Le calme et la sérénité règnent en maître et juste nos deux souffle légers résonnent dans la petite chambre de Laura.
Ma tête posée contre sa poitrine pendant qu'elle caresse mes cheveux, je sent sa respiration, son coeur battre ce qui fait vibrer le mien.
Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes comme ça,  à vraie dire le temps est intemporel avec Laura, j'ai l'impression que ça fait une éternité et en même temps j'ai l'intuition que ça fait vingt minutes.
Mon coeur bat vite dans ma poitrine,  comme si il tentait de percer ma peau et s'envoler, il bat si fort que j'ai l'impression qu'on n'entends que lui, a moins que ce ne soit seulement l'écho de celui de Laura.

L'obscurité se fait dans la petite pièce mais on n'a pas bougé,  la chambre de Laura est à son image,  un lit en fer forgé, une cage à oiseau vide, des peintures, une odeur de roses, des rideaux bleu clair s'accordant aux nombreuses couleurs telles que le bordeaux du fauteuil de type Louis XVI dans un coin, que le vert de son mur, que le bois frotté des poutres, que le violet de son lit, quelques coussins sont posés sur la table de fenêtre de sa chambre,  et de nombreux livres de poésie, de classiques français tels que Voltaire, Victor Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant... et de jolis contes de princesse à l'image de la princesse qu'est Laura.
Dans un coin son violon est posé, dans l'autre,  c'est une malle comportant une quantité importante d'habits sortis tout droit des années 50, dans un autre coin il y a un tourne disque avec une pile de vinyles.

J'avoue ne pas comprendre l'amour de Laura pour la lecture et les arts, mais quand elle me montre son monde j'ai envie de savoir plus, il m'est déjà arrivé à l'écouter me contant je ne sais quel conte des milles et une nuits, je ne sais quel bêtise de Sophie, malheur de Cosette, trahison d'Emma, quelle histoire d'amour entre Roméo et Juliette.
Elle m'a lue certains de ses textes aussi, les mots sortis de sa bouche semblait des milliers de diamant doux comme du miel, une fois, elle m'a joué un air de violon magnifique.

C'était un soir de pleine lune, il neigeait, alors qu'on était comme nous sommes à présent,  elle s'était levée et avait pris son violon.
Elle m'avais sourit et m'avais annonce le morceau, c'était un air mélancolique magnifique, on aurait dit une fée à cet instant, une vendeuse de rêve,  un personnage fantastique sorti d'un conte pour enfant.
Les larmes m'étaient venues tant c'était beau,  et inquiète elle avait immédiatement posé son violon afin de venir vers moi me prenant dans ses bras.
C'est aussi la première fois où j'ai dormi chez elle, maintenant c'est devenue assez fréquent, elle dit adorer ma compagnie, que ça lui est "indispensable" et j'avoue ne plus ' aimer les samedis seule chez moi.
Laura me rend légère, elle rend mon coeur léger.
Une amitié fusionnelle. ..

Tu te voiles la face ..

Cette petite voix désagréable me revient et je tente de l'ignorer, me tendant légèrement, Laura se redresse et mon corps suit son mouvement et je me retourne me retroyva't face à son visage de poupée, les nombreuses tâches de son parsèment son cou et ses joues se frayant un chemin sur sa peau opaline.

-Tu sais.....c'est la première fois que je suis si proche et si patiente que ça avec une fille..

Elle gratte l'arrière de sa nuque gênée.

-Mais j'aimerais tellement faire ce soir ce que je rêve de faire depuis qu'on se connaît Louise. Car il y a un truc que je ne t'ai pas dit.

Elle se rapproche doucement à quelques centimètres de moi, il fait chaud,  trop chaud,  et je devine mes joues aussi écarlates que les roses rouges dans le coin de la chambre.
Ses deux saphirs s'accrochent à mes prunelles, brûlant d'une flamme magnifique, d'un feu incandescent comme si le feu envahissait l'océan de ses yeux.

-J'aime les filles Lou' et j'en aime une en particulier.

Elle ferme ses prunelles et parcoure la distance qui nous sépare pour poser ses lèvres sur les miennes.
Ses lèvres sont d'une douceur infinie, je ferme mes yeux étouffant un gémissement d'appréciation, mon coeur est au bord de la folie, et ma tête est explosion de sens, la repousser, stopper tout ça, je n'en ai aucune envie, j'ai envie qu'elle continue.

Devrais - Je?

Elle descends son visage dans mon cou, ses cheveux chatouillant ma peau au rythme de ses lèvres douces sur ma peau brûlante dont elle est la magnifique tortionnaire.

-Quand je t'ai vu.....j'ai su que c'était toi....ta personnalité, ton caractère. ....tout me plaisait...je t'aime Louise...

Ses mots poctues de baisers résonnent dans ma tête au milieu des battements de mes veines palpitantes qui peine à garder le rythme soutenu de mon coeur, ses baisers me rendent si sensible.

-M-Moi aussi je ....t'ai....me...

Ma conscience parle d'elle même au milieu de cette vague de désir tandis qu'elle descend ses baisers et qu'elle faufile ses mains douce sous mon sweat, ses longs doigts de musicienne se frayant un chemin sur mon ventre avant d'attraper l'ourlet de mon vêtement ample et de le retirer.
Ses yeux s'ecarquillent face à à mon corps et je rougis de gêne, cachant mon corps.
Elle enlève son débardeur et revient écartant mes bras afin de m'observer.

-Cesse de te cacher...tu es magnifique

Ses mots sont envoûtant et me font presque y croire,  je me retrouve couchée contre les draps bleu ciel encore plus haletante.
Ses levres, ses doigts, ne vais finir folle, ses doigts habiles libèrent ma poitrine assez imposante afin de la torturer.
Sa langue sur mes globes de chair pointés résonne comme une torture et une délivrance qui s'exprime à travers mes gémissement aigus.
La chair de poule à envahit ma peau, et ses caresses sont frustrantes, n'assouvissant pas mon désir.

-Lau. ...ra.... je t'en supplie.

-Oui Amour....

Ses doigts glissent sur mon jean déchiré trop grand qu'elle libère de sa ceinture de cuir avant de le descendre dévoilant mes jambes trop fines, trop pâles,  marquées de vieilles cicatrices,  elle passe outre tandis que commence à lui rendre la pareille de ses caresses sur ses seins ronds qui pointent presque douloureusement.
Je me rend compte de ma nudité lorsque les deux abymes de l'ange en face de moi s'éclairent d'une lueur divine et que son long doigts vient se loger en moi me laissant échapper un gémissement ava't de l'attirer à moi afin de l'embrasser, étouffant mes gémissement tandis qu'elle ajoute un second doigts s'amusant à faire des mouvements violents et puissants, ses yeux se délectant de me voir me cambrer sous elle.

Mes caresses sur ses seins se font plus fermes, et mes doigts se font plus curieux afin de lui arracher de nouveaux gémissements.
Ses lèvres viennent à nouveau sucer la peau délicate de mon cou ainsi que mes clavicule saillantes tandis qu'elle ajouté un troisième et dernier doigts en ma féminité.
Se jouant de mon désir, ses mouvements se font plus grands comme si elle cherchait à m'écarter.

Elle se stoppé soudainement provoquant mes larmes de frustrations qu'elle s'empresse d'effacer avant de m'embrasser.

-Ne t'inquiète pas, je t'aime, on va juste passer aux choses sérieuses.

Elle m'embrasse une dernière fois murmurant une multitudes de "je t'aime" et se relève.

Moi aussi je t'aime Laura

Mais je crois que ce qu'on s'apprête à faire n'est pas bien.
Enfin c'est ce qu'on m'a toujours dit.

Tant pis.