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Chapitre 55

Point de vue Fabiana

Aujourd'hui, je m'étais réveillé assez tôt, car j'avais fait un cauchemar qui m'avait poussé à me réveiller et depuis là, je n'avais pas réussi à m'endormir. Bizarrement, je ne me souvenais pas du rêve, mais celui-ci avait un rapport avec mon père et une explosion, c'était tout ce dont je me rappelais. Il était sept heures du matin quand je décidais de me lever de mon lit afin d'aller dans la salle de bain. Après mettre doucher, je passais au lavabo où un énorme miroir était accroché, j'étais donc contrainte de regarder mon visage entouré de ces bandages, j'eus un petit pincement au cœur, mais le faite de savoir que les choses s'arrangeront dans peu de temps vint me consoler. Si maman n'avait pas eu assez d'argent pour....

Je me stoppais net de me brosser quand une phrase résonna dans ma tête, « ce n'est pas ta mère qui a financé l'opération, mais l'officier Franck un homme au grand cœur qui s'inquiète énormément pour toi ! Avait-dit le docteur avant que je ne m'endorme pas » . Comment avais-je pu oublier de demander des explications à ma mère. Pourquoi cet homme avait-il payé une somme aussi importante pour moi ? Et surtout pourquoi ne me l'avait pas dit ? Seule elle pouvait m'éclaircir sur ces questions.

Quand je terminai de me brosser, j'attrapais ma serviette avant de sortir de la salle de bain, je m'habillai d'un simple short bleu ainsi qu'un t-shirt blanc de style overshize avant d'enfiler mes sandales et de sortir de la chambre.

Je voulus me diriger vers la chambre de maman, mais fus arrêté par cette merveilleuse odeur de croissant bien chaud, je changeai donc aussitôt ma trajectoire et me rendit dans la cuisine où j'y trouvais ma mère. Cette dernière était en train de faire des omelettes, mais sur la table, je pouvais apercevoir ces succulents croissants qui m'appelaient. En me voyant ma mère se pressa de me sourire avant de dire :

_ tu es déjà réveillé ? Je suis sure que c'est à cause de l'odeur des croissants !

_ non pas exactement, mais bon cela n'a pas vraiment d'importance, lui dis-je en me dirigeant vers la table

Je voulus prendre un croissant, mais elle me stoppa en disant :

_ nous allons attendre Simon avant de commencer, il ne va pas tarder !

_ il t'a déjà demandé en mariage ?

Elle mit les gros yeux et j'éclatais de rire, si ma mère venait à se marier avec Simon, j'en serais vraiment heureuse, c'était l'homme qui lui fallait après ce que lui avait fait mon père, elle méritait un homme comme Simon pour lui rendre toutes les années de malheur, qu'elle avait vécu à cause de mon père . D'ailleurs, en parlant de mon père, cela me rappela qu'il fallait que je parle à ma mère de ce fameux Franck.

_ maman dit-moi qui ... Commençai-je, mais je fus interrompue par une sonnerie qui retentit dans toute la pièce

_ ça doit sûrement être Simon, tu peux aller ouvrir s'il te plaît !

Juste au moment où elle allait m'éclaircir ! Mais bon, j'aurai sûrement tout à l'heure le temps de lui en parler. J'allai donc de ce pas à l'entrée avant d'ouvrir, pour effectivement tomber sur Simon habillé d'un élégant costume bordeaux, mon futur beau père était d'une élégance à couper le souffle.

_ toujours aussi élégant, lui dis-je en me poussant

Il entra dans l'appartement avant de dire le sourire aux lèvres :

_ bonjour Fabiana, tu as l'air d'apprécier énormément mes costumes, sois sage avec ta mère et je te les offrirais un de ces quatre.

Je ne pus m'empêcher de rigoler, il se foutait vraiment de moi. Il vint me poser sa main sur mon épaule et nous nous dirigeâmes dans la cuisine où le visage de maman fut naturellement illuminé en le voyant, ça me faisait plaisir de la voir ainsi. Après mes dix-sept ans d'existence, je n'avais jamais vu un homme faire autant d'effet à ma mère, sa simple présence donnait plus de couleur à son visage qui avant était si pâle et sans vie. Là, elle rayonnait de bonheur !

_ bonjour Murielle, tu es rayonnante ce matin ....

_ je me disais la même chose !

Elle nous sourit avant de dire :

_ Dieu me comble de bonheur tout, c'est normal que j'en rayonne ! Asseyez-vous, donnez-moi juste cinq minutes !

Simon et moi prîmes place à table, il tourna son regard vers moi et dit :

_ dis-moi tu as repris contacte avec tes amis ? Tu ne dois pas t'isoler !

_ sincèrement vu comment je traitais les autres avant je n'avais pas vraiment d'ami en dehors de Camille qui était ma meilleure copine ! Elle vient me rendre visite de temps en temps, nous parlons aussi au téléphone !

Au même moment, maman vint déposer les dernières assiettes sur la table avant de prendre place.

_ tu sais je l'aime bien, tu pourrais l'inviter à la maison.... De plus, vu que ce sont les vacances elle pourra t'aider à rattraper ton retard !

Je pris une bouchée de ce délicieux croissant en l'écoutant dans le silence tout en bougeant simplement ma tête. À cause de ce qui s'était passé, j'avais raté l'examen, il me fallait reprendre l'année. Cela m'avait assez déprimé, car savoir que je retournerais au lycée sans Camille me rendait triste, mais en sachant que j'allais aller dans le même lycée que Louisa, car elle aussi avait été obligée de prendre la classe me consola largement, j'étais même excité de savoir que nous serions en plus dans la même classe.

_ je dois y aller maintenant, dit Simon en essuyant sa bouche, ça été un plaisir de déjeuner avec vous !

_ au revoir Simon, j'espère que nous pourrions passer encore un tel moment ensemble.... Comme une famille.

Je sentis ma mère gênée de la comparaison que je venais de faire, sincèrement, c'était le but. J'aimais énormément taquiner ma mère, car contrairement à moi, elle était assez timide et gênait pour toute chose.

_ je l'espère aussi ....

Sur ce, ma mère le raccompagna jusqu'à la porte voyant qu'elle m'était du temps, j'allais dans ma chambre où en prenant mon téléphone, je vis deux messages un de Camille et l'autre de Louisa.

« Je passerai à la maison aujourd'hui, flemmarde comme tu es. Je suis sure que tu verras mon message à 12 h, appelle-moi pour m'informer que tu t'es enfin réveillé ! »

« hey girls, tu me manques ! Ça te dit, on passe la journée ensemble ? Réponds vite sinon, je changerai d'avis ! »

Son message me fit sourire, effectivement cela faisait quelques jours que nous ne nous étions pas vues et ça me ferait du bien de passer du temps avec elle, je pourrais même profiter de cette occasion pour que Louisa et Camille se rencontrent. Je sortis rapidement de ma chambre avant d'aller à la recherche de ma mère que je trouvais dans la cuisine.

Point de vue Steve

Assis sur ce bout de mousse puant, je regardais droit devant moi fixant un point invisible. Je n'arrivais toujours pas à croire que Brad ait pu ne faire une telle chose à moi son frère, il était vrai que nos rapports étaient assez compliqué, mais comment avait-il osé me trahir de la sorte ? Il ne m'avait simplement pas trahi, mais toute la famille. Alors pourquoi pour une telle trahison n'avait-il pas succombé par à balle que je lui avais tiré ? Pourquoi s'en était-il sorti ?

Je me levais et fis quelques pas dans cette cellule avant de donner un coup sur le mur, comment avait-il pu oublier tout ce que papa nous avait dit à cause de cette fille qu'il venait à peine de connaître ! Il prétendait que Dieu l'avait dirigé.

_ mon c** oui, jurai-je

En une fraction de seconde un sourire se dessina sur mon visage, à la revue de cette scène qui avait été si tragique pour ce cher Brad. Je me souvenais encore de son visage abattu quand il l'avait trouvé, seule, allongé sur le sol le corps sans vie... Mais ce qu'il ignorait été que deux heures plus tôt . Notre père et moi, nous nous trouvions dans cette salle.

Flashback

Marchant derrière lui, j'étais tout excité, il allait enfin tenir sa promesse. Nous arrivions devant la porte de sa chambre et il l'ouvrit sans même prendre la peine de frapper. Elle était assise sur son lit en train de lire un magazine, quand elle nous vit, elle se pressa de se lever baissant la tête face à papa.

_ tu as besoin de quelque chose ?

Nous entrions dans la chambre et papa se contenta de refermer la porte, elle leva la tête et nous regarda avec incompréhension face à notre silence. J'arborais un sourire en sachant que d'ici là, je ne serais plus obligé de contempler ce visage.

_ je suis désolé, mais il va falloir que je fasse plaisir à mon fils.

Il se précipita alors sur elle afin de l'attraper par le cou, étant assez fine, elle avait du mal se débattre. Je me rapprochais d'elle le sourire aux lèvres avant de dire :

_ oui papa vas-y... Elle est comme maman ! Elle ne mérite pas de vivre.

_ Steve...pourquoi ? Pourquoi tant de haine mon enfant ?!

Pourquoi me posait-elle une question dont elle n'aurait même pas le temps d'entendre la réponse. Alors qu'elle était en train de suffoquer, mon père lui planta un couteau en plein dans le dos, cela n'était pas nécessaire, car elle allait de toute manière expirer dans peu de minutes. Il la jeta au sol avant de se tourner vers moi :

_ Maintenant cette femme ne remplira plus la tête de ton frère avec ses conseils à la con ! J'espère aussi que tu es satisfait ?

_ je suis plus que satisfait...Maintenant Brad et moi n'avons plus de mères... Je ne peux maintenant le considérer comme mon frère, je ne l'abandonnerai pas !

Fin de Flashback

J'avais promis de ne pas l'abandonner et j'avais tenu parole, mais ce c** m'avait trahi, j'allais très vite le faire payer. Il ignorait de quoi j'étais capable même enfermé entre ces quatre murs.

Point de vue Franck

Après la remise des prix, certains hommes du poste avait décidé de fêter cela malgré le fait que je n'avais pas la tête à ça, il avait réussi à me convaincre. Pendant qu'eux tous discutaient entre eux, j'avalais mon énième verre de whisky. Le regard porté vers le vide, je ne cessais de revoir les images de Murielle et Fabiana, si je n'avais pas été con, nous aurions pu former une famille heureuse. Si je n'avais pas été lâche, ma fille ne me détesterait pas en ce moment.

_ eh officier Franck ! Vous avez l'air ailleurs !? Vous allez bien, dit Alain l'un des hommes avec qui je m'entendais le mieux. 

_ non je ne vais pas bien ... Et tu sais pourquoi ? Je vais te dire pourquoi ...Attends

Je me resservis un verre avant de l'avaler une fois de plus d'un coup sec et de lui dire :

_ parce que ma fille me déteste et que sa mère qui est la femme que j'aime en aime un autre. Malgré que je l'ai sauvé la vie ... Jamais elle ne me pardonnera.

_ votre fille ? Qui est votre fille ? Et sa mère ? Je ne comprends rien !

_ tu es bête ! Ma fille, c'est Fabiana... Sa mère s'est Murielle Sourdril.

Un air étonné se désigna sur son visage, il voulut placer un mot, mais je ne lui en laissais pas le temps et me levai, j'attrapais mes clés de voiture se trouvant sur la table avant de sortir du restau sans même regarder derrière moi. Je me dirigeais directement dans ma voiture et me mis en route pour rentrer chez moi.
En arrivant près d'un virage, je voulus freiner, mais me rendis compte que les freins ne répondaient plus.

_ mais qu'est ce que ....

Je ne pus terminer ma phrase que la voiture alla violemment se cogner contre un bâtiment ne serait-ce que quelques secondes plus tard tout devint noir autour de moi.

suite...

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