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Chapitre 88

Lexi : Désolé ! Non, je te jure, je suis vraiment désolé. Je suis pas mature, je sais.

Peter : Alors toi !

Il monte sur l'îlot pour me rejoindre, il attrape facilement la bombe de mes mains et s'apprête à m'en remettre une couche sur les cheveux, je me met en position latéral de sécurité. Mais quand je ne sens rien recouvrir une nouvelle fois ma chevelure, je lève la tête et vois Peter appuyer comme une brute sur la gâchette.

Peter : Tu as de la chance qu'il y en a plus !

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Je sors de la salle de bain en serviette tout en frottant mes cheveux avec l'aide d'une deuxième serviette. Je croise Peter dans le couloir qui attend d'enlever toute la chantilly qui couvre son visage ainsi que ses cheveux.

Lexi : J'ai pris toute l'eau chaude ! dis-je en riant. 

Peter : Putain Lexi ! Tu fais chier ! 

J'ignore sa politesse légendaire et rentre dans ma chambre qui est situé juste en face de la salle d'eau. Je ferme mes rideaux ainsi que ma porte avant de laisser ma serviette tomber sur le sol et de me diriger vers mon armoire. Je m'habille d'une jupe patineuse au motif fleuries, un débardeur blanc à bretelle fines que je rentre dans ma jupe et qui laisse voir une partie de mon décolleté, j'enfile des chaussettes hautes noires qui montent jusqu'aux genoux et bien sur mes bottines à talons noirs. Je passe un coup de mascara sur mes cils, un peu de rouge à lèvres prunes sur ma bouche et une couche d'anti-cerne sous mes yeux. Je laisse mes cheveux encore légèrement humide tomber sur mes cheveux. Je prend mon sac de cours et quelques affaires de rechange. Je sors ensuite de ma chambre pour me diriger vers la cuisine. Je prend mes clés et la veste de Stiles avant de laisser un petit mot pour Peter et de partir. Je ferme la porte derrière moi et descend les escaliers tranquillement.

??? : Bonsoir Alexianne. 

Je me retourne et croise l'homme qui vient de me parler. 

Lexi : Chris. dis-je froidement.

Chris : Cela fait longtemps que je ne t'ai pas croisé. 

Lexi : Je vous manquais trop ? 

Il sourit.

Chris : Je peux te demander quelque chose ? 

Lexi : Est ce que j'ai le choix ? 

Il baisse la tête tout en souriant. 

Chris : C'étais plus une formule de politesse qu'une question. 

Lexi : Alors arrêtez les formules de politesse, ça ne marche pas avec moi Argent.

Chris : Est-ce que c'est toi qui a voler la pique en argent ? 

Je souris sans m'en rendre compte. 

Chris : Alors c'est toi.

Lexi : J'ai pas admis que c'étais moi. Qu'est ce qui vous dit que je pourrais être la voleuse de votre morceau de métal ? 

Chris : L'instinct.

Lexi : Permettez-moi de vous dire que votre instinct est pourri alors. 

Chris : Oses me dire que ce n'est pas qu'il l'est volé ? 

Lexi : Je n'oserais jamais. dis-je sarcastiquement. Et puis qu'est ce que je ferait d'un bâton en métal ? Je le met au dessus de la cheminée ? Bon ok, j'ai pas de cheminée mais c'est pareil. 

Chris : Si c'est toi qui l'a, tu as intérêt à me la rendre. 

Lexi : Ce sont des menaces ? 

Chris : Je n'oserais jamais. dit-il en m'imitant.

Il s'en va me laissant seul dans les couloirs. Je continue de descendre les escaliers pour me rendre à l'extérieur du bâtiment. Je sors mes écouteurs de mon sac ainsi que mon téléphone, j'enfile un écouteur puis un deuxième. La musique electro résonne dans mes oreilles et couvre le bruit de mes talons tapant contre le bitume.

Je marche dans la rue de la maison de Stiles quand mon téléphone sonne légèrement. Le numéro de l'inconnu psychopathe qui veux me tuer s'affiche et je décide de répondre. 

Lexi : Ecouter moi espèce de malade ! Arrêtez de m'appeler ! Je sais pas qui vous êtes mais si je vous trouve un jour, je vous tuerais ! 

Inconnu : Tu penses que tes menaces me font peur ? 

Lexi : Je pense surtout que quand je vous arracherais le cœur, vous ferez moins le malin.

Inconnu : Tu veux me tuer de la façon donc tu as tué ta première victime ? C'est ironique, tu ne trouves pas ? 

Mon souffle se coupe comme mes mouvements. Comment peut-il savoir que la première personne que j'ai tué est morte parce que je lui a pris son cœur ? 

Inconnu : Je n'ai pas peur de toi petite sorcière. 

Je sens les larmes me montaient aux yeux. Qui est cet homme dont la voix m'est pourtant si familière mais que je n'arrive pourtant pas à reconnaître ? 

Inconnu : Mais par contre toi, tu doit avoir peur de moi. Tu sais très bien que je t'observe, que à chaque secondes de ta journée, je sais ce qu'il se passe. Je sais que tu te dirige actuellement chez Stiles Stilinski, ton petit copain. Ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose n'est ce pas ? 

Lexi : Je vous interdis de toucher à un seul de ses cheveux. 

Inconnu : Très bien, alors peu être que je pourrais commencer par Peter Hale puis sa fille et puis je tuerais Scott McCall puis Lydia Martin. Sans oublier tes chers amis; Hayden et Corey. 

Lexi : Laissez mes amis tranquille ! 

Inconnu : Je te l'ai dit, tu ne me fais pas peur.

Lexi : Vous devriez ! Si vous me connaissez autant que vous le sous-entendez alors vous savez que je n'hésiterais pas à donner ma vie pour les gens que j'aime. Je ne laisserais personne tué les personnes que j'aime !

Inconnu : Tu veux dire comme quand tu as tué ton frère ? 

Je sens les larmes coulaient sur mes joues, je raccroche et arrache les écouteurs de mes oreilles avant de les ranger rageusement dans mon sac. Je me laisse tomber et m'assois contre le mur d'une maison que je ne connais pas. J'étale mes jambes contre le bitume et met ma tête entre mes mains. Comment ce fou peu connaitre tous ces détails de ma vie ?! Ma gorge se serre au fur et à mesure que mes larmes redoublent. Des bruits de pas s'approchent de ma direction mais je ne peux arrêter les gouttes d'eau qui tombent de mes yeux.

??? : Lexi ? 

Je relève la tête et croise le regard du Shérif. J'essuie rageusement les larmes sous mes yeux mais cela n'a pour effet que de les intensifier. 

Shérif : Lexi, est ce que tout vas bien ? 

Le père de Stiles s'accroupi à coté de moi et pose sa main sur mon épaule.

Shérif : Allée lève toi. 

Il prend mes deux avant-bras et m'aide à me relever entièrement. Lorsque je suis à pressent sur mes jambes, le shérif m'enveloppe de ses bras.

Shérif : Allée viens. 

Il pose sa main dans mon dos et me force à avancer jusqu'à sa maison qui est à quelques mètres. Nous entrons à l'intérieur. 

Shérif : Assis-toi ici. 

Il désigne le canapé et j'obéis, je m'assoie en serrant ma veste autour de moi. 

Shérif : Stiles ! Viens s'il te plait. 

Des pas résonnent dans les escaliers et je vois Stiles descendre avec un sachet de pop-corn dans les mains, lorsqu'il me voit, il fait tomber ce dernier. Les larmes sont toujours présentes sur mes joues. 

Stiles : Lexi ! Tu vas bien ? 

Il s'accroupi devant moi et son père l'imite. J'ouvre la bouche mais aucun mot ne sort de ma bouche seul des larmes se font entendre.

Stiles : Qu'est ce qu'elle a ? dit-il à son père en prenant mes mains. 

Shérif : Je les trouver dans cette état. Je partais travailler et j'ai entendu des pleurs. 

Stiles prend la couverture présente sur le canapé et la dépose sur mes épaules. Je lui souris très très légèrement. 

Shérif : Il faut absolument que j'aille travailler. Parrish est seul au commissariat et je ne peux pas le laisser seul. 

Stiles : Je vais m'occuper d'elle. 

Shérif : Si il y a un problème. Tu m'appelles et je débarque. 

Stiles : Oui, papa. 

Le père de Stiles pose sa main sur ma joue pour enlever quelques larmes avant de se lever et faire une petite tape dans le dos de son fils. Il sort finalement de la maison.

Stiles s'assois doucement à coté de moi et pose sa main autour de ma taille pour me rapprocher de lui.

Stiles : Dis-moi ce qui se passe. murmure-t-il. 

Je pose ma tête sur son torse et ravale les larmes qui menacent de tomber. 

Lexi : Plus tard, s'il te plait. 

Stiles : D'accord mais promet-moi de me le dire ce soir ? 

J'hoche la tête de haut en bas.

Stiles : Allez essuie ces larmes de crocodiles, je te l'ai dit hier, je suis tombé amoureux de ton sourire, pas de tes larmes. 

Je souris légèrement. 

Stiles : Il est pas assez grand ce sourire. 

Lexi : J'y arrive pas.

Je tourne la tête et aperçois le sachet de pop-corn que Stiles à fait tomber il y à quelques minutes. 

Lexi : Tu vas faire du pop-corn ? 

Stiles : Sucré ou salé ? 

Lexi : Sucré. 

Stiles : Okay, alors tu enlève ses larmes de ce beau visage et moi je fais le pop-corn.

Je me lève du canapé et me dirige vers la salle de bain de la maison. Je passe de l'eau sur mon visage ce qui a pour effet d'enlever tous le maquillage que j'avais appliqué. Je lève les yeux et remarque que l'anti-cerne aussi a disparu. 

Je m'avance dans les escaliers quand j'entend quelques bruits anodins et je sursaute quand j'entend Stiles criait. J'imagine tous les scénarios catastrophes comme celui de l'inconnu qui a menacer de s'en prendre à Stiles. Je descend les escaliers en courant malgré mes 10 cm de talons. Lorsque j'arrive dans la cuisine, je regarde dans tous les sens et croise le regard de Stiles. 

Lexi : Pourquoi est ce que tu as criais ?! dis-je en m'avançant vers lui. 

Stiles : Euh, j'ai enlever le couvercle de la casserole et un pop-corn est sortit. Je me suis fait agresser par un pop-corn tu te rend compte ?

Je souffle de soulagement avant de rire de bon cœur. 

Stiles : Voila le sourire que je voulais voir. 

Je m'approche de lui et l'embrasse tendrement. 

Stiles : Allez enlève ta veste et tes chaussures ! On va passer la meilleure soirée au monde. 

Je souris avant d'enlever ma veste et de l'accrocher sur le porte-manteau. Je fais de même avec mes chaussures que je dépose au sol. Je me dirige ensuite vers Stiles qui est dos à moi en train de faire chauffer les friandises. Je passe mes mains autour de sa taille et je pose ma tête dans son dos. 

Lexi : Qu'est ce qu'on va faire ? 

Stiles : Et bien au début j'avais pensé que on pourrait regarder Stars Wars et puis je me suis rappeler que tu t'étais endormi devant.

Lexi : Effectivement. dis-je en souriant. 

Je l'entend poser un couvercle sur la casserole pour que les pop-corn évitent de sauter. Il se retourne et mes mains sont à présent dans son dos. Il place les siennes sur mes hanches et pose son front contre le mien. 

Stiles : Je préfère te voir comme ça.

Lexi : C'est grâce à toi et à ton père. Si il ne m'avait pas amener à l'intérieur, je serais surement encore dehors. 

Stiles : Tu me raconteras quand tu en auras envie. 

J'hésite quelques secondes avant de me lancer.

Lexi : Je vais te raconter. On va s'asseoir ? 

Il hoche la tête de haut en bas et nous nous dirigeons sur le canapé. Je monte mes genoux jusqu'à ma poitrine et commence mon récit.

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Hey ! Nouveau chapitre, j'espere qu'il vous aura plut ! N'hésitez pas à laisser un vote et un com ! Ça me ferait très plaisir !

Manon <3

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