Chapitre 8
Point de vue Murielle
Comme hier, aujourd'hui Fabiana fit exprès de se réveiller tard et de prendre un max de temps pour s'apprêter. Faisant en sorte que je sois encore en retard, mais je savais que cette routine ne devait pas continuer, car mon patron le remarquerait très vite, mais je n'avais pas réellement le choix, car si je ne la déposai pas, elle risquerait encore de fuir et d'aller chez cet homme et ça je ne pourrais le tolérer.
À la fin de la journée en allant chercher Fabiana, je fus interpellé par une jeune femme. Elle me sourit et me dit d'une voix aimable :
__ Bonjour je m'appelle Rebecca, commença-t-elle
Je fis rapidement une analyse sur elle, et vu ce qu'elle portait dans ses mains. Je me pressai de dire :
_ si vous êtes là pour me parler de Dieu, non merci, j'ai mieux à faire.
_ Madame, Dieu est vraiment bon et il vous aime, vous...
_ assez, la coupai-je en mettant ma main devant son visage, stop je ne veux rien entendre. Dieu ne vous demande pas de harceler les gens donc arrêtez!
Je ne lui laissai même pas le temps de continuer sa phrase que je me remis en route, mais après ne serait-ce que quelque pas, je lui entendis dire :
_Soyez-bénis...
«Gardez votre bénédiction pour vous, je n'en ai pas besoin. »
Je l'ignorais donc et continuai ma marche jusqu'à ce qu'une autre voix se fasse de nouveau entendre.
Tourne-moi dos et je te tournerai aussi le dos à tes problèmes.
La voix était tellement réelle que je ne pus m'empêcher de me retourner pour voir si cette femme n'était pas la source de cette phrase, mais à ma plus grande surprise, elle avait disparu. Sur le coup, je pris peur, car je me rendis compte qu'autour de moi, il n'y avait personne. Et je savais très bien au fond de moi que cette voix était beaucoup trop vrai pour ne provenir que de mon imagination.
«J'ai vraiment besoin d'aller voir un médecin.»
Point de vue Carole
Cela faisait plus d'une heure, que j'avais les genoux fléchis entre les quatre murs de la chambre. J'étais en train de prier sur ma situation actuelle, je ne le laissai certes pas paraître, mais mon cœur souffrait énormément concernant ma stérilité de plus même si Carle mon mari ne le montrait pas cela l'affecter aussi énormément. Cependant, j'étais sûr que mon Dieu était fidèle, je savais qu'il restaurerait ma santé peu importe le temps que cela prendrait.
Soudainement, un verset me vint à l'esprit Galates 6 le verset 2, je n'hésitai pas pour ouvrir ma bible et le lire, mais je ne vis aucun rapport entre ce verset et moi.
Porte le fardeau des autres et moi, je porterai le tien.
Suite à cette parole qui me vint soudainement a l'esprit, toute mon attention se porta sur Murielle. Et je compris aussitôt ce que Dieu me demandait de faire. Je ne tergiversai pas et après avoir rendu grâce pour cette parole, je me rendis aussitôt chez mon ami.
À peine eue-je sonné que l'on vint m'ouvrir, je me pressai donc de sourire en voyant Fabiana :
_ Bonsoir princesse.
_ Bonsoir, me répondit-elle simplement, vous êtes ?
_ Carole, je suis une amie à ta maman, est-elle là ?
_ Malheureusement, oui, me répondit-elle en s'écartant pour me laisser passer.
Elle m'accompagna au salon où je pris place sur l'un des Canapés avant de faire une action qui me laissa bouche-bée:
_ Maman!!!! Ta pote!!
Après cela, elle s'en alla dans sa chambre... Enfin, je supposai. Quelques, secondes plus-tard Murielle débarqua dans la pièce, je vis dans son regard qu'elle était assez surprise de me voir.
_ j'avais cru comprendre que tu ne voulais plus rien avoir avec moi, me dit elle en s'asseyant.
Je ne prêtai pas attention à sa phrase trop inquiète face aux énormes cernes sous ses yeux.
_ qu'est-ce qui se passe encore Murielle ? Tu as tellement de cernes on aurait dis que tu ne dors quasiment plus.
_ j'ai un peu du mal à m'endormir effectivement.
Je la regardai et elle comprit que j'attendais plus de détails. Mais je sentais qu'elle se retenait.
_ que se passe-t-il ? Tu sais que tu peux tout me dire, notre amitié n'est certes plus comme avant, mais tu sais que tu peux me faire confiance!
Il eut un moment de silence avant qu'elle ne me dise :
_ j'ai peur que tu me prennes pour une folle si je t'expliquai ce qui m'est arrivée ces deux derniers jours.
_ tu sais que je ne te jugerai jamais, la rassurai-je
_ j'entends des voix Carole, presque tout le temps et je fais aussi beaucoup de rêves qui paraissent tellement vrais. Au début, je pensais que c'était juste dans ma tête, mais ces rêves sont tellement réels que quand je me réveille, j'ai l'impression d'avoir vraiment vécu ses événements, il m'arrive même de m'endormir en pleine journée et de rêver...ce qui ne m'arrivait jamais.
Je compris alors très vite ce qui se passait. Je voulais lui dire ce que j'en pensais, mais bizarrement, j'avais peur de ne pas avoir les bons mots, car ça allait encore la contrarier... Mais je pris quand même mon courage à deux mains et dis :
_ dans job 33 du verset 14 à 15, il est écrit que: Dieu parle cependant, tantôt d'une manière,tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche.
À ma plus grande surprise, Murielle ne m'interrompit pas une seule fois, au contraire, elle avait l'air attentive à ce que je disais j'en profitais donc et lui dis :
_ malgré tous tes blasphèmes Dieu veut te parler, il veut sûrement te donner la chance de te repentir et ainsi de lui redonner accès à ta vie pour t'aider dans tout ce que tu traverses, car la parole nous montre que si nous n'acceptons pas Christ, il n'a pas accès à notre vie et ne peut rien faire pour nous aider.
_ Alors quand je croyais encore en lui, pourquoi a t'il permis que tous ces malheurs puissent m'arriver ? Si pour qu'il puisse être avec nous, nous devons croire en lui alors pourquoi ?
_ Murielle tu sais au fond de toi, que tu ne croyais pas réellement en lui. Tu étais chrétienne juste à cause de ta famille, tu savais aussi que tu étais en train de pécher avec Franck. Mais malgré tout, Dieu a permis que Fabiana naisse... De plus tu le sais que si tu as pu t'en sortir pendant cette période où Franch t'avait abandonne c'était par sa grâce de plu...
La sonnerie de mon téléphone m'interrompit et je fus contrainte de répondre en voyant le nom de mon mari s'afficher.
_ Excuse moi Murielle, c'est Carle, lui dis-je en me levant
Point de vue Murielle
Carole se leva pour aller répondre à son appel, pendant ce temps dans ma tête trop de chose se passait. Une énorme incertitude se plaça en moi, il était vrai que je savais que ma relation avec Franck n'était pas correcte, mais quand j'avais su que j'étais enceinte, je m'étais repenti. Dieu était à ce qui paraissait plein de bonté, pourquoi ne m'avait-il pas pardonné ?
« Qu'est-ce qui m'arrive ? »
Pourquoi je me posais cette question sachant très bien qu'il n'existait pas. Il ne pouvait pas être réel, ce n'était pas possible, car cela remettrait dix-sept ans de ma vie en question.
«Néanmoins, si tu existes vraiment Dieu. Prouve-le-moi, me dis-je inconsciemment»
_ Murielle, je dois y aller Carle a besoin de moi, mais je t'appellerai, me dit Carole en revenant dans la pièce.
Je me levai donc et la pris dans mes bras avant de lui dire:
_ d'accord, prend soin de toi.
_ toi aussi ma belle, tiens, c'est pour toi, j'ai toujours une bible non utilisé dans ma voiture et je suis sure que tu en as besoin, me dit elle en me tendant une bible, j'espère de tout cœur que tu la lira.
Je la pris, sachant pourtant que je ne l'ouvrirais pas. Quand elle s'en alla, j'allai directement dans ma chambre continuer le travail que j'avais mis en pause suite à cette visite inattendue. Quand j'eus terminé mon travail, je me jetai directement dans mon lit et il ne me fallut même pas dix minutes pour m'endormir.
Rêve Murielle
Après avoir terminé le travail que l'on m'avait confié. Je me dirigeai vers le bureau de mon patron et arrivée devant celui-ci, je toquai à la porte.
_ Entrez!!
_ bonjour monsieur, dis-je en entrant et en voyant mon directeur de dos
_ Tiens ! Te voici enfin ! Ça faisait tellement longtemps que je t'attendais.
Comment ça longtemps ? Ça ne faisait même pas plus de deux heures que le travail m'avait été confié.
« Il a un problème lui. »
_ il y a beaucoup de questions qui te préoccupent, je suis là pour éclaircir certaines choses, me dit-il en tournant son fauteuil
Mais quand il se retourna et se trouva face à moi, je me rendis compte qu'il était loin d'être mon patron, car contrairement à ce dernier son visage à lui était apaisant et je me sentis soudainement plus adoucis.
_ vous allez répondre à mes questions, lui demandai-je un peu perdue
_ oui, à toutes tes questions, car tu as porté plein de questions vers ton Dieu et il est tellement fidèle qu'il a décidé de te donner ces réponses.
Mon Dieu ? Avais-je un Dieu ? Existait-il réellement un Dieu ? Si oui, il en existait un et qu'il était aussi mon Dieu. Pourquoi m'avoir abandonné ? Pourquoi m'avoir laissé subir toutes ces horreurs si réellement il était fidèle ?
_ Dieu existe et tu le sais au plus profond de toi. Dieu ne t'a jamais abandonné, c'est toi qui l'a abandonné, d'ailleurs, tu n'étais chrétienne que du nom, car dans ton cœur, tu ne l'as jamais réellement accepté, car pour prétendre être chrétienne, il faut aimer Dieu et pour aimer Dieu, il faut obéir. Ce qui n'était pas ton cas, car dès lors où les problèmes se sont présentés, tu as trouvé une raison pour faire ce que tu avais toujours voulu faire. Tu t'es jeté dans les bras d'un homme pour te consoler alors que le meilleur consolateur est Dieu et quand les choses se sont compliquées, tu es revenu vers lui pour qu'il t'aide alors que dans tes choix, tu n'as jamais demandé son avis. Tu as péché, et même après avoir su que c'était mal, tu as continué dans cette relation d'impudicité. Ta foi était beaucoup trop faible, raison pour laquelle tu es vite tombée dans la tentation, la vie chrétienne est une aventure de test. Tu ne peux pas prétendre connaître Dieu ni l'aimer si dès que l'épreuve se présente, tu te tournes vers des solutions qui ne sont pas les siennes. Alors arrête de dire que Dieu t'a abandonné, car c'est toi qui l'a tourné le dos.
Toutes les larmes de mon corps coulaient, j'avais tellement mal, car tout ce qu'il disait été vrai. Tout était de ma faute, je me rendis compte à quel point, j'avais été conne et que j'avais fichu ma vie en l'air.
_ mais nous avons un Dieu de miséricorde, dans Deutéronome 4 au verset 30, il est dit : car l'Éternel, ton Dieu, est un Dieu de miséricorde, qui ne t'abandonnera point et ne te détruira point : il n'oubliera pas l'alliance de tes pères, qu'il leur a jurée. Dieu te donne une seconde chance de te rattraper, ne l'a ne perd pas. Souviens-toi que la vie d'un croyant est semé d'embûches, que les épreuves sont notre quotidien, mais par la foi qui est la clé de toute chose nous vaincrons.
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J'espère que ce chapitre vous aurai plu, n'oubliez de commenter et voter ✨
NB: s'il vous plaît si il y a des scènes qui se répètent faites le moi remarquer parce que quand je fais ma propre lecture avant de publier tout est ok mais quand je publie il y a des scènes qui se multiplient, je ne sais pas pourquoi. Donc si vous le remarquez, faites le moi savoir en commentaires merci d'avance.
Bisou 💋
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