Point de vue Steve

_ à tout à l'heure, fais toi belle, dis-je avant de raccrocher

Cette situation, dans laquelle je me trouvai, était assez différente des autres, car j'investissais beaucoup pour cette fille, mon temps, et même mon argent, mais elle en valait la peine. Ce que je dépensais actuellement pour elle n'était rien comparé à ce qu'elle me rapportera. Car j'avais une fois de plus entre mes mains une perle rare, une vraie beauté.

Toutefois, il me fallait être encore un peu de patience, car je ne l'avais apparemment pas totalement dans mon emprise. Il fallait pas que j'attire des soupçons... Il me fallait encore user d'un peu de patiente et je pourrai enfin passer à la seconde manche. Mais pour le moment, il me fallait encore jouer ce rôle de canard, que d'ailleurs je jouais à la perfection ! De toute manière tout ce que je faisais était parfait !

_ Brad, appelai-je

_ quoi ?! me répondit-il froidement

Brad était certes mon demi-frère, mais il m'énervait tellement que si je n'avais pas eu à promettre à notre père de prendre soin de lui, je l'aurai sûrement mis une balle entre les deux yeux, mais le plus drôle dans cette situation était que j'étais sûre à 200% que c'était réciproque pour lui.

_ Tu perds la tête toi à me répondre de cette manière !

_ Casse pas la tête, qu'est-ce que tu veux ?

En voyant sa mine, je compris très vite d'où venait le problème. Encore elle....

_ c'est Louisa ! elle t'a encore monté contre moi ?

Il se montrait beaucoup trop compatissant envers les femmes, depuis que j'avais enfermé Louisa. De plus, il lui arrivait de se montrer tellement désagréable à mon égard, une attitude qui ne me plaisait pas tant que ça, et s'il continuait ça allait très vite dégénérer.

_ elle n'a pas besoin de parler. Tu l'as encore frappé, qu'est ce que ne va pas avec toi, tu veux la tuer, c'est ça ?

_ Tais toi, tu me fais mal à la tête, lui dis-je en me levant et en sortant de la pièce.

Pourquoi il se montrait si sensible ? Ce n'était qu'une femme après tout, il était loin d'être un homme très innocent. Je ne pourrai compter le nombre de personne qu'il avait envoyé sous terre alors à cause d'une simple femme, il me faisait tout un spectacle. Ça en devenait agaçant et je n'aimais pas que l'on m'agace.

Point de vue Murielle

Je venais de me réveiller, j'allai prendre ma douche avant de ranger ma chambre. Quand je terminai, j'allai en cuisine où je trouvai Fabiana en train de grogner tout en ouvrant les placards.

_ Bonjour ma puce, ça va ?

_ Non ça ne va pas, j'ai faim et il n'y a quasiment rien à manger de plus, je pense avoir passé assez de temps à la maison, quand est-ce que je retournerais au lycée, se plaignit-elle en haussant la voix, je m'ennuie à passer toutes mes journées enfermées !

_ Déjà tu baisses d'un ton Fabiana. J'ai perdu mon travail et j'ai d'énormes difficultés financières.

Il était vrai que je ne voulais pas lui annoncer cela, mais je n'avais pas tellement le choix, il fallait bien qu'elle le sache. Elle ouvrit grand ses yeux avant de dire :

_ tu as quoi ? Tu plaisantes, j'espère ? Comment allons-nous faire maintenant ?!

_ je trouverai une solution...Dieu va nous venir en aide

_ Dieu ? Tu es sérieuse quand tu dis de telles choses ? Depuis quand tu es devenu une croyante toi ?...En fait je n'ai même pas envie de savoir.

Elle s'en alla dans sa chambre sans même me laisser le temps de placer un mot. J'avais l'impression que plus le temps passait plus notre relation se détériorait. Étais-je en train de perdre ma fille ?

« Mon Dieu, aide moi, je t'en prie, car je suis incapable de gérer tout cela. »

Il était midi, quand Carole débarqua chez moi, les bras remplit de courses.

« Elle est sérieuse ? »

Je lui avais certes expliqué ma situation notamment la scène avec Fabiana, mais à aucun moment, je ne lui avais pas demandé de me venir en aide en plus avec tant de choses.

_ tu n'étais pas obligé Carole, lui dis-je gênée en rangeant les produits dans la cuisine

_ elle est dans sa chambre. Je n'en peux vraiment plus de son comportement Carole, elle se montre de plus en plus froide et agressive envers moi.

_ Rappelle toi de Matthieu 11 le verset 28 qui dit : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Tu connais maintenant Dieu alors pourquoi t'inquiètes-tu ? Tout ce que tu es incapable de faire laisser Dieu le faire, car il est difficile pour toi d'éduquer Fabiana, mais pas pour lui, fais lui juste confiance.

_ j'espère de tout cœur qu'il m'aidera...

_ n'espère pas ! crois !
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Nous étions toutes les deux assise dans la foule et cette fois-ci, je me concentrai dès mon arrivée.

_ au nom puissant de Jésus, recevez la foi pour surmonter toutes les épreuves qui se présentent devant vous, dit l'homme de Dieu

_ Amen, répondis-je sans aucune hésitation

_ nous devons savoir que Dieu est venu pour que nous ayons la vie et que nous l'ayons en abondance, dans sa plénitude, et jusqu'à déborder. Dieu ne joue pas à un jeu vulgaire. Il n'est pas derrière les échecs que vous connaissez, ni l'auteur des frustrations autour de vous, ne permettez pas au diable de vous berner comme il a berné job . A qui il a fait croire que Dieu était la cause de ses malheurs. Nous lisons dans la bible "le diable frappa job " , et non Dieu. Dieu ne l'a jamais frappé. Si job l'avait su le premier jour, cela aurait été la fin de l'attaque de Satan sur sa vie. Dieu dit dans osée 4 le verset 6 : mon peuple est détruit faute de connaissances.

Il prit une pause et fit quelque pas comme toujours avec sa démarche remplit d'assurance.

_ Sachez que le diable tente ceux qui ont une glorieuse destinée, si vous n'êtes pas tenté par le diable cela prouve que vous n'êtes pas un danger pour lui et ce n'est pas censé être le cas. Le diable a tenté Jésus, mais il est resté ferme avec le soutien de la parole de Dieu, car la parole de Dieu est notre bouclier. Si vous maîtrisez la parole de Dieu, vous ne pouvez pas flancher face à certaines situations notamment si quelqu'un est stérile si cette personne connaît la parole de Dieu, elle saura que Dieu a dit que la stérilité ne sera pas notre partage. Peu importe les situations qui se présentent armez-vous de votre bouclier qui es la foi parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.(1 je . Rien est impossible à Dieu si vous gardez votre foi ferme...
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Après la fin de culte, Carole me ramena chez moi et ne fit même pas plus de deux minutes avant de démarrer, car Carle n'avait pas cessé de l'appeler, apparemment, il n'était pas de très bonne humeur. J'espère de tout cœur que rien de grave ne se passera pas entre eux. De toute manière après un moment si puissant dans la présence de Dieu, elle m'avait rassuré en me disant que Dieu ne l'abandonnera pas.

Quand j'entrai dans l'immeuble, je croisai Alfred, notre bailleur. C'était un homme avec une peau très blanche, il était court de taille et chauve. Il y a un mois, il m'avait fait des avances et bien évidemment, je les ai repoussés, conséquence il se montrait assez froid avec moi et ne tolérait aucune erreur de ma part dans sa propriété. En temps normal, cela ne me dérangeait pas plus que ça, car Fabiana et moi nous nous montrions assez calme de plus j'avais en règle par rapport au payement.

Malheureusement pour moi, actuellement, ce n'était plus le cas, car vu la situation dans laquelle je me trouvais, j'étais incapable de solder ce mois, en conséquent, j'aurai deux mois impayés.

_ bonsoir Alfred, comment allez-vous ?

_ très bien ! N'oubliez pas qu'il vous reste moins d'une semaine pour solder les deux mois.

_ ne vous inquiétez pas, je vous payerai. Je suis un peu fatigué, je vais aller me reposer, passez une bonne soirée.

Arrivée dans l'appartement, j'allai directement dans ma chambre et pris une douche avant d'enfiler mon pyjama et de me diriger vers la chambre de Fabiana que je trouvai vide.

_ Fabiana, l'appelai-je en entrant dans la pièce, mais aucune réponse.

Je cherchai dans tout l'appartement et aucun signe d'elle. Elle m'avait encore désobéi et était sortie derrière mon dos. J'étais à deux doigts de réagir comme à mon habitude, mais cette fois-ci, je me contrôlai tant bien que mal et retournai dans la chambre. J'essayai de me calmer et l'appelai, mais après plusieurs essaies je finis par déposer mon téléphone sur le lit avant de prendre ma bible et de m'y plonger pendant un moment.

_ je suis incapable de l'éduquer Seigneur alors charge toi de cela, car je suis à bout. Tu as dit que tu te chargeras de nos fardeaux, je crois que tu puisses le faire alors prend tout entre tes mains, dis-je avant que le sommeil ne m'emporte

Le lendemain, je me réveillai et allai directement voir Fabiana dans sa chambre. Quand la porte de celle-ci s'ouvrit, elle ne prit même pas la peine de tourner son visage vers moi et se contentait de rester allongée sur son lit en manipulant son téléphone.

_ où étais-tu hier Fabiana ? Lui demandai-je en restant devant la porte.

_ j'étais aller voir Damon, il m'avait invité au restaurant, me dit-elle sans aucune crainte, tu ne peux pas m'empêcher de le voir maman, peut-importe ce que tu fais.

« Donne-moi la force seigneur, je t'en prie donne moi la force »

Alors que je me répétai cette phrase dans ma tête, une paix inexplicable m'envahit et retira toute la colère que je ressentais en moi. Alors je me contentai de rester devant la porte en lui fixant sans rien dire, alors je sentis quand elle dirigea son regard vers moi que mon attitude la déstabilisa.

_ tu ne dis rien ?

_ non je n'ai rien à dire , j'ai déjà beaucoup parlé Fabiana, tu veux me faire comprendre que tu es grande et que tu peux prendre tes décisions seules alors d'accord, fais ce que tu veux je ne te dirai plus rien, mais assume juste tes actes .... J'ai trop de choses à traiter pour m'attarder sur tes caprices.

Après avoir terminé ma phrase, je refermai la porte de sa chambre et allai dans la mienne. Je me mis aussitôt à prier pour que Dieu protège ma fille, car ce garçon ne me rassurait pas du tout. Fabiana était ma raison de vivre, c'était pour elle que je me battais, s'il venait à lui arriver quelque chose de mal, je ne pourrai le supporter.

Fabiana

Elle était vraiment bizarre, je m'attendais à passer un sale quart d'heure comme jamais auparavant, mais elle ne fit rien de cela. C'était plutôt anormal, mais de toute manière, je m'en fichais, si elle ne devait plus à être derrière mes pattes cela m'arrangeait énormément.

J'allumai mon ordinateur et allai sur le net dans le but de regarder un film, mais la page d'actualité attira mon attention, car il y avait des articles concernant la disparition de plusieurs adolescentes, mais ce qui m'interpella le plus était le fait qu'elles étaient toutes très belles. Bien sûr, j'étais plus belle qu'elle, mais il fallait avouer qu'elles étaient vraiment jolies. Décidément cette ville devenait de plus en plus dangereuse.

_ Pf, soupirai-je en fermant la page.

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