Chapitre 54
Point de vue Murielle
_ attends-moi juste cinq minutes d'accord, me dit Simon en descendant de la voiture
Je secouai la tête avant qu'il ne s'en aille, alors que nous étions sur le point d'aller à l'hôpital ce dernier reçu, un appel important venant de son travail, comme il ne voulait pas me laisser seul avant que l'opération de Fabiana ne se termine. Il proposa que je l'accompagne à son lieu de travail qu'il règle rapidement cette affaire ensuite nous irons ensemble à l'hôpital étant donné que je n'avais moi-même pas envie de rester seule, j'avais accepté son offre.
J'admirais cet immense immeuble, il était vraiment beau ! Je n'arrivais pas à croire que tout cela appartenait à Simon, il devait sûrement attirer la jalousie de plusieurs personnes. Juste quelques minutes plus tard je vis Simon sortir de celui-ci suivit de très près par une femme. Celle-ci le rattrapa avant de l'obliger à se retourner vers lui étant donné que la vitre était baissé , je pouvais entendre leurs conversations.
_ Simon tu ne peux pas me virer ! Tu ne peux pas me faire ça Simon, j'ai besoin de ce travail !
_ si tu en avais besoin, tu ne te serais pas comporté de la sorte ! Mais que crois-tu, Hélène ? Tu oses inventer une situation afin de me faire venir au bureau dans le simple de but de mettre ton plan à exécution et le plus drôle est que tu pensais que j'allais tomber comme un ... Abruti !
Il se libéra de son emprise avant de continuer son avancé vers la voiture. Alors cette femme était Hélène ? Habillée d'une jupe crayon de couleur noir ainsi qu'une chemise rouge harmoniée à sa paire de talons, elle était vraiment pas mal. Néanmoins, à cause des larmes qui inondaient son visage et faisaient couler son maquillage, je ne pouvais vraiment pas savoir si elle était belle de visage ou pas, mais bon cela n'était pas très important.
Elle continua à courir après lui jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'à quelques mètres de la voiture, il se tourna vers elle et voulu dire quelque chose, mais elle ne lui en laissa pas le temps.
_ Simon je te promets que je me montrerais professionnel ! Je ne .....Commença t-elle
Elle stoppa sa phrase en me voyant quand ses yeux croisèrent les miens, aussitôt je sus que cette femme et moi n'allions pas nous entendre et que les ennuis n'allaient pas tarder à arriver. Simon, voyant très bien qu'elle portait un regard assez mauvais sur moi, se plaça devant elle empêchant cet étrange échange de regard.
_ est-ce à cause d'elle que tu me repousses ?
_ ne viens-tu pas de dire que tu allais être professionnelle et arrêter toutes tes conneries ? Je vais annuler ton revoie, mais n'oublie pas que je suis ton patron ! Et rien d'autre !
Après cela, il marcha vers la voiture et y monta avant de démarrer sans même prendre la peine de diriger une dernière fois son regard vers Hélène. Le trajet jusqu'à l'hôpital se passa dans le silence, quand il se gara, je me retournais vers lui et pris mon courage à deux mains avant de lui dire :
_ tu vas bien ?
_ oui moi je vais bien, mais elle non, j'ai l'impression d'avoir commis une erreur en lui portant mon aide ! Mais elle était dans le besoin, car malgré ce qu'elle avait eu à me faire, je ne pouvais pas me permettre de la laisser ainsi, ce n'est pas ce que Dieu nous demande, mais pourtant en volant faire du bien, j'ai attiré le mal maintenant, je ne sais vraiment pas quoi faire ! Je pourrais la virer afin qu'elle s'éloigne de moi, mais cela est-elle la bonne décision ?
_ je pense qu'elle doit simplement comprendre que tu ne l'aimes plus.... T'inquiètes pas Dieu te donnera la sagesse pour gérer cette situation.
Après cela, on entra dans l'hôpital, mais on apprit très rapidement par l'intermédiaire d'une infirmière qu'ils étaient toujours en salle d'opération, Simon avait donc été obliger d'attendre environ trois heures de plus avant qu'ils ne sortent enfin de la salle. Nous précipitions aussitôt vers le docteur qui en nous voyons dis de lui-même :
_ soyez rassuré ! L'opération s'est très bien passé ! Nous devons maintenant attendre une bonne vingtaine de jours avant qu'il n'ait les premières cicatrisations afin que les bandages soient retirés entre temps d'ici deux à trois jours, elle pourra quitter l'hôpital.
_ et vous savez à quoi ressemblera son visage quand vous allez retirer les bandages !
_ sincèrement il ne sera pas joli à voir... Votre fille aura énormément besoin d'un soutien de ces proches, car en se réveillant chaque matin en voyant son reflet dans le miroir, elle devra avoir un mental assez solide pour ne pas craquer ! Nous avons des patients qui ont essayé de se donner la mort pendant cette période, car elle n'est vraiment pas facile, mais avec du soutien et de l'amour, ils ont pu s'en sortir !! Alors je vous conseillerai de faire de même !!
Il s'en alla par la suite et je me retournais vers Simon qui en sentant mon regard inquiet se pressa de dire :
_ ça va aller nous arriverons à donner à Fabiana le soutien dont elle aura besoin d'autant plus que nous avons Dieu ! Il ne nous abandonnera pas !
_ tu me promets d'être là ?! Jusqu'à la fin !?
Il attrapa ma main avant de la serrer entre les siens, il y déposa par la suite un doux baisé avant de dire :
_ je te le promets Murielle ! Je ne vous abandonnerai pas !
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Quelques jours plus-tard Fabiana s'était enfin rétabli de son opération et Simon s'était généreusement porté garant pour nous emmener à la maison. Ce fut donc dans les environs de dix-heures du matin que l'on se mit en route.
_ euh... Maman, on va où là ? D'ailleurs, pendant que j'étais avec porté disparu, tu avais trouvé une maison ?
_ oui... Simon m'avait généreusement porté son aide ! Il m'avait pris un appartement dans le même immeuble que lui et c'est là-bas que nous allons vivre jusqu'à ce que je trouve du travail !
Maintenant que les choses commençaient à rentrer dans l'ordre par la grâce de Dieu, il me fallait au plus vite trouver du travail, car je ne pouvais pas continuer de dépendre de Simon d'autant plus qu'avec Fabiana cela lui faisait une charge supplémentaire, il n'avait pas à supporter tout cela. J'ignorais comme j'allais faire, mais il fallait à tout prix que je trouve un travail même en tant que ménagère s'il le fallait.
_ vous.... Êtes un ange tombé du ciel ! Vous êtes trop généreux !
_ ce n'est rien Fabiana ... Ta mère est une femme formidable ! Elle le mérite d'autant plus qu'en faisait du bien aux gens, Dieu nous récompensait au centuple !
Étant toutes les deux assises sur les sièges arrières, Fabiana me donna légèrement un coup avec son coude au niveau des côtes avant de laisser apparaître un sourire innocent sur le visage.
« Quelqu'un, peut-il venir louer cette fille pour une durée indéterminée ?»
Après une bonne vingtaine de minutes de trajet, nous arrivions enfin à destination et Fabiana de montrer son émerveillement face à ce magnifique bâtiment, elle leva les yeux et laissa échapper de sa bouche un énorme :
_ waouhhhhh...
C'était à mon tour de lui mettre un coup aux côtes, mais contrairement à moi, elle ne prit même pas la peine de se retenir de gémir ce qui attira l'attention de Simon qui récupérait mes affaires dans le coffre. Celui-ci vint vers nous et demanda à Fabiana d'un ton inquiet :
_ ça va ? Que se passe-t-il ?
_ non-non ça ne va pas, ma mère me maltraite !
Simon porta un regard interrogateur vers moi, je soufflai et tournai à mon tour mon regard vers Fabiana.
_ tu veux bien arrêter tes scènes s'il te plaît !
Elle croisa ses mains sur sa poitrine avant de simplement dire « ok » cet enfant m'épuisait ! Simon porta les affaires et l'on entra tous dans l'immeuble, on prit l'ascenseur et en moins de cinq minutes nous étions déjà à notre étage. Arrivée devant la porte de mon appartement, je sortis la carte et l'insérai dans la fente avant d'ouvrir la porte.
Maintenant, je donnais raison à Simon d'avoir insisté pour que je garde cet appartement à deux chambres, car au début, je m'y étais opposé, mais il avait su me convaincre
_ il y a deux chambres, la mienne se trouve au fond du couloir mais il y a une autre chambre avant, ce sera ta chambre !
Fabiana resta silencieuse et analysait l'appartement, je vis Simon me regarder l'air inquiet comme s'il attendait une réaction de sa part.
_ maman, dit-elle en se retournant vers moi, cet appartement est trop beau !
Il laissa échappé derrière moi un soupir de soulagement avant de dire :
_ j'avais peur qu'il ne te plaise....
_ bien sûr que non ! J'aime beaucoup en plus il est très lumineux ! Je vais aller visiter ma chambre.
En moins de temps qu'il fallait pour le dire, elle s'en alla. Je me retrouvais donc seule avec Simon et en profitai pour lui dire :
_ encore merci de prendre soin de nous de la sorte... Maintenant que l'état de Fabiana se stabilise, je recommencerai dès ce soir à chercher du travail ! Par la grâce de Dieu, j'en trouverais et je te remettrais tout ce que tu as eu à dépenser pour nous.
_ d'accord, mais à une seule condition ...
Comment ça, il y avait une condition à ce dont je venais de lui dire ? De plus je m'attendais à ce qu'il s'y oppose, mais il avait accepté si facilement que je sentis le piège arrivé.
_ laquelle ?
_ que tu acceptes de travailler dans mon entreprise !
J'ouvris grand les yeux et le regardai étonné , il voulait que je travaille dans son entreprise ? Non ! Je ne pouvais pas accepter une telle offre ! Là s'en était de trop ! Après que Franck m'ait abandonné, je m'étais habitué au fait d'être indépendante et là du jour au lendemain Simon débarqua et remit en cause toutes ces années. Non ! Je tenais à mon autonomie !
_ non Simon, je ne peux pas accepter cela ! Je sais que tu vas insister, mais s'il te plaît cette fois-ci accepte mon choix sans t'y opposer ! Tu es déjà en train de faire énormément pour moi, mais... Je tiens aussi à mon autonomie !
Ce dernier sourit avant de répondre :
_ tu es vraiment étonnante, plusieurs personnes aiment que les choses les soient servies sur un plateau d'argent, mais toi ce n'est pas le cas ! Je vais respecter ton choix... Et je prierai afin que Dieu t'accorde ce travail !
Je lui souris à mon tour contente qu'il est respecté mon choix, ça n'allait peut-être pas être aussi facile que ci il me donnait du travail mais j'avais la foi que Dieu n'allait pas m'abandonner même si cela ne sera pas un acquit, j'y arriverais ! Simon passa quelques moments avec nous avant de finalement retourner à ses occupations, vers le soir Carole arriva accompagnée de son mari avec le reste des affaires de Fabiana qui étaient restés chez eux et nous passions la soirée ensemble avant qu'il ne s'en aille et que cette journée ne se termine dans la plus bonne des humeurs.
suite...
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