Jour 11.
Après avoir compris les attentes du maître, je me dirigeais dans ma chambre. Je préparais mes affaires pour mon voyage en Corée du Sud. Elle se trouvait bien à cet endroit cette imbécile.
Lors de ma préparation, je recevais un message d'une amie avec intérêt, car elle était l'héritière d'une famille de yakuzas qui avait une influence importante au Japon. Elle avait un intérêt, car en échange de quelques services, elle pouvait me donner des hommes qui pouvaient cacher ma nature.
C'était étonnant de sa part d'utiliser un ton assez formel avec moi, car j'avais l'habitude qu'elle engageait la conversation cependant j'avais un pressentiment qu'il y avait quelque chose d'important.
Je décidais de lui répondre.
Elle me répondait rapidement.
Il semblerait que la Corée du Sud soit la destination de tous, mais il n'y a-t-il pas le caméléon qui est aussi en Corée ? C'est étrange que beaucoup de confrères soient dans ce pays.
Techniquement, elle ne fait pas partie de la confrérie, car elle n'a pas eu à subir à vivre des années dans un endroit reculé du Japon.
Cependant, son éducation pour être à la tête de mafieux japonais est similaire à l'enseignement que j'ai eu. Elle n'est peut-être pas un assassin, mais elle sait se battre, comme ses ancêtres.
– Tenshi, tu as tout ce qu'il faut ?
Je me retournais vers la personne qui s'était adressée à moi. Une personne complètement vêtue en noir, c'était habituel de voir des personnes ainsi. Il était habillé d'un kimono au couloir des abysses avec une veste qui était sur ses épaules pour avoir un air classe.
Bien sculpté pour les jeunes filles adolescentes en manque ou/et qui souhaiteraient fantasmer dessus. Néanmoins, je ne reconnais pas cette personne, peut-être qu'il s'agissait d'une nouvelle recrut en dernière année d'entraînement.
– Qui es-tu ?
Il se rapprocha de moi d'un pas assuré puis il attrapa des mèches de ma chevelure pour la renifler. Ce dernier me jetait un regard tout en continuant sa descente. Il voyait que je ne réagissais pas alors il revenait vers moi.
Il se mettait à ma hauteur, ensuite, il leva mon visage dans sa direction avec son pouce et son index affichant un rictus qui allait disparaître rapidement.
– Continue d'approcher et tu auras un magnifique trou dans la gorge. Disais-je d'un ton froid.
Le gars me regardait avec surprise, il n'avait pas constaté que j'avais sorti mon couteau de ma jarretière et que je l'avais immédiatement sorti pour l'appuyer au-dessus de son cou. Je commençais à l'enfoncer quand celui-ci reprenait ses distances avec moi.
– Il n'y a pas à dire, on ne peut pas jouer avec toi.
– Qui es-tu et que me veux-tu ? disais-je en le regardant de haut.
Cette personne ne m'inspirait absolument pas confiance et il ne me paraissait pas fiable. Il a sûrement dû se spécialiser dans l'assassinat de séduction vu son apparence et son physique. Il reprenait alors de la distance puis il se plaçait en trois quarts devant moi.
Je remarquais alors qu'il avait plusieurs tatouages sur le cou, une croix dans le côté droit et une sorte de signature sur sa gauche. Il n'y avait qu'une seule personne qui avait ces tatouages-là. Ce n'était pas possible qu'il ait fini maintenant, ou peut-être si, en y réfléchissant.
– Tu ne me reconnais pas Tenshi ?! Je suis déçu. On a pourtant fait les quatre cents coups ensemble !
– Masato. Je ne t'avais pas reconnu avec le manque de pilosité.
– Ma très chère Tenshi, est-ce que tu serais en train d'insinuer que je suis vieux ?
– Qu'est-ce que tu me veux cette fois-ci Masato ?
– Je pensais que, pour une fois, tu aurais bien voulu me faire la discussion, mais il semblerait que tu as décidé de retourner à ta personne froide.
– Tu ne me réponds pas Masato.
– Mais je vois que tu as retenu mon nom vu le nombre de fois que tu le dis. Disait-il en affichant un sourire.
Je lui jetais un dernier regard avant de reprendre la préparation de mes affaires. Ce dernier continua à m'observer avec un sourire malicieux. J'avais horreur d'être observé par quelqu'un, surtout par un confrère qui était plus âgé que moi.
Je dégainais alors mon arme à feu dans sa direction. Ce dernier décalait mon arme tout en affichant son stupide sourire.
– Tu as maintenant la gâchette facile ma chère. Je n'ai pas très envie d'avoir un joli trou sur mon visage avec ton arme. Si tu pouvais éviter, ce serait bien, il ne faut pas toucher à la marchandise que je suis pour tuer mes cibles.
Je rangeais mon arme puis je coiffais mes cheveux pour qu'ils n'entravent pas ma route. Ensuite, je portais mon sac à dos et je tirais ma valise jusqu'à l'extérieur des dortoirs. Masato continuait à me suivre, ce qui me dérangeait extrêmement.
– As-tu une affaire importante avec moi ou tu peux partir ?
– Je suis juste là pour te rappeler que tu n'as que le rôle d'avertisseur pour Andréa. Le client commence à s'impatienter sur le choix de la mission.
– Je ne connais pas son dossier, donc je ne vais pas lui rappeler ce que le client lui demande. Elle sait très bien de quoi s'attendre. Surtout après que j'ai fait un rapport sur son comportement d'il y a un an déjà.
– Que veux-tu dire ?
– Tu n'as qu'à lire les archives Masato. Je ne suis pas celle qui doit t'informer de quoi que ce soit. Ce n'est pas moi qui me suis spécialisée dans le meurtre par séduction.
– Ne joue pas ce jeu avec moi Tenshi. Tu sais très bien que j'ai horreur qu'on me fasse des reproches sur ça.
– Cela t'apprendra qu'il faudrait se mettre à jour le plus vite possible.
– Nous ne sommes pas tous comme toi, Tenshi. Nous ne sommes pas des tueurs nés.
– Je ne suis pas une tueuse née. Maintenant, faut que j'y aille.
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