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Chapitre 74

Point de vue Murielle

Je me levais assez tôt, aujourd'hui étant donné dont j'avais eu le sommeil assez léger, ce fut aux environs de  quatre heures que je me levais. Allongée sur mon lit, je pris de longues minutes à me remémorer certains événements de ma vie, me retrouver dans ma ville natale après tant d'années me rendaient assez mélancolique. Un sentiment que je ne devrais pourtant pas ressentir.

Heureusement que comme toujours le Saint-Esprit était présent pour me réconforter, car en ouvrant ma bible, j'étais tombée sur ce verset qui me réconforta énormément. Celui-ci disait : «Ne crains point, car, je suis avec toi; ne regarde pas avec inquiétude, car je suis ton Dieu; je t'ai saisi fortement, et je t'aide, et je te soutiens par la droite de ma justice.»
‭‭Isaïe‬ ‭41:10‬ ‭‬‬

Les années avaient passé, je n'avais pas su faire le deuil de mes erreurs passées. Il y avait cette voix en moi qui ne cessait de me dire que j'avais pris le mauvais choix, que j'aurai dû suivre ce que ma famille me demandait, que j'aurai dû abandonner ou avorter Fabiana, que peut-être ma vie aurait été moins complexe.

Après, je ne serais déterminé combien de litre de larmes versées, je sentais mon cœur remplit de joie et de paix, il était vrai que j'avais eu à dire à Simon que je ne craignais rien et que je faisais confiance à Dieu sûrement à de nombreuses reprises, mais seul maintenant, je pouvais réellement le proclamer sincèrement.

« Merci, merci pour tout papa ! »

Il était huit heures et le quart quand j'allai prendre ma douche avant de m'apprêter. Quand j'eus terminé, je n'eus pas besoin de l'appeler que Simon sonna à la porte. En l'ouvrant, je le découvris toujours aussi joviale ce qui illumina mon visage d'un sourire.

_ bonjour ma belle, me dit-il en rentrant

_ salut, c'est la première fois que tu me donnes un surnom ! Ça change !

Il laissa un sourire moqueur sur le visage avant de dire :

_ tu ne mérites pas de surnom, la plus grande partie du temps, tu es très... Fatigante.

Je lui mis une légère frappe à l'épaule et fis mine de bouder alors que nous allâmes prendre place au salon. Voyant que j'étais silencieuse face à sa provocation, il rajouta :

_ je plaisante, pas besoin de bouder très chère. Tu n'es pas encore madame Gautier mais crois-moi que quand tu le deviendras, les surnoms feront parti de ton quotidien ! Je suis très romantique, tu le sais

_ romantique mon œil oui !

Il reproduit une mine choqué sur le visage tout en allumant les yeux, il se tapa légèrement la poitrine et laissa échappé un « tu me choques là » je ne pus me retenir face à cette mine ridicule et éclatai de rire.

_ tu n'es pas sérieux, riai-je en lui donnant une tape à l'épaule

Il se contenta de sourire avant de reprendre un air sérieux, chose étonnante que j'avais remarqué chez Simon, il avait une telle facilité à changer de mine.

_ ça me remplit de joie de te voir plus détendu !

_ comme toujours Dieu reste fidèle, il a su me réconforter.

La sonnerie du téléphone de son téléphone, nous interrompus, il sortit l'appareil de sa poche et décrocha, quelques secondes s'écoulèrent où il se contenta d'écouter silencieusement la personne au bout du fil avant de finalement se lever.

_ j'arrive, me dit-il en se dirigeant vers la porte de sortie

Je n'eus pas le temps de placer un seul qu'il avait déjà disparu, cependant moins de cinq minutes plus tard, il réapparut cette fois-ci accompagné d'un homme vêtu en costume noir.

_ Monsieur Bertrand je vous présence ma fiancé, mademoiselle Murielle Sourdril

Il se tourna vers moi et me dit :

_ Murielle, je te présente le détective Bertrand.

Je me levais du canapé et lui tendit poliment la main en disant :

_ je suis enchantée

_ moi de même, je suis désolée d'avoir pris autant de temps pour de si petites tâches, mais j'ai été contraint de faire le déplacement jusqu'ici pour avoir des informations sûres.

Nous prîmes place et il sortit aussitôt de sa mallette des dossiers qu'il déposa sur la table basse. Il me fallait me retenir pour ne pas rigoler, il était vêtu comme un vrai détective privé. Un chapeau quasi-similaire à celui de l'inspecteur murdoch, un long manteau noir en cuir, et bien sûr les lunettes noires. Je me disais que ce n'était que des clichés des films de police, mais apparemment, j'avais tort.

_ alors pour commencer, comme mentionné sur les dossiers ici présents, votre mère a eu une sévère attaque ne serait-ce que quelques jours après votre départ qui lui touché les nerfs conduisant à sa paralysie... Au début cette dernière n'était que partiel, bien sûr cela était encore le cas quand elle  était prise en charge par l'hôpital, mais quelques mois plus tard environ une année son frère, donc votre oncle est venu réclamer quand lui fasse retourner chez elle, lui sa femme ainsi qu'avec l'aide de certains infirmiers, ils s'occuperont d'elle. Avec une grande insistance, il a pu obtenir ce qu'il voulait. Ces informations datent d'il y a seize ans, car depuis lors l'hôpital n'a plus aucun retour de leurs parts. Et suite à des recherches plus approfondies, son état n'a connu aucune amélioration depuis lors au contraire celui-ci ne cesse de se détériorer.

Je sentis la main de Simon attraper la mienne, cette fois-ci ce n'était pas sans preuve que je pouvais affirmer que mon oncle et sa femme étaient derrière la détérioration de la santé de ma mère. Il avait tout fait pour qu'elle quitte l'hôpital afin de s'occuper personne qu'elle ne se rétablisse pas. Mais pour qu'elle raison ? C'était sa sœur après tout !

_ à sa mort votre père vous a légué à vous ainsi qu'à votre mère, ses parts auprès de la société ainsi que les papiers de la maison. Nous parlons là d'une somme qui l'élève à des millions. Cependant, vu que vous avez été absente pendant de nombreuses années, votre oncle vous a déclaré comme morte ce qui fit que votre mère est celle qui actuellement possède tous les biens. Étant donné que son état est assez critique et qu'elle est incapable de se prendre en charge, il a été donné à un membre direct de sa famille de s'occuper de tout ce qui lui concernant... Et ce membre, je pense que vous savez de qui il s'agit.

_ mon oncle, lui répondis-je, je comprends maintenant tout

_ j'ai appris par des sources, que votre oncle recherche à faire signer à votre mère un papier officiel où elle lui lègue tout l'héritage cependant cette dernière ne l'a toujours pas fait . Excusez-moi de me prononcer avec tant de certitude, mais je suis sure que c'est la seule raison pour laquelle elle est encore en vie, à n'importe quel moment il aurait pu mettre fin à ses jours cependant, ils sont bloqués, car si elle peut la vie sans signer, l'héritage sera donné à des associations.

Dorénavant, tout était clair, je comprenais maintenant mieux pourquoi mon oncle m'avait regardé avec tant de haine. Ma réapparition ne l'arrangeait en rien d'autant plus qu'il avait osé prétendre que j'étais morte tous ces plans étaient remis en cause. Quelle ordure ! Comment pouvait-il être si cruel envers sa propre famille à cause de simple bien matériel. Sincèrement, cet héritage ne m'intéressait pas réellement, la seule chose qui me préoccupait était ma mère cependant pour ce qu'il avait osé nous faire, je lui retirerai tout !

_ contrairement à ce qu'il a prétendu, vous êtes en vie, alors tout est remis en question. Les biens seront repartagés assez facilement aussi étant donné que vous êtes sa famille, vous avez tout autant que lui le droit de lui prendre en charge. Vous représentez un mur énorme à la réalisation de ses plans... Maintenant, je dois vous laisser, j'ai un avion à prendre dans une heure.

Nous le raccompagnons à la porte avant de retourner nous rasseoir, il s'écoula quelques minutes dans le silence alors que moi, j'étais perdu dans mes pensées. Je savais que mon oncle était quelqu'un qui se préoccupait simplement de ses intérêts, cependant ça me perturbait toujours pas de savoir qu'il avait osé faire une telle chose à sa propre famille, à sa propre sœur juste pour un héritage laissé par son mari. Pourquoi nous les noirs devrions-nous nous montrer toujours si malhonnêtes ?

Rare était les fois où j'avais eu à croiser les membres de ma famille paternelle chez nous et à la mort de mon père aucun d'eux n'avaient montré le bout du nez pour réclamer quoi que ce soit ! Étant des Européens cela n'était pas vraiment de leur naturel contrairement à nous africains. Malheureusement, il fallait l'avouer ce genre de situation désagréable était assez courante chez nous.

_ que devrions-nous faire, demandai-je à Simon

_ donne-moi simplement le feu rouge et nous les poursuivrons en justice. Cependant, c'est quand même un membre de ta famille, peut-être nous ne sommes pas obligé d'aller si loin, il risquerait gros !

Me demandaient-ils d'avoir pitié d'un homme qui n'hésiterait pas à me tirer une balle dans le dos ? Un homme qui à cause de l'argent serait prêt à sacrifier sa propre sœur ? Me demandait-il d'avoir de la peine pour lui ?

_ il mérite de payer pour ce qu'il a eu à faire à sa propre famille !

Il inspira et expira avant de dire :

_ laisse-moi passer un coup de fil, je reviens

Il se leva et alla dans la cuisine, je savais que Simon pouvait se montrer très généreux... Trop généreux même. Je l'avais très bien vu avec l'affaire concernant Hélène, cependant, il arrivait des fois où il fallait être sévère avec les gens, Dieu nous demandait certes de pardonner, mais dans mon cas, pardonner mon oncle arrangerait les choses ? Se résignera-t-il a tout abandonné ? J'en doutais !

_ l'on m'a recommandé le meilleur avocat de cette ville, nous avons rendez-vous avec lui demain. Ça te va ?

Je me contentai de remuer la tête avant de laisser échapper un long soupir. J'avais tellement hâte que cette histoire se règle le plus rapidement possible afin de pouvoir rentrer chez-moi accompagné de ma mère. Rien que d'y penser, j'en avais les yeux qui brillaient d'émerveillement.

« Si tout cela venait à se réaliser, je serais la femme la plus heureuse du monde ! »

La sonnerie de mon téléphone me fit sortir de mes pensées, je l'attrapais et vis que c'était un numéro inconnu.

_ allô Murielle, c'est ton oncle, si vous n'avez rien de prévu. Passez ton fiancé et toi à la maison demain ce soir, ils font que l'on discute sérieusement... De ta mère.

_ d'accord, répondis-je de manière assez perplexe

Il ne s'attarda pas au téléphone et raccrocha, je sentis quelque chose de louche. Pourquoi après un échange aussi électrique, il voulait soudainement que l'on discute ? S'était-il rendu compte de son erreur ? Ou plutôt avait-il pris conscience que j'étais capable de détruire tous ses plans ? Dans tous les cas, peu importe la raison de ce rendez-vous, ça tombait à pic. Au moins, avant d'aller en justice, nous aurons à clarifier les choses.

« j'ai hâte d'être à ce soir ! »

Suite ...

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