il y'a si longtemps déjà, que le monde te pousse à terre, que les nuits éphémères te détruisent, t'anihilent, te désespèrent, au sol, au sous-sol, loin de la lumière du jour, de la lumière amour, loin de tout ce qui te maintient en vie, loin des poètes pathétiques et des âmes artistiques, des soliloques en fièvre, des corps floraux aux épines immorales, aux cadeaux glacials et aux images de tombeau, loin des êtres de la vie de tout le monde, loin du ciel éther, des couleurs montgolfières, des papillons colorés, des ciels d'été, des chants des oiseaux, du vide des étoiles, des cris des ados, des yeux de cristal, des mots des librairies, des odeurs de paris, au sol, au sous-sol, tu sombres.