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Chapitre 1

Cette foutue migraine continue encore, comme si quelqu'un s'amusait à frapper mon crâne avec un marteau, je ne sais pas depuis combien de temps,  ni comment je me suis retrouvée comme ça,  avec ce mal à la limite du supportable.
Pourtant, la douleur semblait s'être atténuée, depuis quelques secondes, ou quelques minutes, quelques heures,  jours ou semaines...
Je ne sais plus.
Tout est confus et le moindre effort pour me rappeler intensifie la souffrance.
Peut-être que la réponse à tout cela est derrière mes paupières fermées,
Peut-être que c'est juste une illusion, un mauvais rêve.
Il faut ouvrir les yeux..
Ça paraît si simple, mais c'est si difficile à ce moment là...
Je décide d'abord de tenter de bouger mes membres, mes mains, ou seulement un doigt..
Je sent une légère caresse sous ma main, un tissus..plutôt soyeux, comme le plaid de ma mère ou le costume de mon père.
Je ne sais pourquoi,  ça me paraît plus rassurant.
Encore un petit effort,
J'y suis presque.
Je sent mes paupières s'entrouvrirent, pourtant aucune luminosité ne vient à moi, rien.
Le néant.
Suis-je devenue aveugle?
Pourtant quelque chose me dis que non,
Je songe à crier mais rien ne sort de ma bouche,
Il faut que mes yeux s'habituent à l'obscurité...
J'ai mal...
Pourtant une question se pose.
Que s'est-il passé ?
Un bruit,  puis un autre,
Des pas se rapprochent et une porte s'ouvre.
Une lueur plutôt forte se laisse entrevoir et un jeune homme aussi. Il porte un tee-shirt noir simple, et un jean tout aussi noir contrastant avec sa peau blanche comme la neige, blanche comme une colombe,  blanche comme la mienne. Ses cheveux ont des reflets ambrés et ses pupilles sont d'un brun chocolat presque chaleureux, il est grand et me regarde tout en s'avançant à la lumière d'une bougie portée sur un bougeoir qui diffuse une lumière plutôt forte éclairant la pièce presque entièrement d'une lumière tamisée.
Je le quitte des yeux et détaille cette pièce,  petite, les murs sont sombres,  gris je dirais, elle est pratiquement vide, une table au milieu de la pièce,  avec une chaise en bois et en paille tout aussi simple, une pile de feuille blanches et....un stylo plume?
Aucune fenêtre, un cadre vide sans aucune photo, et le lit sur lequel je suis assise, il ressemble à un lit d'hôpital,  une personne, avec des draps blancs.
Je sors de ma contemplation en sentant le matelas s'affaisser à mes côtés et je me recule, recroquevillée instinctivement.
Le garçon s'est assis à mes côtés et je relève les yeux pour le détailler,  il doit avoir mon âge,  son nez est fin, ses yeux chocolat ont des reflets caramel qui m'invitent à plonger mes prunelles dedans, ses lèvres charnues sont très pâles presque cireuses, comme sa peau, quelques tâches de rousseurs presque invisibles habillent ses joues, il paraît calme, on dirait une statue, une jolie statue.

Ses prunelles me fixent inexpressives,  mais lorsque je pose mon regard sur le sien, un sourire s'esquisse sur ses lèvres durant une demi-seconde avant que sa voix aussi douce que de la soie et aux volutes enivrantes et rassurantes ne murmure:

《-Bonjour Louise..

J'écarquille les yeux,

-Qui...qui êtes-vous?  Comment vous savez mon prénom?

Il fait une moue légèrement déçue qui disparaît très vite.

-Je suis Lucas, tu ne te rappelles pas de moi?

-Je.... non...je... 

J'essaie de réfléchir ou de me rappeler mais mon esprit est noir et une vive douleur me prend.
Non....je ne crois..pas, je ne me souviens pas.....que..qu'est ce que je fais là? pourquoi me retiens-tu? Libéres moi....

-Oh.....je suis désolé Louise mais c'est impossible.

Lucas paraît toujours aussi calme, tout en me détaillant, j'ai toujours aimé le prénom Lucas,  c'est comme ça que je me serais appelé si j'aurais été un garçon, c'est comme ça que j'appellerai mon fils si j'en ai un.
Une brusque fureur s'empare de moi, une colère soudaine qui me fait exploser.

-Pourquoi?  Pourquoi tu veux pas? Pourquoi tu peux pas?

Il ne bouge pas, reste calme malgré ma colère, malgré que je lui hurle dessus, je me laisse retomber sur le lit, contre le mur en soupirant passant mon visage dans mes mains m'horrifiant de les sentir mouillées et je murmure la voix cassée par les sanglots toujours cachée dans mes bras.

-Libères moi....

Il se rapproche passant sa main dans mon dos, le caressant comme le faisait ma mamy et ma mère quand j'étais petite et que je pleurais.

-Je ne peux pas Louise...pas avant que tu ne te sois rappelée, pas avant que tu ne te rappelles de tout.

-Me rappeler de quoi?

-De ce qu'il s'est passé, de ce pourquoi tu es ici..... tu dois te souvenir Louise.

-Me souvenir comment?

-Réfléchis,  penses, prends ton temps, rappelles toi, les choses les plus lointaines, tu dois te souvenir Louise, les feuilles sont faites pour ça,  expliques ce qu'il s'est passé,  expliques tout ce qui te reviens et tu comprendras.... et après, seulement après cela tu pourras partir.》

Je relève les yeux pour le regarder, il se moque de moi?
Pourtant il ne semble pas,  il me regarde sérieusement tout en continuant de caresser mon dos.

《-Je suis désolé Louise..

Il murmure après un moment, et j'attends qu'il continue.

-Il n'y a pas d'autres choix, il faut que tu te rappelles, je viendrai te donner à manger quand il le faudra.... je dois te laisser...

-NOOOON!  Me laisses pas!

Je m'exclame attrapant son T-shirt pour le retenir, mais il se retourne posant sa main sur la mienne,  désserrant mon poing.

-Rappelles toi Louise. ...je reviendrai plus tard, tentes de te souvenir....》

Il désigne la pile de feuilles sur la table et se baisse posant ses lèvres sur mon front, avant de se relever et de partir, la porte se refermant derrière lui.
Et je me retrouve à nouveau seule, dans cette pièce à présent éclairée de la bougie, je pose mon regard sur la pile de feuilles..
Que faire?
Je ne peux pas me rappeler,  ça me fait mal, pourtant je me retrouve assise à cette chaise, quelques secondes plus tard, devant une feuille vierge.

Les minutes s'écoulent et rien ne me viens, "le syndrome de la feuille blanche" je comprends peu à peu ce que c'est,  moi qui me suis si souvent moquée des écrivains,  j'en suis une et je suis victime de ce syndrome à présent.
Je n'ai jamais essayer d'écrire, à quoi ça sert après tout?
Pourtant je me retrouve enfermée,  et le seul moyen de se libérer est d'écrire et de se souvenir.
Pourquoi ?
Je le saurai bientot, un jour peut être. ..
Mais quelque chose me vient à l'esprit,
Mes proches vont quand même s'inquiéter de ma disparition, prévenir la police,  on va bien me retrouver, ....
Mes proches...ma famille... peut être dois-je commencer par là..

Le stylo laisse tomber une goutte d'encre sur le papier qui se tâche immédiatement,  je soupire et pose la plume sur le papier, esquissant une lettre, puis une autre, un mot apparait, puis deux, et trois. ...
Les mots viennent et j'écris. ..

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