Chapitre 14
Point de vue Murielle
Je venais de terminer de m'apprêter quand j'entendis mon téléphone sonné, en voyant le nom de Carole s'afficher, je ne pris même pas la peine de décrocher, j'attrapai mon sac posé sur mon lit et sortis de l'appartement en un fragment de secondes. En sortant de l'immeuble, je la vis garé devant le bâtiment, je me pressai donc de la rejoindre.
_ Salut, dis-je en refermant la portière
_ Salut ma belle, me répondit-elle en me souriant
Mais son sourire était faux, et je le remarquai sans plus d'effort que ça. Plus l'on passait du temps ensemble plus je pouvais très bien discerner ses réactions, j'étais donc certaines qu'il s'était passé quelque chose avec son mari, mais comme toujours elle ne parlait jamais directement de ses problèmes, elle avait toujours cette habitude de vouloir tout garder pour elle.
_ qu'est-ce qu'il ne va pas Carole ?
Je mis aussitôt ma main sur son bras avant de lui dire :
_ Carole, arrêtes de toujours vouloir tout garder pour toi, nous sommes amis à quoi je sers si, quand les choses vont mal, tu ne peux même pas m'en parler sans que je ne te pose la question ? De la même manière que tu es là pour moi, je veux aussi être là pour toi.
_ tu as raison, je ne devrai pas tout garder pour toi.
Elle se mit donc à m'expliquer qu'avant hier quand elle était entrée chez elle après le culte elle trouva Carle endormit ne trouvant à son tour pas le sommeil, elle alla dans la chambre d'amis pour méditer, mais Carle à son réveil s'énerva disant qu'elle avait découché ce qui causa une énorme dispute entre les deux. Résultat cela fait deux jours qu'ils ne se s'étaient pas adressé la parole au plutôt que lui, il ne voulait rien savoir car elle me fit comprendre qu'elle essaya d'apaiser la situation mais il voulait rien savoir.
Cependant, malgré tout cela, elle gardait sa foi. Elle était certaine que quand Dieu lui donnera enfin ses enfants, tous leurs problèmes s'en iraient. Tout cela n'était qu'une question de patience.
« Quelle femme forte ! »
_ tu es une femme tellement forte, tu ne peux pas savoir à quel point je t'admire de plus j'ai tellement hâte d'avoir tes petits bébés dans mes bras.
Elle me sourit avant de démarrer la voiture, nous croisions un peu plus loin des bouchons, je me laissai donc bercé par la musique qui passait dans la voiture.
Garde ta foi ferme Murielle, ne te laisse pas emporter par tes émotions. Tu seras face à des situations qui te dépasseront, mais tel que tu les as confié au seigneur, sois juste ferme dans ta foi comme Carole, car si tu doutes de Dieu, tu l'attristeras et le Diable aura gagné. Laisse le surnaturel te guider, car tu es née de nouveau, tu es maintenant une nouvelle créature, laisses Dieu te guider tes pas et tu verras que les choses iront pour le mieux. Mais n'oublie pas que Dieu agit en son temps. Pendant ces moments qui arriveront , Souviens-toi d'histoire de joseph qui a été persécuté par ses frères, vendus, mis en prison, Dieu était avec lui, car il n'a pas permis que l'on s'en prenne à sa vie, mais pourtant au moment opportun, il l'a élevé sache que Dieu sera toujours avec toi et veillera sur les gens qui te sont le plus cher si tu lui fais confiance.
_ Murielle!!
J'ouvris brusquement les yeux et me rendis compte que nous étions arrivées, mais je me retournai vers Carole.
_ Ai-je dormis ?
_ Oui, pendant quelques minutes.
_tu m'as parlé pendant que je dormais.
Elle leva les sourcils avant de finalement bouger négativement la tête. Si ce n'était pas Carole qui m'avait parlé, ça devait sûrement être encore cette voix. Dieu ou peut-être un ange. Je ne saurai pas le certifier, mais pourquoi me dire de telles choses ? Je savais que Dieu était avec moi, je l'avais accepté alors pourquoi me le rappeler ?
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_ nous devons comprendre que le diable est malin, car il connaît nos étoiles, il connaît nos destinées raisons pour lesquelles il fait tout pour nous empêcher d'y accéder. En tant qu'enfant de Dieu, nous dérangeons le diable raison pour laquelle il nous tente et nous afflige afin que notre foi soit attaquée , et donc nous devons nous tenir ferme en bondissant le bouclier de la foi. Certaines situations peuvent nous paraître insurmontables, elles peuvent paraître impossible à gérer, mais nous ne devons pas penser de la sorte, nous devons penser comme des enfants de Dieu et savoir que notre père est là pour surmonter tout cela à notre place. La foi doit rester ferme, et dans n'importe qu'elle situation rester joyeux, car dans proverbes 17 le verset 22 : il est dit un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os.
Après plusieurs heures de prédications intensives, il finit par dire :
_ c'est sur cela que je mets fin à notre séminaire, que la grâce du bon Dieu,soit à vos côtés dans n'importe qu'elle situation de votre vie, ne perdez pas la foi, car la réalisation d'une chose merveilleuse peut prendre du temps, mais si vous y croyez et que votre foi est ferme, elle se réalisera toujours .
À la sortie de l'église, nous croisons Frederick qui nous raccompagna jusqu'à la voiture avant de nous dire :
_ nous avons des cultes chaque dimanche, de huit heures à dix heures et le second de dix heures à douze heures, j'espère de tout cœur vous revoir, car l'isolation spirituelle est un risque pour tout enfant de Dieu.
_ nous nous efforcerons d'être présent, lui répondis-je avant que l'on ne se mette en route pour chez moi
De retour à la maison, je croisai Fabiana au salon. Quand elle m'aperçut, elle se précipita vers moi et me dit d'une voix suppliante :
_ je pourrai sortir Demain ?
_ Aujourd'hui tu veux mon avis pour sortir ? Fais ce que tu veux, tu es une grande fille n'est-ce pas ? Tu n'as pas besoin de moi, lui répondis-je sans même prendre la peine de la regarder
Je me rendis par la suite dans ma chambre où elle me suivit et me dit d'une voix provocante :
_ je sortirai avec Damon...
_ je te l'ai dit Fabiana, tu m'avais dit que tu étais grande, alors fais les choses comme bon te semble. Maintenant, laisse moi me reposer s'il te plaît, je suis fatigué.
Point de vue Fabiana
Qu'est-ce qui n'allait pas avec elle ? Pourquoi se montrait-elle si indifférente envers moi ? Cela devait sûrement être une stratégie pour m'énerver. Elle avait bien réussi son plan.
Je la dévisageai pour attirer son attention, mais sans résultat alors j'allai contrarier dans ma chambre. Je pris mon téléphone et appelai Damon pour lui expliquer la situation sans cacher mon mécontentement qui remarqua très vite, il se pressa donc de dire sur un ton de reproche :
_ ça n'a pas l'air de te réjouir plus que ça
_ je suis contente parce que je passerais plus de temps avec toi néanmoins, je n'aime pas quand ma mère se comporte ainsi.... C'est bizarre et ça me frustre assez.
_ on s'en fiche de comment ta mère se comporte, le plus important, c'est nous deux. C'est notre futur ensemble, n'est-ce pas ?
_ oui tu as raison, répondis-je sans pourtant être convaincu au fond de moi
Point de vue Murielle
J'étais dans la cuisine en train de préparer le petit-déjeuner pour Fabiana et moi malgré le fait que ces derniers jours elle préférait son repas seul pour me montrer son mécontentement, bien sûr je ne lui prêtais pas plus d'attention que ça, ce qui avait pour effet de l'agacer encore plus.
_ Bonjour maman, entendis-je derrière moi
_ Bonjour Fabiana, répondis-je sans prendre la peine de me retourner
_ je sors...
À l'entende du ton qu'elle avait prise, ce n'était pas une simple information, mais plutôt une manière involontaire de me demander ma permission. Vu le silence qui s'était installé, je conclus qu'elle attendait ma réponse, elle reçut donc un simple « Ok » de ma part. Comme après ma précédente réponse, elle ne bougea pas et finit par rajouter quelques secondes plus-tard :
_ tu ne m'as pas fait mon petit déjeuner ?
Je déposai la dernière crêpe dans l'assiette avant de séparer les parts. Je me retournai et lui tendis une assiette :
_ tiens !
Quand elle prit l'assiette, je saisi mon plateau avant de lui dire en m'en allant :
_ je vais manger dans la chambre, avant de sortir, tu nettoies ton assiette et ferme bien la porte derrière toi.
Sur ces mots, je m'en allais sans attendre une moindre réponse de sa part. Je m'en foutais pas de ce que Fabiana ira faire là-bas cependant, j'étais incapable de l'en empêcher par mes propres moyens alors je confis cela à Dieu, et je le remercierais jamais assez pour la paix qu'il mettait actuellement dans mon cœur.
Fabiana
Je la regardais partir et j'eue un petit pincement au cœur, pourquoi se comportait elle soudainement d'une manière aussi indifférente ? Elle voulait vraiment me faire croire que ce que je faisais ne l'importait peu ? Quel genre de mère avais-je ? Il était vrai qu'il y a quelques jours, je réclamai ma liberté, mais là, c'est dans l'excès qu'elle me l'avait rendu. Je voulais qu'elle soit plus tolérante et moins soûlante, mais pas qu'elle m'ignore de sorte, cette situation était insupportable.
Il me fallu plus de trente minutes avant de terminer mon assiette, je me rendis par la suite au point de rendez-vous où je trouvais Damon dans sa voiture, j'entrai donc dans celle-ci sans hésiter. Damon voulut m'embrasser, mais je m'éloignais de lui.
_ que se passe-t'il, me demanda-t'il avec un ton assez ferme
Mais je ne me laissai pas intimider, je n'étais vraiment pas d'humeur pour faire quoi que se soit avec lui d'ailleurs, je n'avais même plus envie de sortir, je me sentais simplement obligé par respect pour lui.
_ je n'ai pas envie Damon, je ne suis pas d'humeur.
Les traits de son visage s'adoucirent, il me demanda alors ce qui se passait et je l'expliquais que c'était suite à la réaction de ma mère. De base, j'aurai eu honte de lui expliquer cela pour pas que son image de moi change, mais actuellement, je m'en foutais vraiment de ce qu'il pouvait bien en penser.
_ tu es sérieuse ? C'est encore à cause de ta mère, non mais sérieusement Fabiana qu'est ce qui te prend ces derniers temps, tu es trop affecté par ce que pense ta mère.
Je me tournai alors vers lui et le dévisageai, je m'apprêtais à lui répondre, mais il me devança :
_ tu sais quoi ? Je vais te changer les idées, on va aller faire des courses et tu achèteras ce qu tu voudras. D'accord ?
À l'entende de cette proposition assez intéressante, l'irritation qui voulut naître en moi suite à son indifférence face à mon problème s'estompa. Pourquoi ne pas me faire plaisir ? Un bon shopping ne me ferait pas de mal.
_ c'est parce que c'est toi qui proposes, sinon je ne suis pas d'humeur comme je te l'ai dit.
Dring
Son téléphone sonna et je vis le nom de " Brad " s'afficher sur celui-ci. Je me retournai vers lui et sans me rendre compte de mon indiscrétion, je lui dis :
_ c'est qui Brad ?
_ un client, dit il en raccrochant, je lui rappelai plus tard.
_ tu ne m'as toujours pas dit dans quoi tu travailles, au point où ma meilleure amie pense que tu es sûrement dans des histoires louches.
Il éclata de rire avant de dire :
_ et tu la crois ?
_ Bien sûr que non, je ne suis pas si influençable que ça. Mais quand même, j'aimerais bien savoir dans quoi tu travailles.
_ je vends des voitures de luxe, me répondit-il enfin
« Mon copain est un vendeur de voiture de luxe, la chance. »
Après cette courte conversation, il démarra la voiture et l'on alla faire des courses. Cela me rendit tellement joyeuse que j'en oubliais complètement ma mère.
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J'espère que ce chapitre vous aura plu si c'est le cas n'oubliez pas de voter et de laisser vos commentaires.
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