Chapitre 9
PDV Stiles
Je sens la voiture s'arrêter puis quelqu'un m'appelait. J'ouvre les yeux et remarque l'absence de Scott et Lydia. Je me détache et sors de la voiture. Je suis dans une pièce entièrement noire comme dans mes derniers rêves.
??? :- Tu es folle ?! tu dois attendre de cicatriser
C'est ma voix.
??? :- Je cicatrise déjà.
Et ça c'est la voix de fille, Freya peut être.
Ma voix :- Entièrement.
Moi :- Freya ! Freya !
Je n'ai aucune réponse.
Freya :- Ce n'est rien, ne t'inquiète pas pour moi.
Ma voix :- Bien sur que je m'inquiète pour toi !
Je devais vraiment tenir à elle.
Ma voix :- Parce que je-
Ma voix se stoppe comme si j'avais voulu éviter de dire une boulette.
Freya :- Parce que tu ?
Ma voix :- Je tiens à toi.
Freya :- Stiles, je-je tiens aussi à toi, plus que tu ne le penses et c'est pour ça que je doit me lever et courir sauver les gens comme toi. Il faut que je trouve la Bête et que je l'arrête avant qu'elle ne se souvienne de qui elle est.
La Bête, elle était donc là l'année dernière quand les Médecins de l'horreur, les chimères et Sébastien Valet ont débarqués. Elle nous a aidé à les combattre. Peut être que Scott avait raison, peut être que Freya l'a aidé cette fameuse nuit.
Freya :- Car si elle continue de tuer et que un jour tu sois sa victime alors je ne m'en remettrais jamais.
Elle tenais visiblement à moi aussi.
??? :- Stiles ? Stiles !
Je ferme les yeux puis les rouvre, je suis de nouveau dans la voiture mais cette fois-ci Lydia et Scott sont là, me regardant avec de grand yeux rond comme des billes.
Scott :- Ça va ?
Moi :- Ouais, ouais...
Je me relève de la banquette et regarde autour de moi.
Moi :- On est arrivé ?
Scott :- Ouais.
Moi :- On a vraiment fait 10 heures de trajet ?
Lydia :- Bien sur, pourquoi ?
Moi :- J'ai fais un rêve qui durait moins de 5 minutes.
Lydia :- La perception du temps est différente quand on dort.
Moi :- Si tu le dis.
Je sors de la voiture et remarque une maison assez petite mais très sympa. Façade blanche, toit en ardoise et même un petit porche.
Lydia :- On a trouvé quelque chose pendant que tu dormais.
Je me tourne vers elle.
Moi :- Quoi ?
Scott :- Le mot "slager", celui que Lydia a écrit quand on étaient à la clinique. Ça a une signification.
Je leur fais signe de continuer.
Scott :- Succès.
Moi :- Succès ? Qu'est ce que ça veut dire ? Pourquoi est ce que c'était assimilé à Freya ?
Lydia :- Peut être qu'on le découvrira en rentrant.
Je me tourne vers elle et elle désigne une boite au lettre au nom de Johanna et Matthew Pierce.
Scott :- Vous pensez qu'ils vont nous laisser entrer ?
Moi :- Je ne sais pas.
Lydia :- On leur dit quoi au juste ? Bonjour, ça fait 3 mois qu'on ne s'est pas vu, on se demandaient juste si on pouvait parler à votre mère parce qu'on pensent que des Ghost Riders ont effacé quelqu'un de notre mémoire.
Moi :- Et bien si il le faut, on dira ça.
Je m'avance vers la maison et mes deux amis me suivent, je toque trois coups à la porte puis je m'éloigne légèrement. La porte s'ouvre et une femme aux cheveux noirs et aux yeux bleus vient nous ouvrir. C'est Johanna.
Johanna :- Stiles ?
Elle nous regarde un par un. Lydia s'avance.
Lydia :- Bonjour Johanna.
Johanna :- Lydia ? Qu'est ce que vous faites tous ici ?
Lydia :- C'est à propos du surnaturel. Il se passe quelque chose de grave à Beacon Hills.
Les yeux de Johanna s'agrandissent.
Johanna :- Je vous en pris, entrez.
Elle se décale et nous laisse passer. Nous arrivons dans un salon composé d'un canapé noir, d'une petite table basse et d'une cheminée.
Johanna :- Je vais appelé Matthew, asseyez-vous.
Elle sort de la pièce et je m'approche de la cheminé, je remarque des photos d'eux deux mais c'est tout.
Lydia :- Je sais plus maintenant si c'est une bonne idée.
Moi :- Lydia, on va pas abandonner maintenant.
Scott :- Stiles a raison, on peut pas repartir sans aucune information. Sinon on aurait fait tout ça pour rien.
Des bruits de talon s'approchent de nous et Johanna et Matthew entrent dans la pièce.
Matthew :- Eh les enfants, qu'est ce que vous faîtes ici ?
Lydia :- On devraient peut être s'asseoir.
Ils froncent les sourcils puis s'installent finalement sur le canapé et nous fessons de même sur les fauteuils. Je décide de prendre la parole en premier.
Moi :- Est ce que vous connaissez la Chasse Sauvage ?
Le visage de Johanna se décompose.
Scott :- Est ce que ça veut dire oui ?
Elle lance un regard à son mari.
Matthew :- Vous savez que nous sommes d'anciens chasseurs, nous avons déjà entendu parlé de ça mais nous n'étions pas sur que cela était réel.
Lydia :- La devise d'un chasseur n'est pas de croire à tout ce qui n'est pas réel ?
Matthew :- La Chasse Sauvage est différente, on ne sait presque rien sur elle et les Ghost Riders étant donné que chaque personne qu'y les voit se fait ensuite effacer de la réalité.
Johanna :- Quel est le rapport avec nous ? Si vous aviez besoin d'un chasseur, pourquoi ne pas avoir demandé à Christopher Argent ?
Je lance un regard à mes amis.
Moi :- C'est parce que ça à un rapport avec votre famille.
Johanna :- Comment ça ?
Lydia :- Vous connaissez une certaine Rose Freya Pierce ?
Matthew :- Oui, c'est ma mère. Pourquoi toutes ses questions ?
Scott :- On pense que quelqu'un a été enlevé par les ghost riders.
Matthew :- Une idée de qui ?
Moi :- Les ghost riders ont dû effacer nos souvenirs.
Lydia :- Mais nous avons trouvé un indice. Un mot en fait.
Johanna :- Quel mot ?
Moi :- "Freya".
Matthew :- C'est pour ça que vous voulez parler à ma mère ?
Lydia :- Oui. On voudrais la rencontrersi ce serait possible ? Peut être qu'elle pourrait nous aider. Peut être qu'elle sait qui nous cherchons.
Matthew :- C'est quelqu'un de votre âge ?
Scott :- Oui euh..
Il me lance un regard.
Scott :- Je crois que cette Freya que nous cherchons était mon amie, peut être même qu'elle était ma meilleure amie.
Matthew :- Je peux vous garantir que ma mère ne peut pas vous aider.
Scott :- Est ce que l'on peut essayer ?
Matthew :- Scott, elle vit dans une maison de repos.
Je baisse la tête en soufflant. Tout ça n'a servit à rien.
Moi :- Je vous en pris.
Matthew :- Crois-moi, tu n'as pas envie de la rencontrer, elle n'a plus toute sa tête.
Moi :- Ecoutez Matthew, cette personne que nous cherchons, j'ai besoin d'elle.
Matthew :- Tu ne sais même pas de qui est ce que tu parles Stiles !
Moi :- S'il vous plaît, nous avons fait 10 heures de routes de Beacon Hills jusqu'ici. On ne peut pas repartir bredouille.
Matthew :- Je suis désolé que vous ayez perdu votre temps comme ça mais je ne peux rien pour vous et ma mère non plus !
Moi :- Seulement quelques minutes avec elle, quelques question.
Matthew :- Tu sais quoi ? Tu ne pas juste parler avec cette femme. Trouvez un autre moyen.
Moi :- Et si c'est le seul moyen ?
Johanna :- Stiles, tu as ta réponse.
Moi :- Matthew, s'il vous plaît.
Johanna :- Scott.
Je souffle.
Matthew :- La réponse est non. Je suis désolé.
Ils nous raccompagnent jusqu'à la porte et nous sortons sans dire un mot. Une fois que nous sommes dehors je me tourne vers mes amis.
Lydia :- J'imagine qu'on laisse pas tomber.
Moi :- On a pas fait 10 heures de route pour un "non".
***
Après plusieurs minutes de recherches, nous avons trouvé où vivait Rose Pierce. Nous descendons de la voiture.
Moi :- J'arrive pas à croire qu'on va entrer dans une maison de retraite.
Scott :- Après les vigiles de Eichen House, je suis sur qu'on peut gérer quelques infirmières.
Nous rentrons dans le bâtiment et nous dirigeons vers l'accueil où un homme nous accueille.
Infirmier :- Que puis-je faire pour vous ?
Moi :- Nous venons voir Rose Pierce.
Infirmier :- Et vous êtes ?
Lydia :- Ces petits enfants.
Infirmier :- Très bien, suivez-moi alors.
Il part vers un couloir et nous le suivons jusqu'à qu'il s'arrête devant une porte.
Infirmier :- Rose est ici. Bonne visite.
Nous ouvrons la porte et découvrons une grande pièce couvert de papier peint ignoble. Mais au milieu de tout ça se tient une femme sur une chaise en face d'une table. Nous avançons vers elle et elle se retourne vers nous. Elle a les cheveux gris et des yeux marrons, qui me sont étrangement familier.
Rose :- Est ce que c'est l'heure de mes médicaments ?
Scott :- Non, nous n'avons pas vos médicaments.
Elle soupire sans rien ajouter.
Moi :- Vous êtes Rose Freya Pierce ?
Rose :- C'est moi.
Je lance un regard aux autres en souriant puis je m'avance vers la vieille dame.
Moi :- Je suis Stiles Stilinski, vous savez qui je suis ?
Rose :- Devrais-je ?
Scott :- Mme Pierce, nous cherchons quelqu'un qui s'appelle Freya.
Rose :- Freya ?
Je hoche la tête en m'accroupissant vers elle.
Rose :- C'est mon deuxième prénom.
Je souffle, ça ne sert à rien. Nous sommes en train de perdre notre temps.
Lydia :- Est ce vous connaissez l'un d'entre nous ?
Rose :- Bien sur.
Moi :- Qui ça ?
Elle lève la tête vers Scott.
Rose :- Comment pourrais-je oublier mon propre-fils ?
Scott :- Votre fils ?
Je met à froncer les sourcils comme mes deux amis. Je lance un regard à Lydia qui se tourne vers Rose.
Lydia :- Mme Pierce, en quelle année sommes nous ?
Rose :- 1976. C'est l'anniversaire de mon fils dans quelques semaines.
Je ferme les yeux en me relevant alors que Rose baisse la tête vers ses mains.
Lydia :- Elle est sénile.
Rose relève la tête vers nous.
Rose :- C'est l'heure de mes médicaments ?
Je soupire tout en m'asseyant.
***
La nuit est maintenant tombée, un infirmier rentre dans la pièce. C'est celui qui nous a accueilli.
Infirmier :- Désolé les enfants, mais les heures de visite sont terminées.
Je lance un regard à Scott, il hoche discrètement la tête et se dirige vers l'infirmier.
Scott :- Désolé.
L'homme en face de lui fronce les sourcils.
Infirmier :- Quo-
Scott l'assomme et il tombe lourdement au sol. Puis mon meilleur ami ferme les portes et retourne à nos cotés.
Rose :- Quoi ? Qu'est ce que ?
Moi :- Tout va bien, ne vous inquiétez pas.
Rose :- Vous ne devriez pas être ici ! Si vous ne partez pas, je devrais vous signaler.
Scott :- Qu'est ce qu'il ne va pas ?
Moi :- Elle est simplement sénile, Scott.
Lydia :- Le soleil s'est couché. Elle est en état crépusculaire. C'est quand les patients séniles perdent leur facultés la nuit tombée.
Rose :- Je ne veux plus vous parler !
Scott :- Qu'est ce qu'on fait alors ?
Lydia :- On attend que le soleil se lève.
Scott :- On peut pas attendre si longtemps.
La vieille n'arrête pas de s'agiter dans tous les sens en disant des trucs incompréhensible.
Moi :- Il doit bien y avoir quelque chose pour la garder silencieuse.
Rose :- Partez, partez, partez, partez.
Lydia :- J'ai une idée. Rose regardait ces équations.
Elle prend une feuille sur la table et commence à écrire quelques équations.
Lydia :- C'est quoi la loi binomiale ? Que représente "P" ?
Je ne comprend plus rien.
Rose :- La probabilité d'un succès.
Succès. Encore ce mot sans sens à mes yeux.
Scott :- Pourquoi les maths ?
Lydia :- Ça aide les patients atteints de démence à se concentrer.
Rose se relève pendant que Lydia écrit d'autre équation.
Lydia :- Rose.
Rose :- C'est Mme Pierce. Mais qui êtes vous bon sang ?
Nous nous regardons dans les yeux chacun à notre tour.
Lydia :- Vous savez que Scott n'est pas votre fils ?
Rose :- Evidemment que je le sais. Je me souviens encore de mes enfants et petits enfants.
Elle fait le tour de la table et pointe ensuite son doigt vers Scott.
Rose :- Tu es l'enfant McCall ?
Scott :- Vous me connaissez ?
Rose :- Oui, j'ai entendu parlé de toi.
Lydia :- Vous nous connaissez tous ?
Rose :- Tu es Lydia Martin, pas vrai ?
Lydia hoche la tête.
Rose :- Sa description était parfaite.
Moi :- Qui vous a faites ces descriptions ?
Rose :- Ma petite fille, Freya.
Q-Quoi ?
Rose :- Elle me parlait tellement souvent de vous quand elle me rendait visite.
Moi :- Qu-
??? :- Assez !
Nous nous retournons et je remarque Matthew et Johanna accompagnés de l'infirmier, il a dû se relever.
Scott :- Matthew, euh..
Matthew :- Je vous ai clairement dit de ne pas venir ici. Et qui a attaqué un employé ?
Infirmier :- C'est lui.
Il désigne Scott.
Johanna :- A quoi est ce que tu pensais Scott ?
Rose :- Ils n'ont rien fait de mal, on ne faisait que parler.
Matthew :- Maman, ne te mêle pas de ça.
Johanna :- Les enfants dehors. Maintenant.
Nous sortons de la pièce.
PDV Matthew
Je m'apprête à sortir de la pièce à mon tour mais ma mère m'interpelle, je me retourne vers ma femme.
Moi :- Attend moi dehors.
Elle hoche la tête puis part mais je reste de dos à ma mère.
Maman :- C'est ça ! Agis comme si je n'étais même pas là !
Je souffle.
Maman :- Va ramper au près de ta femme pour ne pas te rappeler que tu as gâcher le bonheur de ta fille avant de l'abandonner !
Je me tourne vers elle en fronçant les sourcils.
Moi :- Qu'est ce que tu viens de dire ?
Elle réfléchit quelques secondes.
Maman :- C'est l'heure de mes médicaments ?
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