Pdv Extérieur

Je le regardais ébahie. Je ne savais même plus si j'étais encore en vie, ou même si j'hallucinais.

Kusuo : Pour répondre à ta question c'est simple, si tu dois encaisser tout ça, c'est tout simplement car je suis un imbécile qui n'a même pas réussi à donner une vie normale à ses enfants, et plus particulièrement à toi. Je m'en veux tout les jours à chaque fois que tes pouvoirs te causent des difficultés, car ils viennent entièrement de moi. J'ai fais de mon mieux pour t'épargner le plus possible mes difficultés, je suis sincèrement déso...

Il s'interrompit quand je le pris brusquement dans mes bras. Je tremblotais, presque au bord des larmes. Ce qui l'avait au départ surprit, et il se mit à me tapoter le dos légèrement pour me réconforter.

Tsumiko : Arrête de t'excuser, tu n'y es pour rien. Ce serait à moi d'arrêter de toujours me plaindre, car très franchement, n'avoir que ça à faire de sa vie, c'est complètement inutile.

Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu'il souriait. On ne communiquait jamais beaucoup, mais nous n'en n'avions presque pas besoin. Je le lâchai de mon étreinte quand il décida de changer de sujet.

Kusuo : Je propose que l'on rentre, nous sommes fatigués, et ton frère est vraiment inconfortable à porter...Est-ce que tu peux nous téléporter ? Je n'y arrive plus de moi-même, tu comprendras plus tard pourquoi, je n'ai pas le temps de te donner plus de détails maintenant.

Tsumiko : Tu ne sais plus te téléporter toi-même ? J'imagine que tu as beaucoup à me raconter sur ce qu'il s'est passé pour toi jusqu'ici...Et moi aussi, d'ailleurs.

Kusuo : Tu sais, j'en sais déjà pas mal sur ce qu'il t'est vraiment arrivé.

Tsumiko : Comment ça ?

Kusuo : Je t'expliquerai plus tard. 

Je ne pose donc pas plus de questions, avant de simplement m'exécuter. 

*Flashback* 

Pdv Extérieur 

Kusuo restait allongé, les yeux fermés. La douleur commençait à devenir insupportable. Il tourna la tête et entrouvrit avec peine les paupières. Il ne vit que quelque chose de plutôt flou, mais il reconnu sa fille, qui s'écroula au sol.

Comme si la douleur que lui avait provoqué la lame qui venait de le transpercer ne suffisait pas, celle-ci commençait à émettre des sortes de décharges électriques. Kusuo comprit le pourquoi du comment tout simplement grâce au nom de l'invention en question : l'Absorbeur de pouvoirs psychiques.

Kusuke avait confirmé lui-même que si toutes ses capacités psychiques se font absorbées, cela ne le menera qu'à une seule issue : la mort.

Il ne lui restait qu'une seule option pour remédier à ça, mais tout d'abord, il devait faire autre chose. Il se redressa avec douleur, et tourna sa tête vers Reita, qui semblait tout simplement débordé par la situation, et ne savait pas quoi faire.

Kusuo : Rends-toi près de l'entrée, il y a là-bas un couloir qui mène jusqu'à la salle de contrôle. Désactive le système, il y a certainement un moyen de désactiver le champ magnétique qui entoure cet endroit. 

Reita : Mais...Je n'ai aucune idée de comment ça fonctionne, tout ça ! Et toi ? Tu vas faire comment ?

Kusuo : Je vais me débrouiller seul, ça ira pour moi. Et je suis sûr que ça se passera bien pour toi aussi. 

Reita ne lui répondit pas, mais finit par acquiescer et se mettre à courir en direction de la porte qu'il avait détruite juste avant, et de s'en aller. Kusuo savait très bien ce qu'il lui restait à faire, commençant donc à se préparer physiquement et mentalement.

Il prit une grande inspiration, avant de compter dans sa tête jusqu'à trois, et de retirer la lame de son ventre d'un grand coup sec. Son premier réflexe venu fut de serrer sa blessure de sa main. Cela lui faisait toujours mal, mais les décharges électriques avaient au moins cessées.

Kusuo tenta de se calmer, tandis qu'une voix retentit en face de lui.

Kusuke : Eh bien Kusuo, tu sais bien que c'est une mauvaise idée, de retirer la lame après s'être fait poignarder, l'hémorragie ne va qu'accélérer !

Kusuo avait complètement oublié son frère, qui s'était fait discret dans un coin à regarder la scène, et qui n'apparaissait que maintenant. Kusuo releva la tête et lui jeta un regard noir.

Kusuo : Ne te fiche pas de moi, tu sais bien que si je l'aurais laissée, j'aurais pu y passer beaucoup plus tôt à cause des capacités de l'absorbeur de pouvoirs, et non pas à cause de l'attaque physique de la lame.

Son frère sourit sans cacher un léger sadisme, se retourna et s'avança vers le fond de la pièce. Il retira le propulseur de la lame qu'il n'avait toujours pas retirer de son épaule, et prit une petite boîte dans sa poche de sa blouse de laboratoire.

Il s'approcha ensuite d'un baril, qu'il réussit à renverser en un coup de pied.  

Kusuo : Qu'est-ce que c'est, encore ?!

Kusuke : Hm ? De l'essence. 

Kusuo comprenait de mieux en mieux la situation qui évoluait de pire en pire. Il saignait toujours, et se trouvait toujours dans l'incapacité de se lever. Son frère sortit ensuite une petite boîte parfaitement reconnaissable de sa poche, des allumettes.

Kusuo : Dis-moi très sérieusement, qu'est-ce qu'il te prend de dépasser autant les limites ?! Je sais bien que tu me hais, mais je ne comprends toujours pas comment tu peux aller aussi loin !

Kusuke : Je te l'ai dis très souvent, Kusuo, je ne t'ai jamais détesté !

Kusuo : Tu as cherché à me tuer !

Kusuke : Tu as cherché à te tuer tout seul, Kusuo, tu t'es toi-même interposé entre ta fille et la lame, je n'y suis pour rien, moi.

Kusuo : Je pense que tu seras à jamais incapable de me comprendre.

Son frère acquiesça en sourit, avant d'ouvrir la petite boîte et d'en sortir une allumette.

Kusuke : Ton ami aux cheveux mauves a appelé la police juste avant, ils arrivent bientôt, et m'arrêteront très certainement, c'est perdu pour moi. Encore une fois, je n'ai pas gagné ce duel contre toi, Kusuo. 

Il racla l'allumette contre le grattoir de la boîte, et réussit à l'allumer du premier coup sans difficultés. 

Kusuke : On partira soit à nouveau sur une victoire pour toi, ou une égalité.

Kusuo : Qu'est-ce que tu veux dire encore ?!

Kusuke : C'est pourtant simple, soit tu sors indemne de ce duel, et tu gagnes. Soit, c'en est fini pour toi aussi, et nous partons sur une égalité ! Bonne chance, Kusuo.

Il s'éloigna de quelques pas avant de jeter l'allumette dans l'essence, qui s'était déjà propagée dans toute la pièce, sous les yeux horrifiés de Kusuo. Le feu s'amplifiait à une vitesse effarante, se propageant dans l'étendue de la salle. Kusuke sortit par une porte cachée à l'arrière de la pièce, et la referma derrière lui.  

Toujours dans l'incapacité de se lever ou de faire un quelconque mouvement, Kusuo tourna la tête vers Tsumiko et Hatsushi, toujours inconscients. Il devait faire quelque chose, la priorité ici, c'était eux.

Il chercha donc une solution pour les sortir de là, ou du moins les protéger des flammes. Créer une sorte de bulle autour d'eux contre le feu serait la solution la plus abordable. Mais Kusuo se rappela que ses pouvoirs ne fonctionnaient plus dans un endroit comme celui-ci.

Il s'agissait de la seule solution, il tenta alors quand même. Sans résultats. Il réessaya encore deux fois, quand à la troisième, une barrière sphérique et transparente se forma autour des deux.

Ses pouvoirs venaient de se réactiver, Reita avait réussit à désactivé le système. Pour une fois, Saiki eut de la reconnaissance envers lui, il devait l'avouer. 

Il essaya donc au plus vite de se téléporter pour qu'ils puissent partir au plus vite d'ici. Mais cela n'eut aucun effet. Sa téléportation ne fonctionnait plus, mais cette fois-ci, Kusuo comprit vite pourquoi.

L'absorbeur de pouvoir avait eut suffisamment de temps pour remplir une partie de son rôle. Cela signifit donc qu'une partie de ses pouvoirs, dont la téléportation, avaient été perdus ? 

Soudainement, sa vue se troublait, et il sentit ses forces le lâcher. Encore un des effets tardifs de l'absorbeur de pouvoirs ? Si Kusuke avait confirmé que si la machine avait eu le temps de s'emparer de la totalité des pouvoirs entraînerait la mort, cela devait aussi faire effet même en absorbant qu'une partie de ceux-ci.

Kusuo se sentit au bord de l'évanouissement. Car en plus de l'effet de lame qui lui avait prit une bonne partie de ses capacités psychiques, il avait perdu une quantité assez considérable de sang.

Le feu l'encerclait presque complètement, tandis qu'il comprit qu'il ne lui restait qu'une solution. Ses enfants étaient protégés des flammes par la bulle invisible, ils n'auraient donc aucun risque. Mais lui devait partir au plus vite.

Il enleva donc son atténuateur gauche, et activa sa lévitation. Il s'avança donc en flottant vers la même porte employée par son frère juste avant, l'ouvrit et partit le plus loin possible, sans même le vouloir.

Même après plusieurs années, il ne maîtrisait toujours pas ses pouvoirs au maximum, car même en s'entraînant, ils ne cessaient d'augmenter.

Le voilà maintenant à plusieurs centaines de mètres de l'hangar, au beau milieu de la forêt. Kusuo n'avait pas l'intention de s'éloigner autant, mais au moins il était enfin en sécurité.

Il remarqua avec stupeur sa blessure se refermer, et la douleur venait de se dissiper. Mais son soulagement ne dura que quelques instants, quand Kusuo perdit connaissance juste après.

Quelques jours s'écoulèrent. Il ouvrit les yeux, et se leva directement sans difficultés. Il regarda autour de lui, et remarqua son corps toujours allongé à terre.

Il était mort ? Non. Il remarqua ensuite qu'il se trouvait dans une sorte de sortie astrale, et que son esprit venait de sortir de son corps. Il se trouvait sûrement dans une sorte de coma.

Il ne pensait qu'à une seule chose : est-ce que sa famille va bien.

Soudainement, il ne se trouvait plus dans cette forêt, mais chez lui. Plus précisément dans la chambre de sa fille. Elle s'y trouvait, allongée sur le lit, fixant le plafond.

Il sourit, constatant qu'elle avait été tirée d'affaire, et qu'Hatsushi certainement aussi. Il s'en approcha, pour voir comment elle allait. Mais instantanément, la scène changea.

C'est comme si un laps de temps venait de s'écouler un un instant devant ses yeux. Il se trouvait toujours au même endroit, mais la nuit. La notion du temps était sûrement déréglée, dans un coma.

Il faisait nuit, et Tsumiko dormait. Il ne s'inquiéta pas plus, jusqu'à ce qu'un portail violet s'ouvrit juste à côté du lit, et une main en sortit.

Deux des petits atténuateurs de Tsumiko se retirèrent de sa tête.

Kusuo n'a jamais su non plus le rôle de ses petites antennes-ci, Kusuke ne lui avait rien dit. Ce qui l'inquiétait de plus en plus. Soudain, un portail violet du même type que celui ou était sortit cette main s'ouvrit juste en dessous d'elle, et lui fit tomber dedans.

Kusuo tenta d'y faire quelque chose, mais il n'était même pas présent matériellement, que pouvait-il faire ?

Soudain, le portail où venait de passer sa fille se referma. Et le premier, où venait de passer l'étrange main était toujours présent, et quelqu'un fini par en sortir.

Une deuxième Tsumiko. Kusuo comprenait de moins en moins la situation. Quand soudainement, encore un laps de temps s'écoula en un seul instant, comme précédemment.

Sauf que cette fois-ci, il se trouvait ailleurs. Un grand désert. Avec quelqu'un allongé au sol, Tsumiko, semblant gravement blessée.

Il tenta de l'appeler, et accourut vers elle. Il supplia pour qu'elle survive, et posa sa main sur son front.

Il ignorait le pourquoi du comment elle était dans un tel état, mais elle devait vivre. Il se détesta toujours de ne rien pouvoir y faire.

Soudain elle ouvrit les yeux, ce qui soulagea Kusuo. Mais au même moment, quelqu'un arriva vers eux. Un homme portant un masque à gaz. Lui-même ?

Après deux fois sa fille, le voici lui. Ce ne serait quand même pas une sorte de monde parallèle ?

Il tourna la tête et vit Tsumiko se lever, et foncer droit vers l'homme au masque. Elle atterrit juste derrière lui, et son masque en question tomba.

Soudain, Kusuo changea à nouveau de lieu. Voilà qu'il se trouvait maintenant dans une gigantesque salle circulaire au plafond semblant infini, avec un nombre incalculable de portails mauves sur les parois.

Il jaugea des yeux autour de lui, et revit à nouveau sa fille, en lévitation devant un des portails, le fixant avec attention.

Kusuo s'approcha donc aussi du portail en question et regarda au travers. Hatsushi, et la deuxième Tsumiko, flottant au dessus d'un gouffre.

Cela n'allait pas du tout. Tsumiko, sa fille, tenta de passer au travers du portail, ayant aussi compris la situation. Mais n'y parvînt pas.

Kusuo devait faire quelque chose, il ne pouvait pas rester encore plus longtemps spectateur, alors que ses enfants sont en danger.

Il devait reprendre son vrai corps matériel. Il ferma les yeux, et se concentra du mieux qu'il le pouvait.

Il attendit quelques secondes, et releva les paupières. Le revoilà à nouveau dans cette forêt, où il avait atterrit avant de perdre connaissance.

Il se releva, et n'attendit pas plus longtemps avant d'utiliser ses capacités de localisation, pour commencer par retrouver Hatsushi.

Il y a quelques années, il en aurait été incapable, mais avec une meilleure maîtrise de ses capacités psychiques et son atténuateur retiré, cela ne lui posait même plus de difficultés.

C'est bon, il savait où se trouvait le blond. Sa téléportation ne fonctionnait plus, mais sa rapidité restait inégalable. Il activa donc sa lévitation, et fonça en volant vers le lieu localisé.

Il avait au moins déduit dix-sept mille kilomètres entre là où il se trouvait et jusqu'à sa destination. Mais ce n'était jamais compliqué pour un surhomme capable de faire le tour de la Terre en quelques minutes.

Voilà qu'en seulement quatre minutes à peine, il venait de parcourir un tiers du trajet, au beau milieu de l'océan Pacifique. Il ne se sentait plus aussi affaiblit qu'avant qu'il ne perde connaissance, sûrement son corps avait eu l'occasion de prendre un peu de repos.

Combien de temps avait-il été inconscient ? Un peu plus de onze jours environ ? Tout le temps qu'il a pu prendre pour contempler sans rien faire toutes les péripéties que sa fille a subies, qui ne lui ont paru être pour lui que quelques secondes. Peu importe, tout ce qu'il savait, c'est qu'il n'était même pas présent lorsque Tsumiko avait besoin de lui. Et ça, il ne se le pardonnera sûrement jamais. 

Car en plus de s'en vouloir à lui-même de lui avoir transmis tout ses problèmes, il n'était même pas capable d'être là pour l'aider à les surmonter. Kusuo se souvenait aussi de cette question qu'elle lui avait posé tant de fois, auquel il n'avait jamais pu répondre, car même après presque quarante ans d'existence, il n'avait toujours pas trouvé de réponse.

Il atteignait enfin les bordures de la forêt Amazonienne, se concentrant du mieux qu'il le pouvait pour localiser l'endroit recherché, jusqu'à ce qu'il remarque à quelques centaines de mètres le lieu en question.

Il y parvînt en quelques instants, lorsqu'il vit avec enfin son fils, tomber dans les profondeurs du gouffre.

Kusuo n'hésita pas un seul instant, et fonça d'une traite pour réussir à le rattraper de justesse avant sa chute. Hatsushi avait perdu connaissance entre-temps. Il le posa donc sur son épaule. 

Il s'apprêtait à remonter quand une voix se fit entendre dans sa tête par télépathie.

??? : Je savais que tu étais rapide, mais tu m'impressionnes quand même !

Il leva la tête avant de remarquer Tsumiko. Enfin plutôt, cette copie d'elle. 

Kusuo : Tu es qui ?! Tu es d'un monde parallèle, c'est ça ?

Obnova : Je m'appelle Obnova, et oui, c'est exactement ça ! Ça m'impressionne que tu aies réussi à le déduire de toi-même ! C'est aussi moi qui suis venue retirer à Tsumik ses deux atténuateurs inférieurs pendant son sommeil. Deux mêmes personnes venant de deux mondes parallèles différents ne peuvent pas se retrouver dans le même monde. Mais moi, j'ai amélioré mes capacités et ai pu juste passer ma main au travers du portail, ce qui m'a bien suffit !

Kusuo : Où est Tsumiko ?!

Elle désigna du doigt le portail violet à côté d'elle, et Kusuo reconnu que lors de sa dernière vision, lorsqu'il était dans cette sorte de projection astrale, il se trouvait de l'autre côté de celui-ci. Tsumiko est donc coincée derrière.

Obnova : Je m'en vais, au revoir !

Kusuo : Hein ?!

Obnova : Je serais incapable de rivaliser contre toi en un contre un, alors je préfère battre retraite, j'abandonne.

Kusuo : Dis-moi au moins ce que tu cherchais à faire au départ !

Elle le regarda avec hésitation, puis sourit, avant de lui répondre.

Obnova : Je n'ai plus rien à perdre à te le dire, alors je veux bien te l'expliquer. Pour être honnête, le monde où je vis est une horreur, je cherchais donc à prendre la place de Tsumiko dans ce monde-ci. Pour vivre une vie normale, rien de plus. Et puisque lui a découvert qui j'étais vraiment, j'ai tenté de m'en débarrasser.

Elle désigna Hatsushi. Elle ouvrit ensuite un portail semblable à celui où se trouvait Tsumiko, et passa au travers, en saluant d'un simple signe de main, avant de disparaître complètement.

Kusuo : Attend !

Le portail se referma, sans que Kusuo n'ai eu le temps d'assimiler toutes les informations. Mais il se reprit, et se dirigea au plus vite vers là où se trouvait Tsumiko, et où au travers de la toile violette, il entendit murmurer.

Tsumiko : Dis-moi Papa, qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ?

Il passa sa main au travers du portail et attrapa son bras pour la tirer hors de celui-ci.

Kusuo : J'en aurais peut-être bien la réponse aujourd'hui.

*Fin du flashback*

Pdv Tsumiko 

Enfin terminé. C'est bien ce que l'on appelle un ascenseur émotionnel, pendant tout ce temps. Je me demande même comment autant d'événements ont pu arriver en aussi peu de temps. Mais bon, tout était enfin revenu à la normale, et c'est tout ce qui comptait pour moi.

Mon père m'a raconté tout ce qui lui ai arrivé, et j'ai pu enfin comprendre mieux ce qu'il s'est réellement passé. Ça m'a même permis de comprendre pourquoi j'ai ressenti si fort sa présence lorsque je me faisait attaquer par son ego-miroir.

Je lui ai aussi raconté mon point de vue. Nous avons finalement pu tout assimiler sur ce qu'il s'est passé grâce à cela. Ensuite, nous sommes rentrés. Je vous épargne les détails du nouveau choc émotionnel pour tout le monde lorsqu'ils ont appris que ce très cher Kusuo était encore en vie, et tout le reste...

Nous nous sommes ensuite rendus sur les lieux du hangar brûlé, en priant pour que les restes de l'absorbeur de pouvoirs s'y trouvent toujours. Et heureusement, la lame était intacte. Nous ne savons pas comment elle fonctionne dans le sens inverse, pour ça il faudra demander à son créateur. Mon père ne pourra pas tout de suite récupérer ses capacités psychiques perdues tout de suite.

Nous n'en savons pas plus encore sur Obnova, on ne connaît qu'en partie ses intentions, mais pas suffisamment pour savoir si elle comptait revenir. 

Me voilà maintenant allongée dans mon lit, à fixer le plafond, une de mes activités favorites. 

Ma vie d'avant allait enfin reprendre, mais au moins cette fois-ci, j'essayerais de ne plus m'en plaindre. Car j'ai enfin trouvé un objectif dans ma vie : je veux créer un monde où les gens comprendront enfin qu'ils n'ont pas le temps d'une vie pour se lamenter de leur sort, et que le seul moyen d'y faire quelque chose et de bouger les choses une bonne fois pour toutes.

Je souris, j'éteint la lumière et ferme les yeux.

Mon puzzle était à nouveau complet.

Je m'appelle Saiki Tsumiko, je suis médium...

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FIN DU CYCLE 2

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3270 mots...La légende raconte que le chapitre 100 fera 60 000 mots ;-;...

C'est avec grande joie que je conclue le deuxième cycle de cette fanfiction, et je vous remercie sincèrement d'avoir lu jusqu'ici, et plus particulièrement à toi @_hanae_otsutsuki_ , qui était là et a dû supporter chaque chapitre TwT !

Dîtes-vous que j'ai même appris des choses en écrivant cette fanfiction, savez-vous les enfants que la distance entre le Japon et le Brésil est d'environ 17 360 kilomètres ? 

Et que l'océan qui les sépare est l'océan Pacifique ? (même s'il n'y a que moi à ne pas savoir ça, je suis vraiment inculte TT...)

Et q'une hémorragie provoque une pression artérielle et peut provoquer, chez les personnes les plus sensibles, une perte de connaissance ? 

Voilà c'était l'instant info de Deidachat. 

J'espère sincèrement que ces chapitres vous auront plu, et je vous dit,

Bye byyyyyyyyyyyyyyyye !

Deidachat