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Chapitre 73

  Point de vue Murielle

_ Mur...Murielle que fais-tu ici !! Ce n'est pas possible que tu sois...

_ vous croyez que j'étais morte tata ? Malheureusement pour vous, je suis en vie !

Un sourire hypocrite se dressa sur son visage alors qu'elle me serra dans ses bras. Je sentis un frisson de dégoût traverser mon corps mais je ne la rejetais pas.

_ ma chérie comment peux-tu dire une telle chose !! Je suis tellement mais tellement contente de te voir !

Elle m'éloigna d'elle afin de sûrement me montrer les larmes de crocodile qui coulaient sur son visage, dix-huit ans s'étaient certes écoulés mais je n'avais pas oublié à quel point, elle était une grande comédienne. De plus contrairement à son mari qui à mon souvenir se montrait assez franc à mon égard me faisait comprendre qu'il ne m'appréciait guère, elle par contre, elle était d'une hypocrisie hors-norme.

_ je suis tellement heureuse de te voir ! Ton oncle et moi étions mort d'inquiétude durant toutes c...

_ qu'est-ce qu'elle a ma mère, la coupai-je en me tournant vers cette dernière

Alors que je me rapprochais d'elle, elle me regardait les yeux larmoyants ce qui me brisa encore plus, car je pus lire à quel point, elle souffrait. Cependant, je ne saurais pas dire si sa douleur était physique ou émotionnelle.

Je vins m'asseoir juste à côté d'elle et en lui prenant la main, je sentis à quel point son corps tremblait, elle avait certes soixante-ans maintenant, mais ma mère était une femme forte et sportive, sa vieille ne devait pas être ainsi. À la voir, on aurait dit qu'elle avait dix ans de plus.

_ tu l'as oublié ? Quand tu as .... Abandonné ta mère, elle était déjà très malade !

Je lui lançais un regard meurtrier avant de dire méchamment :

_ je ne l'ai pas...

Je ne pus terminer ma phrase que je vis débarqué mon oncle dans la pièce, le regard meurtrier, il se jeta quasiment sur moi. Il m'attrapa violemment la main, ce qui me contraint de me lever.

_ que fais-tu ici ? Petite insolence ! Comment oses-tu revenir auprès de nous après nous avoir abandonné ! Nous ! Ta famille !

_ je... Balbutiai-je

Suite à un excès d'émotions, je sentis les larmes me monter aux yeux. Le revoir là devant moi me rappelait tellement de souvenirs désagréables. Il était certes mon oncle mais il ne s'était jamais comporté comme telle d'ailleurs durant mon enfance, il était l'une des personnes que je détestais le plus. Ayant été aussi très rebelle, ça n'avait jamais été la paix à la maison. Je me faisais quotidiennement rabaissé et même privé de nourriture, d'ailleurs ce fut à cause de cela que je préférais largement passé du temps hors de la maison, ce qui m'avait valu de me ramasser une grossesse. Cette paix que je ne recevais pas chez moi durant cette période tragique de ma vie, j'avais été contrainte de la chercher ailleurs.

_ je ne vous ai pas abandonné... je...

_ tais-toi ! Tu quoi ? Sale ingrate ! Je t'ai pris sur mes ailes alors que ta mère était à l'hôpital, j'ai pris soin de toi comme ma propre fille et comment m'as-tu remercié ? En t'en fuyant !!

Il avait pris soin de moi certes, mais en prenant en compte ses propres intérêts, j'étais petite mais pas idiote. Je savais que l'entreprise de mon père qui était maintenant entre les mains de ma mère lui versait une somme très conséquente chaque mois afin de subvenir à mes besoins, et à mes souvenirs, il était loin de me faire vivre dans le luxe.

_ tu ne t'es pas préoccupé de nous ! De ta mère surtout ! Tu n'as pas pris en compte son état en te disant que partir la détruirait encore plus ! Tu es une égoïste Murielle !

Je sentais mon cœur saigné, car au fond de moi, je savais qu'il n'avait pas totalement tort. Ma mère était déjà dans un état critique quand je m'étais enfuie, mais tellement égoïste que j'étais, je n'avais pas pensé à elle. Il était vrai que j'avais mes raisons, mais sûrement avec plus de réflexions, nous aurions pu trouver une solution qui aurait arrangé tout le monde.

_ tu n'es qu'une sale traîn** qui n'a pas pu supporter ses responsabilités et qui a préféré s'enfuir avec cette ordure que tu portais dans ton ventre.

Cette fois-ci, mon sang vibra dans mon corps afin de me remettre les idées en place. Il pouvait me traiter de ce qu'il voulait, mais pas parler de ma fille ainsi. Personne n'avait le droit de l'insulter ! Personne !

_ je ne te permets pas, lui haussai-je le ton

_ comment oses-tu me répondre Murielle, parce que tu as pris de l'âge, tu oses me manquer de respect ! Je suis toujours ton oncle ! Sale insolente !

Il voulut poser la main sur moi mais Simon l'en empêcha en l'attrapant fermement au point où il fallu qu'il se débatte avant de pouvoir la retirer. Simon se place devant moi comme un protecteur avant de dire :

_ je ne vous permets pas de poser la main sur elle ! Respectez-vous !

_ qui es-tu ? Comment oses-tu me menacer chez moi !

_ je suis son fiancé et jusqu'à preuve du contraire cette maison appartient à la famille Sourdril et non à la famille Massamba !

Mon oncle se rapprocha dangereusement de Simon avec un air menaçant, mais cela n'avait en rien l'air de l'intimider, car le regard toujours impassible, il se contenta d'être devant moi comme une barrière.

_ les choses ont changé jeune homme, d'autant plus que vous n'êtes pas de notre famille et vous osez argumenter avec moi ! Je peux vous jeter en prison ! Faites très attention !

Je poussais légèrement Simon afin d'être face à mon oncle et de dire :

_ je sais très bien ce qui se passe... Mais je m'en fous de tous les biens laissé par mon père, ou encore ceux que possédons ma mère et moi. Comme par exemple cette maison, si vous la voulez ! Prenez-la si vous voulez ! Moi, je veux simplement ma mère ... Je t'en prie.

Un rire méchant sortit de sa bouche, il se tourna vers sa femme qui se força de le suivre malgré le fait que comme nous, elle ignorait la raison de son escaffement cependant elle avait le sang de comédienne dans les veines.

_ si je comprends bien, tu veux me faire croire que tu t'inquiètes pour ta mère ? Tu te fais du souci pour ta maman chérie ? D'ailleurs, est-elle toujours ta mère ?

En un fragment de seconde son visage se referma et je pus très bien lire la haine qu'il avait à mon égard.

_ ne me fait pas rire Murielle ! Tu reviens après dix-huit me demander la charge de ta mère !? Jamais ! Tu m'entends ? Jamais, je te laisserais t'approcher de ma sœur ! Tu n'es plus de notre famille ! Tu es une étrangère ! Maintenant, sortez d'ici sinon j'appelle la police !!!

_ tu n'as pas le droit de me chasser d'ici cette maison appartient à mes parents !!

Simon m'attrapa le bras et me chuchota à l'oreille :

_ allons-y Murielle, nous allons analyser les choses plus calmement.

_ mais Simon...

_ fais-moi confiance... Allons-y !

À contre cœur, je le laissais me faire quitter les lieux tandis que mon oncle me dévisageait ouvertement, à peine sorti Simon arrêta le premier taxi qui passa devant nous et nous y entrons.

_ qu'est-ce que tu viens de faire ? Nous n'aurons pas dû partir et les laisser ainsi ! Ce sont des voleurs de biens ! Il profite de la santé fragile de ma mère pour l'arnaquer !

_ pas besoin de me le dire ! Je l'avais déjà remarqué, mais à quoi aura servi que l'on reste ? Cela n'aurait résulté à rien positif. Je vais de ce pas appeler mon inspecteur privé afin de nous éclaircir sur ce qui a pu se passera durant ces dix-huit dernières années, car avant de nous fourrer dans quoi que se soit, nous devons être sûrs de ce que nous avançons.

_ je suis sure de ce que j'avance ! Je les connais, Simon !

_ calme-toi Murielle, je t'en prie, nous allons régler cette affaire, mais dans la sagesse.

Comment voulait-il que je reste calme sachant que ma mère se trouvait entre les mains de ces gens. Il était certes son frère mais j'étais loin de croire qu'il prenait soin d'elle comme cela se devait. L'idée ne Simon ne me plaisait pas totalement mais je n'avais pas le choix car il n'avait pas tort en disant que nous devrions mieux être informé, nous avions certes notre petite idée de comment se passait les choses, mais ce n'était que des suppositions ou encore intuitions.

_ tu vas le faire maintenant ?

_ je le fais tout de suite, répondit-il en sortant son téléphone.

Il appela donc de ce cas pas ce fameux inspecteur privé après avoir discuté avec lui pendant plus d'une vingtaine de minutes. Il raccrocha et au même moment, nous arrivions à destination. Nous nous dirigeâmes dans mon appartement, à peine installé sur le canapé que je me pressais de lui dire :

_ qu'a-t-il dit !?

_ il se chargera de ça, nous devrions juste attendre quelques heures. Demain matin, nous aurons les infos.

Demain matin ? Pourquoi le fallait-il autant de temps. Non, mon sang bouillonnait trop pour attendre toutes ces heures.

Calme toi, pourquoi t'agites-tu, ne suis-je pas tes côtés ! ?

À l'entente de cette voix si autoritaire, je restais silencieuse. Sinon rajouta en voyant ma mine inquiète :

_ Murielle, je sais que ce n'est pas facile, mais s'il te plaît ressaisis-toi et faisant les choses proprement.

_ tu as raison, mais c'est plus fort que moi, surtout que j'ai l'impression qu'ils sont derrières l'état de ma mère.

_ tout cela nous allons le vérifier n'oublie pas non plus que la parole ne nous demande pas de juger injustement quand tu accuses quelqu'un de quelque chose soit sure d'avoir une preuve concrète en ta possession, ce qui n'est pas notre cas.

L'une des raisons pour laquelle j'étais tombée amoureuse de Simon, peu importe la situation, il s'efforçait de rester focaliser sur ce que disait la parole, ce qui malheureusement n'était pas encore mon cas, car dans des situations extrêmes, quand la tristesse, la colère ou quelconques émotions négatives prenaient le dessus, je ne savais plus me retenir et des fois réagissait contrairement à comment je devrais.

_ tu as raison... Comme toujours, dis-je un petit sourire aux lèvres, heureusement que tu es là !

_ maintenant que tu m'as dit oui, crois-moi que je serais toujours là, répondit-il en venant prendre place près de moi

Je posais ma tête sur son épaule et regardai devant moi, quelques minutes passèrent dans le silence jusqu'à ce qu'il le brise en disant :

_ qu'ellle était ta sensation en revoyant ta mère après tat d'annnées ? Surtout dans un tel état ?

_ ça fait énormément mal, le pire, c'est que quand j'ai croisé ses yeux larmoyants, j'ai pu lire la douleur qu'elle ressentait... Je ne saurais donner la réelle raison de ce sentiment mais ce dont je suis sure c'est que ma mère souffre... Et cela depuis de nombreuses années.

_ maintenant que tu es revenue, tu vas arranger les erreurs que tu as eu à commettre !

_ avec l'aide de Dieu ! Car je peux tout par celui qui me fortifie !

suite ...

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