Voilà, c'est fini ...

Ce n'est pas sans émotion que je viens de publier le dernier chapitre. Comme vous l'avez certainement constaté, cette fiction prend ses sources à partir de plusieurs thématiques qui me sont chères. Muse bien évidemment, et la musique. Mais aussi beaucoup d'inspirations issues du cinéma, une autre de mes grandes passions. Et en particulier tout ce qui touche aux mystères liés au temps et aux dimensions spatio-temporelles, une question qui me fascine véritablement. (Presqu'autant que la voix et les yeux de Matthew, c'est dire !)

Je pense en particulier à la mini-série 22/11/63, adaptée du roman fantastique de Stephen King, où le héros tente d'empêcher l'assassinat de J.F. Kennedy dans son passé. Mais aussi Retour vers le futur, L'effet papillon, et encore la série des Harry Potter, pour ne citer que ces œuvres ... 

Donc après plus de 130 chapitres, vous en aurez bouffé des allez-retours temporels & cogitationnels, des retournements de situation, des intrigues amoureuses sans fin ... Désolée si cela vous a paru un peu indigeste à la longue peut-être. Mais malgré ces défauts, j'ai pris énormément de plaisir à imaginer et écrire cette première fiction. J'espère surtout que vous en avez retiré un peu à la lecture !

Le scénario se nourrit donc de multiples références. Mais la graine qui a fait germer l'idée est venue d'une seule réplique, tirée du film Interstellar - et c'est à partir de là qu'est peu à peu née toute l'histoire.

Une tirade énoncée par Anne Hathaway, qui m'a beaucoup émue au visionnage du film et qui résonne toujours en moi depuis. Aujourd'hui, je voudrais lui rendre hommage -autant à la tirade, qu'au film, qu'aux acteurs d'ailleurs ...

C'est donc sur cette réplique que je pose le point final à cette histoire.

«Et ça me donne envie d'écouter mon coeur. Mais on a peut-être passé trop de temps à essayer de démêler tout ça au moyen de théories. Alors écoutez-moi quand je dis que l'amour n'est pas une invention à nous. Il est observable et tout puissant. Il a forcément un sens. Peut-être que l'amour a un sens plus profond et que nous ne pouvons pas encore le comprendre. Ce peut être un témoignage, la marque d'une dimension supérieure que nous ne pouvons pas encore consciemment percevoir. Je vais à l'autre bout de l'univers, attirée par un homme parti il y a dix ans et qui selon toute vraisemblance est mort. De toutes les choses que nous percevons, seul l'amour transcende les dimensions temporelles et spatiales. Peut-être bien qu'on devrait accepter en confiance ce qu'on ne saisit pas encore. »