[Au collège, après les cours le 19.09.2010 à 2:01 PM]
      Ketsueki sortit de la salle parmi les autres élèves. Des policiers étaient venus annoncer qu'ils avaient finis leurs interrogatoires, et qu'ils n'avaient plus besoin des élèves. Ils ont egalement ajoutés que ces derniers les gêneraient plus qu'autre chose. Depuis, les profs avaient passés l'après midi à expliquer comment allait se dérouler le reste de la semaine, mais également à rassurer les élèves. La brune avait du mal à ne pas se faire bousculer par la masse de première années qui déambulait dans les couloirs. Elle les sentait paniqué. Ils ont tant peur que ça ? Tout ça pour un garçon alors qu'il y a déjà eut plusieurs morts avant... Décidément je ne les comprends pas. Arrivée aux casiers, la jeune fille décréta qu'il y avait beaucoup trop de monde et essaya de se trouver un coin tranquille. Le seul endroit qui lui vint à l'esprit fût les toilettes du dernier étage. Bien évidemment il n'y avait personne dans cette partie du bâtiment. Après tout, les policiers n'ont peut-être pas fini leurs interventions. Ketsueki entra dans les toilettes et ouvrit la trappe, ce qu'elle vit la choqua. La pièce habituellement plongée dans le noir était fortement éclairée par quelques spots lumineux. Son appareil photo avait été emballé dans un sachet et le cadavre de Shina était recouvert d'un drap blanc opaque. La jeune fille s'approcha aussi discrètement qu'elle le pu de son appareil et le saisie en faisant mine d'être heureuse de l'avoir retrouvé. Au cas ou il y ai des caméras. S'ils m'interrogent au moins, je pourrais leur dire que je me l'était fait volé. Elle enleva le sachet et le laissa par terre sans chercher à le cacher et repartit dans l'autre sens. En sortant, elle fit attention à ne croiser personne et descendit les escaliers. Il n'y avait plus personne au rez de chaussé, elle décida donc de mettre ses chaussures et de mettre les voiles ensuite. Elle finissait de faire son lacet quand elle entendit la porte se refermer. Elle tourna la tête et vit Haruka dresser devant elle, les poings serrés et le regard noir. La blonde s'avança doucement jusqu'à Ketsueki. Arrivé à un mètre d'elle, elle se stoppa et la fixa les larmes aux yeux :
"Alors... c'est toi ...? C'est toi qui a butter ma sœur !!! hurla-t-elle.
- En la fixant d'un air neutre. Oui.
- Dis pas juste oui ! Dis moi pourquoi t'as fais ça !!
- A vrai dire... je ne sais pas trop moi même.
- T'es qu'une garce ! Je parie que c'est à cause du mur hein ?! C'est toi alors ? Qui a voulu tuer ma sœur hein ? Dis moi !!"
      Dans un accès de rage, Ketsueki se leva et poussa la blonde contre les casiers. Ne s'y attendant pas, Haruka poussa un petit cri de surprise avant de se cogner contre le métal froid. La brune attrapa ensuite sa victime par le col et la re-plaqua contre les casiers dans le but de la faire taire. Mais celle-ci se mit à crier. Merde ! Quelle conne ! Elle va rameuter les fliques ! Dans la précipitation, la jeune fille dégaina son couteau en s'éloignant d'un pas et sectiona la gorge de la blonde. Du sang gicla un peu de partout, mais Ketsueki avait assez bien anticipé le coup et avait put s'éloigner à temps. Dans un élan de panique, la jeune fille s'empressa de ranger ses lacets dans ses chaussures et ouvrit la seule fenêtre présente de ce côté de la pièce. Elle passa rapidement de l'autre côté et se mit à courir autant qu'elle le pouvait. Voyant que le portail était trop loin d'elle, elle se cacha derrière le premier buisson qui se présenta à elle. Elle entendit les voix des policiers qui semblaient chercher quelque chose. C'était moins une. Elle aurait au moins put la fermer, elle aurait eût une mort plus digne. Elle attendit plusieurs dizaines de minutes que les policiers s'arrêtent de parler avant de jeter un coup d'œil vers la fenêtre, il n'y avait plus personne dans la pièce. C'est pas forcément bon signe... Et s'ils venaient vérifier l'extérieur ?? La jeune fille fit carburer son cerveau et sortir en sautant par dessus le muret, lui semblait être une bonne idée. Elle se mit à fouiller ses poches, d'où elle sortit un gant en latex. C'est déjà mieux que rien. Elle se mit à courir à toutes jambes vers le muret en enfilant le gant à sa main droite. Elle fit de son mieux pour arriver le plus perpendiculairement possible, histoire que son élan ne l'entraine pas trop. À un mètre du muret, elle prit appuie sur ses jambes et fit attention à bien toucher le mur seulement avec sa main droite. De l'autre côté, elle retomba maladroitement et se retrouva allongée par terre. Elle se releva le plus rapidement possible, enleva son gant et le fourra dans sa poche, essuya la terre qui avait put recouvrir ses vêtements et repartit en trottinant et en guettant le moindre son qui pourrait provenir de derrière elle.
      Au bout d'un bon quart d'heure, la jeune fille arriva enfin chez elle. Elle ne se fit pas prier et entra dans sa chambre ou elle enleva ses vêtements pleins de terre, avant de les mettre dans une bassine d'eau. Elle revêtit un tee-shirt et un jean bleu et s'attela au nettoyage de ses couteaux. Elle fit attention à bien tout désinfecter et une fois sa tâche finit elle rouvrit le double fond de son armoire et les rangea. Lorsqu'elle referma le double fond, elle fit attention à bien activer la sécurité. Elle jeta ensuite le gant usagé dans la poubelle de la cuisine et put enfin s'atteler au nettoyage de son uniforme. Elle passa le reste de l'après midi dans son lit à grignoter quelques biscuits, la conscience maintenant tranquille :
"Je sais pas pourquoi mais je suis soulagée d'avoir tué ces deux là. Peut-être que ma mère à raison... Mais je m'en serais rendue compte non ?"