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Chapitre X

« Tu devrais le tuer. »

Ayla continua de marcher en direction de sa chambre en ignorant superbement son père.

« Il est insupportable ce garçon, à ta place je lui trancherais la gorge. »

« Sauf que je ne suis pas toi. Je l'aime bien moi. »

Il souffla dédaigneusement.

« Tu le trouves juste mignon, t'es une ado, moi je te dis que tu ferais mieux de l'abattre d'un couteau dans le cœur. »

« D'après toi je devrais tuer tout le monde, tu n'es pas objectif. » Elle soupira avec un air las. « Tu n'es même pas réel... »

« Je ne suis pas réel ? »

Il s'approcha d'elle, menaçant.

« Je te déconseille de me parler sur ce ton ; je suis ton père ! »

« Mon père assassin décédé. Ta parole ne vaut rien. »

Sur ces mots, elle entra dans la salle de bain et se déshabilla afin de prendre une douche bien méritée. Retourné afin de ne pas la voir, son père continuait de proférer un tas de menaces à propos de Félix.

« Il a l'air idiot en plus de ça, je suis sûr qu'il ne capterait même pas qu'il serait mort avant de rendre son dernier souffle. »

« Techniquement tant qu'on a pas rendu notre "dernier souffle" comme tu dis, on n'est pas mort. » railla-t-elle en se mettant sous l'eau chaude.

Il marmonna dans sa barbe.

« Arrête de jouer à la plus intelligente, tu sais pertinemment que j'ai raison. »

« Non. Félix est tout sauf idiot. D'ailleurs tu devrais l'apprécier, il a dit qu'autrefois il se comportait comme un "psychopathe". »

« C'est ce qu'il dit. Si d'après lui, piquer ses bonbons à un enfant est un "psychopathe", nous ne sommes pas au même niveau. »

Elle ne pût s'empêcher de rigoler à cette remarque, bien qu'elle était agacée par sa présence dans la salle de bain en plus de son entêtement à prouver que Félix était un moins que rien.

« Est-ce que tu pourrais me laisser tranquille s'il te plaît ? » grogna Ayla.

« Tu oublies que je suis dans ta tête, je ne peux pas partir. D'autant plus que tes médicaments ne font plus effet. »

« Tu dis n'importe quoi. »

« Oh, vraiment ? Dans ce cas pourquoi est-ce que tu recommences à me voir et à m'entendre alors que tu te goinfres de ces comprimés inutiles ? »

Elle soupira, sachant pertinemment qu'il avait raison. Son traitement devenait complètement inutile, elle avait de plus en plus de pulsions agressive - l'intervention de Félix pour la sauver l'autre jour en était la preuve. Elle sortit de la douche et enroula une serviette autour de son corps pâle. Ses cheveux blonds mouilles dégoulinaient le long de son dos, elle s'empressa de les sécher. En croisant son propre regard dans le miroir, elle eût un mouvement de recul. Son père se tenait juste derrière elle, l'air goguenard.

« Je suis toujours là. » ricana-t-il.

« Sort d'ici. » grinça-t-elle entre ses dents serrées.

« Je ne partirai pas Ayla, et tu le sais. »

« Va-t-en ! » geint-elle, ses mains plaquées sur ses oreilles.

Il continua de parler à côté d'elle, pendant qu'elle s'habillait, pendant qu'elle mangeait, pendant qu'elle se coiffait, pendant qu'elle faisait son lit,... Il était partout, elle avait envie de se jeter du haut de sa fenêtre. Ses yeux bleus se portèrent tout à coup sur la vitre à sa droite. Elle était dans une sorte de transe. Ça recommençait. Lentement, elle s'avança vers elle et l'ouvrit. Un pied après l'autre, elle se mit debout sur le bord du châssis. Son regard alternait entre le sol de sa chambre et celui de la terrasse de sa maison, quelques étages plus bas.

« Vas-y Ayla. Saute. » murmura son père à son oreille, le sourire aux lèvres.

Il lui sembla que quelqu'un la poussait, sans doute son père, ou alors était-ce son imagination. Dans tous les cas, elle bascula vers l'avant en criant. Elle ferma les yeux, attendant le rude contact avec la terre ferme que prendrait son dos. Elle se fracasserait probablement le crâne, et mourrait d'une hémorragie cérébrale, ou d'autres choses plus horribles encore. Elle avait déjà l'impression de se vider de son sang, mais elle ouvrit brusquement les yeux quand elle se sentît atterrir entre deux bras inconnus.

« Oh bon sang Ayla ! »

Elle reconnût la voix de Félix. Était-il un ange ? Il apparaissait toujours à des moments où elle risquait sa vie, elle avait l'impression d'avoir un gardien pour la protéger. Il la serra contre lui et inspecta son visage. Elle le regardait droit dans les yeux, son regard vide.

« Tu vas bien ? Rien de cassé ? Pourquoi est-ce que tu as sauté ? »

Il posait tout un tas de questions agitées. La prenant dans ses bras en même temps qu'il s'assurait qu'elle allait bien.

« Je ne vais pas y arriver Félix. Mes médicaments ne font pas effet, et tu ne seras pas toujours là pour me protéger. Je vais finir par me tuer... » hoqueta-t-elle avec un air affolé.

Il la regarda tristement. Elle avait raison, si il n'était pas passé la voir pour lui rendre son téléphone qu'elle avait oublié chez lui, il n'aurait pas pu la sauver. Il ne serait pas toujours là pour veiller sur elle, il en était bien conscient. Cependant...

« J'ai peut-être une solution, mais je ne veux pas que tu me prennes pour un monstre... »

« Félix, tu m'as sauvé la vie deux fois de suite, je ne pense pas que je pourrais te considérer comme tel. »

« Oh que si... » marmonna-t-il.

« S'il te plaît, je suis prête à tout pour stopper tout ça, même un exorcisme si il le faut ! »

Il rit nerveusement.

« Pas besoin d'un exorcisme, je t'assure, mais ma solution est radicale, et très douloureuse. » Il repensa aux hurlements de June lorsqu'il l'avait transformée. « Non, je ne peux pas faire ça, je suis désolé. »

Elle lui lança un regard suppliant qu'il tenta vainement d'ignorer.

« Je t'en prie... »

Il hésita. Il avait tout sauf envie de refaire les erreurs du passé, mais serait-ce réellement sa faute cette fois-ci ? Après tout, Ayla lui demandait elle-même de le faire ! Non, c'était hypocrite de sa part, elle ne savait même pas ce qu'il proposait...

« S'il te plaît Félix. Je me fiche de la douleur, tout ce que je veux c'est que ça s'arrête, même si pour ça il faut que je fasse n'importe quoi ! »

Le Vampire soupira.

« D'accord. » finit-il par dire. « Mais je veux que tu fermes les yeux. »

Elle s'exécuta docilement. Elle pouvait sentir que son père l'observait. Félix prît ses mains et entremêla leurs doigts. Puis, il fît étinceler ses yeux d'une lueur rouge chatoyante. Lentement, il s'approcha du cou de Ayla, faisant ressortir ses canines acérées. Elle restait calme, le souffle du garçon dans son cou lui donnant simplement quelques frissons. Il embrassa sa peau offerte, histoire de lui donner un peu moins mal, avant de la mordre aussi doucement qu'il le pouvait afin de ne pas la faire autant souffrir qu'il l'avait fait pour June. Il n'avait pas la moindre intention de reproduire ses bêtises. La blonde s'accrocha à ses mains, gémissant de douleur. Il la soutint debout, se retirant de son cou afin de la contempler avec inquiétude. Du sang s'écoulait abondamment de l'endroit où il avait planté ses crocs, elle était devenue livide, perdant connaissance lentement. Elle finît par s'évanouir dans ses bras et il la porta pour l'emmener chez lui comme il l'avait fait avec June. Il secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à elle, il devait se préoccuper de l'état de Ayla. Cette dernière avait les yeux fermés, sa plaie au cou se refermait d'elle-même, les effets de la morsure agissant déjà sur elle.

Il la déposa sur son lit, poussant ses cheveux blonds sur les côtés de son doux visage.

« Courage Ayla... »

***

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