette en hochant machinalement la tête pour ne pas laisser transparaître mon non intérêt totale pour ce qu'il s'acharnait à me dire. 

Je porte la boisson à mes lèvres sans détacher le regard de la table aux conversations bien animés et aux regards portés dans notre direction. Une des femmes croisa le mien et fit signe à ses amies de regarder ailleurs, je souris triomphant. Quand je me suis enfin concentrer sur mon partenaire, il devait avoir remarquer que je ne l'écoutais pas car il avait la tête posée sur une main tendit qu'il enlaçait mes doigts de l'autre. Il avait un regard noire et un sourire greffé sur le visage tendit que son emprise était devenu plus dure.

- Je vais commencer à croire que tu préfères ses femmes à moi, dit il avec un ton sarcastique tendis que ses yeux brillaient de sérieux.

- Mais de quoi tu parles, j'essaye de me dégager avec un sourire. Tu dis n'importe quoi.

Un toussotement se fit entendre et Suzie leva un sourcil vers nous, il a doucement lâché ma main qu'elle puisse poser les assiettes en continuant de me regarder plein de soupçon. Suzie passa sa main dans mes cheveux en me disant de saluer ma soeur pour elle avant de jeter un regard narquois au brun qui la dévisageait avec un air jaloux vite remplacer par son traditionnel sourire démoniaque. La suite du repas se passa comme un repas ordinaire malgrés le fait que je  Scorpio semblait toujours sur la défensive, comme si quelque chose l'agaçait. A la fin du repas, je remis ma veste en jeans avant de me diriger vers le bar pour régler l'addition. Le garçon à la caisse recomptait les billets sous le regard bienveillant de Suzie, puis je sentis une tape sur mon épaule. En me retournant une des femmes de la table 4 me souriait.

- Salut, elle plongea son regard déterminer dans le mien. En faites une de mes amies me harcèlent pour que je vienne demander ton snap.

- Le mien ?, je pose un doigt sur ma poitrine surpris. C'est le miens qu'elle veut ?

- Oui, elle met ses mains dans les poches de sa veste en cuire. T'as l'air d'un gars sympa et elle te trouve mignon. En plus on va dans un bar plutôt sympa si toi et ton ami voulez venir.

Elle avait un jolie sourire et une petite blonde lançait des regards inquiets dans notre direction depuis un moment. Je passe ma main sur ma nuque en riant, c'était la première fois que j'étais celui qui se faisait draguer. J'allais gentiment refuser son offre quand Scorpio posa son bras sur mon épaule en déposant un baiser sur ma joue. Il jeta un regard rapide à la femme qui le salua avec un sourire en coin.

- Je proposais justement à ton ami de venir boire un coup avec moi et mes amies si tu veux venir.

 - Désolé mais cette grande folle m'avait promis qu'on allait s'amuser ensemble ce soir, chantonna il en me tapotant le torse. En plus on a d'autre chose à faire si tu vois ce que je veux dire.

Suzie laissa échapper un rire face à la voix aiguë et stéréotypé qu'avait fait sortie le noiraud aux airs ténébreux. Je reste figé à le fixer avec un air perdu, il venait d'e m'appeler « grande folle » ? Ce surnom homophobe me sortait par les oreilles.

- Tu vas bien Scorpio ?, dis je un peut trop agressivement.

- Je ne comprends pas, la femme essaya de passer outre. Il n'y a rien de mal à aller boire un verre avec quelques femmes.

- Ecoutes moi, commença Scorpio en se redressant et en ayant revêtu son air assuré et remplie de masculinité. Mais c'était une façon de te faire remarquer qu'on était ensemble.

La femme fronça les sourcils avant de se confondre en excuse et de fuir en direction de sa table.

- Je vais tweeter ça, ricana Suzie en imitant la voix stridente qu'avait pris Scorpio.

Il lui brandit son majeur avant de me pousser en direction de la sortie toujours poser sur mon épaule. Il déblatéra des leçons de morale sur l'autodérision, les clichés homosexuels et quelques mots rapides traitant de la fidélité avec se même ton agacé remplie de sous entendu que je ne comprenais pas. Le soleil commençait doucement à descendre tendit que l'air se faisait moins pesant mais j'ai quand même repousser son bras qui m'apportait trop de chaleur, suite à quoi il resta muet. 

Je pousse la porte de l'appartement avec désespoir, la baie vitrée dévoilait le panorama assombrie de la ville. Je lance ma veste sur le canapé en dévisageant mon compagnon qui venait arriver dans le salon. Il enleva sa veste de smoking et la plia soigneusement sur le dos d'une chaise. Il se mis en face de moi, appuyé contre le plan de travaille de la cuisine ouverte les lèvres serrés.

- Qu'est ce qui ne va pas ?, finis je par demander en baissant les bras. 

- Rien, ses yeux se sont allumer de colère. Rien à part que tu me repousse depuis se matin et que tu flirtes avec des inconnues devant mon nez.

- C'est pour ça que tu t'emporte ? Par jalousie et manque d'affection ? , dis je sur un ton plus calme. Tu sais bien que je t'aime. Fais moi un peut confiance.

- Je te fais confiance, il baissa les yeux. Tu m'as beaucoup manqué c'est tout.

Il se radoucit et fit quelques pas vers moi, il n'était pas à l'aise avec les mots mais je lisait en lui comme dans un livre ouvert. Ses mains se sont posé sur mes hanches, il était désolé de c'être emporter, et je me suis assis sur le haut du canapé, j'accepte ses excuses. Il pose ses lèvres sur les miennes avec douceur avant de les reposer avec plus de passion, qu'est ce que ça m'avait manqué ! Sa langue passa la barrière de mes lèvres et j'ai commencé à sentir des frissons sur ma peau. Cela faisait une semaine que nous ne nous étions pas vu à cause de son travail. Il posa sa main sur ma nuque et alors qu'il essaya de me faire pencher la tête en arrière, le contre poids me fit basculer sur le canapé les jambes en l'air.

Scorpio se plia de rire de l'autre coté du canapé tendit que j'essayais avec peine de me sortir de ce dernier. Un fois sur mes pieds, je pose mes lunettes sur la petite table du salon prêt à répliquer avant d'agripper le noiraud par le col de la chemise pour l'embrasser. Je pouvait sentir son sourire contre mes lèvres tendis qu'il reculait contre le plan de travail.  J'ai commencé à déboutonner sa chemise quand il me porta doucement sur le plan de travail, ses lèvres son descendu le long de ma mâchoire avant de se poser sur mon cou. Il laissa quelques marques sur ma clavicule avant de déboutonner mon pantalon. J'étais trop occuper par ses baisers papillons qui me faisaient fondre, pour me préoccuper de se que ses mains faisait. Il s'écarta et je bascule la tête en arrière en serrant le rebord du plan de travail le souffle coupé.

Je sans sa main glisser sur mon torse avant de se poser sur mon coup pour garder ma tête en arrière tendit que l'autre serrait ma cuisse nue, je ne résiste pas un peut perdu dans mon imagination. Je sentis soudain une sorte de courant électrique traverser ma colonne vertébrale. Je me redresse en empoignant les cheveux de Scorpio pour éloigner son visage. Il me regarda un moment surpris avant de me tirer la langue amuser. Il se rapprocha avec force et déposa un baiser sur ma verge en levant les yeux vers moi. J'ai serré mes doigts contre le plan de travail tendit qu'il commençait a intensifier le mouvement de sa fellation. J'ai laissé échapper un soupir de plaisir en mordant mon index. Je détestais et adorais quand il faisait ça.

Alors que sa langue avait bien réussi à me rendre à la fois dur et fébrile il se remis droit et me prit doucement contre lui. J'enroule mes bras autour de son cou et il me soulève serrant mon membre entre nous. En enroulant mes jambes autour de sa taille, je sens son excitation contre mes fesses à travers de son jeans. Je continue de serrer les dents pendant que mon amant commençait son 

Scorpio me déposa délicatement sur le lit avant de disparaitre dans la salle de bain. J'ai abord essayé de reprendre mon souffle en l'attendant puis je pris mon membre impatient entre mes doigts. Quand il revint avec un préservatif déjà positionné sur son excitation, son regard brulait d'envie mais il fronça les sourcils en me voyant. Il se coucha de tout son poids sur moi de tout en serrant ma main qui avait déjà la prise autour de mon sex.

- Comment oses-tu t'amuser sans moi ?, susurra il à mon oreille en posant son pouce sur mon gland.

Je lui more la lobe de l'oreille incapable de formuler le moindre mot. Il ria sincèrement avant de poser ses lèvres sur les miennes de façon passionner. Il écarta mes jambes et plongea son regard excité dans le mien me demandant la permission d'entreprendre ce qu'il a en tête de faire. J'approfondis le baiser afin de lui indiquer ma réponse, je sentis un premier doigt rentrer en moi dans un frisson. Je lâche quelques soupirs roques entre deux baisers quand un autre suivit, Scorpio souriait à chaque fois que je cambrais le dos car il savait à quel point je détestais faire ça.Hors d'haleine nous nous sommes séparé.

- Arrêtes de rire comme un idiot, dis je en lui lançant un sourire en coin.

Il ne répondit rien et se contenta de remplacer ses doigts par son membre bombé. J'ai échappé un cri, je ne suis toujours pas habitué à cette agréable douleur. Scorpio tenta de cacher son rire derrière un premier coup de reins alors que mes ongles commençaient à dessiner des lignes dans son dos. Je lui lance un regard furieux entre deux souffles et il m'embrassa en signe de pardon. Il mit un deuxième coup de reins et je le mordus sans "réellement" faire attention avant de sourire de ma maladresse.

Il lecha sa plaie en me lançant un regard sadique glaçant, je m'excuse en riant nerveusement. Il porta ma jambe sur son épaule et me pénétra avec plus de force au point que je pouvais entièrement le sentir en moi. Il fit quelques coups de reins à m'en couper le souffle avant de reposer ma jambe et de recommencer dans un mouvement plus lent. Je décide alors de prendre les choses en mains en signe de vengeance et de nous faire basculer. Il me regarda surpris en se mettant sur les coudes, je prends appuie sur ses poignets en plongeant mon regard dans le sien. Je débutais mon mouvement d'abord lent mais profond qui lui faisait faire des bruits graves, puis plus rapide qui me faisais perdre le souffle.

Il poussa quelques cris roques tendit que ses hanches allaient maintenant dans le sens contraires des miennes. Je montais, la main poser sur son torse en appuie, et il descendait une main sur ma hanche prêt à me faire redescendre avec animosité. Tout mon corps chauffait, du bas de mon dos aux picotements de mes lèvres, tout me donnait encore plus envie de lui. Il se mit assis et commença à léché mon téton avec sensualité tendis que notre mouvement en pause me faisait ressentir chaque relief et palpitation de son membre en moi. Mes tétons pointaient dans sa direction tendit que je pris son visage entre mes mains et l'ai embrassé de façon douce, serrant mon membre contre son ventre tendit que de ses mains puissantes il me souleva avant de me refaire descendre rapidement. Il n'avait jamais autant était en moi, jamais aussi fort, jamais aussi dur. Ce fut si violent que je suis venu contre lui le dos cambré et lui en moi dans un cri exaltation commun.

Malgré mes jambes en cotons, je me suis relevé afin qu'il puisse se dégager de moi dans un long soupir d'aise. J'ai regardé les dégâts sur son ventre et son torse en fronçant les sourcils, il fit signe de ne pas m'en inquiéter tendit qu'il commençait a retirer le préservatif. Je me suis engouffrer dans la salle de bain, l'eau chaude de la douche s'écrasa contre mon corps bouillant.  Une serviette autour de la taille je me regarde dans le miroir en lachant un juron. De ma mâchoire à ma clavicule étaient alignés des suçons violacés, j'allais en toucher deux mots à Scorpio avant de me souvenir des marques dans son dos et de la morsure sur sa lèvre. Je me suis refais la scène avec un sourire incontrôlable, j'aimais vraiment ce pervers sarcastique et narcissique... C'était mon pervers et il pouvait être doux, compréhensif et amusant quand il le voulait. Je me suis habillé puis glissé au salon ou il sortait de la deuxième salle de bain en jogging.

- Je t'aime, dis je appuyé contre le mur.

Il me regarda un moment sans rien dire avant de détourner le regard, il n'était pas du genre à faire des déclarations.

- Moi aussi, finit il par dire le regard perdu dans le vide les oreilles rouges.