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Chapitre 77

Point de vue Murielle

Plusieurs jours s'étaient écoulés au-cours desquelles on ne nous permit pas de rendre visite à ma mère compte-tenu de son état assez faible. Pour me changer les idées, nous avions donc consacré tout notre temps afin de gérer l'affaire de l'héritage, par la grâce de Dieu tout fut réglé assez facilement. Ma mère pu reprendre toute ce qui lui appartenait, de mon côté moi aussi je reçus ce qui m'était dû. Tout ce qui m'arrivait était incroyable, à peine une année plutôt j'étais fauché comme pas possible et là, Dieu me visitait avec une telle abondance financière.

Aujourd'hui, par la grâce de Dieu, on nous permit enfin de lui rendre visite, car d'après le docteur son état s'était nettement amélioré. Quand Simon ouvrit la porte de la salle, je me sentis toute pâle d'un coup, il pénétra en premier dans la salle, mes pas se firent long alors que je le suivais derrière. À l'intérieur, la vitesse des battements de mon cœur s'accélère tandis que mes yeux se posèrent sur son corps allongé sur le lit.

_ maman, lançai-je en me rapprochant du lit

Son regard qui était auparavant fixé sur le mur en face d'elle se tourna dans notre direction. La pièce se plongea dans un silence total alors que je me rapprochais d'elle sans lui quitter une seule minute du regard. En m'asseyant près d'elle, je vis que ses yeux étaient larmoyants moins de deux secondes plus tard ses larmes traversèrent ses joues.

_ ne pleure pas, je t'en prie, lui dis-je en lui essayant les larmes.

Après lui avoir libéré le visage de ce liquide, je gardais une main sur sa joue et la lui caressai tendrement :

_ ton cauchemar est enfin terminé ! Nous avons gagné le procès, mon oncle n'a plus aucun droit sur toi.

Son visage avait certes vieilli, mais elle restait toujours aussi belle, de plus maintenant que je la revoyais après tant d'années, je me rendais compte à quel point elle ressemblait à Fabiana. Elles avaient les mêmes magnifiques yeux marrons cependant dans les siens, je pouvais y voir tellement de chagrins.

_Ne t'inquiète pas, c'est terminé maintenant ! Je sais qu'ils t'ont fait du mal mais maintenant tout est terminé !

_ n..N..Non, murmura-t-elle

Sa voix était faible, mais je pus au-moins entendre ce qu'elle venait de dire, ce qui poussa à répondre :

_ comment ça non ? Je ne comprends pas maman.

_ c...C'est toi qui m'as fait du mal, réussit-elle à dire

_ maman, gémis-je en sentant mon cœur être brisé

Cette phrase eut un effet de couteau que l'on me planta en plein dans la poitrine, je sentis les larmes me monter rapidement aux yeux. Elle m'en voulait toujours pour ce que j'avais eu à lui faire ? Elle ne me pardonnera donc jamais ?

_ p..o... Pour ?Pourquoi ?

En entendant sa question, il fallu à mon cerveau quelques minutes pour réaliser. Je tournais le regard vers Simon qui était toujours à quelques pas du lit. En croisant mon regard, il comprit aussitôt ce que je voulais lui dire et un simple mouvement de sa tête me donna la force de sortir mon téléphone de ma poche.

_ regarde, lui dis-je en tournant le téléphone vers elle

Elle regarda l'image pendant quelques secondes avant que ses yeux ne s'écarquillent, elle reposa ses yeux sur moi avant de retourner sur la photo, elle fit cette rotation plus de cinq fois avant de dire :

_ c... C'est... C'est ta fille ?C'est ta fille ?

_ oui, c'est ma fille, répondis-je les larmes remplissant mes yeux, elle s'appelle Fabiana et elle a dix-sept ans dans peu de temps elle en aura dix-huit.

Un silence s'installa dans la pièce et je vis le regard confondu de ma mère. Apparemment, elle ne comprenait pas encore.

_ quand je suis tombée enceinte de Fabiana, il y a de cela dix-huit ans. J'étais encore ici quand et c'était pendant la période où tu étais admise à l'hôpital....

_ tu...veux...me dire ... que ...c'est...à...à cause d'elle...que...tu t'es....enfuie ?

Je remuerai la tête alors que j'essuyais mes larmes d'un coup de main et pris une inspiration avant de dire :

_ oui, mon oncle voulait que Fabiana soit donnée à un orphelinat à sa naissance et les parents du père voulaient eux que j'avorte. Je ne pouvais faire aucun de ces choix maman, j'avais certes commis une erreur, mais elle, ma petite Fabiana n'y était pour rien. C'est pour cela que je me suis enfui. Je ne t'ai rien dis car j'avais peur que tu soutiennes leurs avis....

J'attrapais une seconde fois sa main et la portai vers mon visage en murmurant « je suis désolée » à de nombreuses reprises. Elle lui fallu quelques instants, pour qu'elle me réponde :

_ id...Idiote !

Choquée par sa réponse, je levais mes yeux vers elle et elle rajouta aussitôt :

_ t... tu.. es... tu... es... Vraiment...stupide ! Qu'ai-je fait ...au...au bon Dieu...pour...pour...mériter une fille...aussi...aussi... bête !

Sa respiration se faisait maintenant bruyante et ça se voyait qu'elle peinait à s'exprimer. Elle dut prendre une pause d'environ une minute avant de reprendre :

_ c...com..Comment...co... comment as-tu....pu...imaginer une...une...telle chose Murielle. Je...je...je suis ta mère, jamais...jamais...jamais je n'aurai soutenu...soutenu... des idées aussi ...absurdes...et contraire...à la parole.

_ j'avais peur que tu aies honte de moi ... et que tu me renies ! J'étais tellement honteuse de moi, pleurai-je, je me sentis tellement sale d'être tombé si bas.Comment...co...

De la colère que je lisais quelques secondes plutôt sur son visage, je le vis s'adoucir tandis qu'elle me regardait tristement. Elle ne fit sortir aucun mot de sa bouche pendant plus d'une minute.

_ je...t...t'aime ! Tu...tu..tu es ma fille. Jamais je ne t'aurai...renié. Effectivement, tu...tu..as commis...un péché...tu...as...été assez stupide ...pour...pour...ouvrir tes jambes...si... si... si...facilement...mais...l'erreur est humaine.

Il lui fallu prendre une pause avant de reprendre :

_ de...de plus...ce...ce petit...trésor n'y...n'y est pour rien. Jamais...jamais je ne...t'aurai...encouragé... à...à pêcher encore plus.

_ maman, pleurai je de plus belle en posant ma tête sur le ventre.

Je pleurai à chaudes larmes sans me retenir ni avoir honte de Simon qui se trouvait dans la pièce. J'avais donc quitté ma mère pour rien ? Si j'avais été un peu plus responsable, rien de tout cela ne serait arrivée ? Fabiana aurait grandi dans de bonnes conditions et surtout auprès de sa grande mère. Je n'aurai pas connu toutes ces années de souffrance !

Tu ne m'aurais pas connu non plus.

À l'instant, suite à cette parole reçu dans mon cœur, je réalisai qu'effectivement, si je n'avais pas quitté ma mère, je n'aurai sûrement jamais été confronté aux souffrances de la vie et donc je n'aurai pas réalisé à quel point Dieu était indispensable. J'avais certes commis une erreur, mais cette dernière avait résulté à plusieurs merveilleuses choses dans ma vie. Je pouvais dire que c'était un bien pour mal cependant, j'avais quand même mal pour ma mère, car durant toutes ces années, elle avait souffert par ma faute.

_ je suis désolée maman ! Je suis désolée pour cette décision que j'avais prise sans bien réfléchir pardonne-moi, je t'en prie.

Voyant son silence, je me redressais pour observer son visage et vis qu'il y avait des larmes qui avaient refait leurs apparitions. Malgré le fait que sa bouche tremblait énormément, elle réussit à me dire :

_ com...comment...ne...pourrais...je pas te...te pardonner. Je...t'aime...tellement.

_ je t'aime aussi tellement, lui répondis-je en posant de nouveau ma tête sur elle.

Plusieurs longues et merveilleuses minutes s'écroulèrent où je restais simplement dans cette position, les yeux fermés et profitant de cette chaleur maternelle que je n'avais pas eue depuis tant d'années. Je ne pouvais décrire la joie que je ressemblais en ce moment, il m'était impossible de trouver les mots exacts tellement grande était-elle.

Après dix-huit ans d'absence, j'étais enfin au côté de ma mère. Après dix-huit ans d'angoisse et de remords, je me sentais enfin libre de commencer une nouvelle vie. Après dix-huit ans de tristesse et tourment, je me sentais enfin en épanouie et en pauvre avec moi-même.
Qui l'aurait cru que Dieu me restaurerait de la sorte ? Difficile à imaginer, car même actuellement, j'avais toujours du mal y croire.

*********

_ il va falloir attendre encore quelques semaines avant de pouvoir projeter un quelconque voyage. Votre mère est certes très forte et je suis étonnée de voir à quel point elle s'accroche, mais vous devez pas précipiter les choses. Ne la brusquons pas...laissons là se rétablir petit à petit.

_ je comprends ce que vous me dites. Il est vrai cela ne fait que quelques semaines que vous avez réellement commencé à prendre soin d'elle et qu'elle dispose d'un traitement digne de ce nom, mais croyez-vous qu'elle retrouvera l'usage de ces membres.

_ il va falloir attendre encore une bonne vingtaine de jour d'observation avant de donner un rapport concret donc une fois de plus je vous demanderai d'être patiente, elle a vécu dix-huit années ainsi. Ce n'est pas en un mois que les choses se rétabliront, soyez déjà heureuse qu'elle soit en vie et surtout qu'elle arrive à parler, car généralement, une telle paralysie prend tout le corps et rend incapable au patient de s'exprimer.

_ d'accord docteur, nous attendrons le temps qu'il faudra. Merci infiniment !

Après avoir quitté le bureau du docteur, nous prîmes la direction de la chambre où se trouvait ma mère, mais en cours de chemin, je m'arrêtai et me tournai vers Simon.

_ cela fera bientôt un mois que nous sommes partis Simon.... Nous n'avions pas prévu de mettre autant de temps.

Il se stoppa à son tour et me regarda avec interrogateur. Je me rapprochai de lui et plongeai mon regard dans le sien avant de dire :

_ tu dois rentrer Simon, ton travail t'attend. Ils ont besoin de toi là-bas.

Une moue contrariée se désigna sur son visage tandis qu'il me répondit :

_ que me sors-tu encore ? Rentrer ? Et te laisser là ? Non, je refuse.

_ Simon je t'en prie, je ne peux me permettre de te tenir loin de ton travail aussi longtemps. Moi, je resterai auprès de ma mère le temps qu'il faudra avant qu'elle ne soit capable d'effectuer le voyage. Toi, rentre s'il te plaît car tu as énormément de responsabilités qui t'y attendent, de plus tu pourras veiller sur Fabiana. Simon, s'il te plaît, ne sois pas têtu !

_ tu es sure Murielle ? Ça ne me dérange pas d'être ici, de plus, je ne veux pas te laisser.

Je lui souris et me rapprochai encore plus de lui ce qui lui donna l'occasion de me prendre dans ses bras.

_ sois en rassuré, je ne serais plus jamais seul. Yahweh est à mes côtés !

_ tu as raison, ma présence ne peut rivaliser à la sienne...Dans ce cas, je vais y aller, mais crois-moi que je t'appellerai tous les jours !

_ je sais que tu ne peux te passer de moi !

Il m'éloigna de lui et fit une grimace avant de dire :

_ n'importe quoi ! Tu n'es pas croyable !

Je lui souris de toutes mes dents, elle fit de même et l'on se remit en l'un serrer l'un contre l'autre.

Suite ...

Juste pour vous signalez que l'histoire tond vers sa fin, il est temps de dire au revoir à vos personnages 👋🏾👋🏾

De me donnez vos avis concernant cette histoire

Et surtout les lecteurs fantômes là 😂😂il est temps d'aller liker les chapitres précédents ohhh, si bien sûr le contenu vous a plu 😂😂mais je pense que c'est quand même le cas parce que lire 75 chapitres sans aimer 😂😂c'est vraiment bizarre.

désolé d'avoir pris plus de temps que prévu pour terminer l'histoire, j'étais surchargée avec l'école...enfin je le suis même toujours mais j'essaie vraiment de faire de mon mieux.

Bref j'espère que ces derniers chapitres vous plairons 😘

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