Il y a maintenant 5 mois que j'ai appris ta si délicieuse existante. 5 mois que j'ai reçu " Salut ☺ " de l'étranger que tu étais. Une première salutation de ta part pleine d'intention et pourtant, à ce jour, c'est toi qui semble me fermer la porte. Ton inintérêt pour moi me frappe, me détruit plus que jamais quand tu regardes juste mes messages, y répond vite, trop vite.

Au début, c'était moi qui osait prendre de la distance. Tu me fuis, je te suis, si vrai visiblement. Or avant, ton attachement était si moindre face au mien, celui que j'éprouve au moment où j'écris ces lignes. Cette ceinture ayant emprisonné petit à petit mon coeur est apparue dès le début, s'est intensifiée quand on parlait si facilement, et s'est confirmée quand je me suis aperçue que tu me manquais même le jour. Tu me manques toujours d'ailleurs, moins qu'à nos moments irrésistibles, mais encore. Ces moments irrésistibles où nous étions si proches que j'avais l'illusion de pouvoir te toucher alors qu'en vérité je ne l'ai jamais fait, ou uniquement par le coeur. Mais en tout cas sache que je t'aime toujours de la même manière. Je te l'ai d'ailleurs dit hier soir, et apparemment je ne suis pas seule.

Au bout du premier mois de notre rencontre, tout a été vite en regardant en arrière. Mais moi, impatiente que j'étais, que j'espérais, que j'aspirais à un peu de toi et beaucoup de nous, je te voulais toi alors que le plus beau jeu avait commencé. Je t'ai alors avoué que je n'étais pas indifférente à tes mots, à toi. Mon nous devient alors réalité lorsque tu m'annonces, que toi aussi, tu espères un nous. Le jeu de la séduction continue plus intensément que jamais. Je m'y perds. J'ai confondu ce jeu en une relation presque vraie, j'y croyais plus que je le voulais, ou voulais me l'avouer, l'espérer.

2 mois de ce sublime jeu à tes côtés a suffit pour tromper nos pensées, nos coeurs, me tromper avec ces doux mots célestes au-quels je m'accrochais, seule ancre à toi, et pourtant j'avais l'impression que tout t'était relié... j'étais prise à toi avant de m'en rendre compte. À vrai dire cela me plaisait, j'en été fière, fière de toi, je me vantais. Pendant tout ce fabuleux temps, je ne voyais que toi. Depuis que je t'ai connu, je n'ai vu que toi et c'est encore le cas. Mais je n'ai jamais autant vu de toi, lorsqu'au bout de ces 2 mois, j'ai réalisé que j'avais perdu, que nous avions perdu les règles du jeu, nous les avions dépassé, transformé. Nos absences devenaient cruelles, malsaines.

Mon impatience, qui m'accompagne depuis toujours m'a poussé, encore une fois, à avouer ces sentiments qui eux aussi, m'accompagne plus que toi en ce jour. Encore une fois, à mon grand plaisir, c'était réciproque. Je ne savais plus où me mettre, mon coeur aussi d'ailleurs. Il était trop gros de toi. Mon monde brillait enfin à mes yeux. Notre relation fut brève mais le début était si magique, si simple, si empli d'amour comme la plupart des débuts. Au fur et à mesure, tu ne me portais plus trop d'attention, or, en grande gamine, c'est ce dont j'ai besoin. Tu étais absent mais je prenais la grosse tête avec toutes ses pensées destinées à quelqu'un de très loin. Mon cur était vide sans toi mais mes pensées surchargées. J'avais besoin de toi, alors elles s'embrouillaient, m'embrouillaient. Des problèmes apparaissaient sans qu'ils soient réellement présents, d'autres étaient réalités. Ton silence m'a consumé, a consommé notre couple comme mes confessions. Mais malgré cela quand je t'ai avoué mes doutes, tu m'as dit avoir peur pour moi car l'amour que je te portais, représentait bien trop pour toi, pour ce que tu peux recevoir à mon avis, mais ce n'est que mon avis. Tu m'as blâmé pour quelque chose que je ne peux contrôler. Tu avais aussi peur de me faire du mal, crois-tu que ce n'est pas le cas ? Sache qu'il y a toujours un des deux qui voit ses sentiments plus forts, qui est plus blessé. Alors dorénavant, nous sommes « potes » ! Si cela suffisait à arrêter les sentiments ! L'espoir reste, m'accompagne quand tu n'es pas comme il m'accompagne lorsque tu es là, comme tu m'accompagne avec tes paroles. Tu as cette manie de me rendre amoureuse à chacun de tes mots. Mais pourquoi tu me mènes autant à la mort de ce bonheur ? Je veux que tu m'expliques ce qui se passe dans ta tête envers moi. Je veux savoir si l'espoir que j'ai, doit réellement continuer à exister malgré le fait que tu ne m'en donne pas beaucoup. Dis-moi, éclaire-moi comme tu as su faire autrefois. Dis-moi pourquoi j'attends toujours tes messages alors que je ne devrais pas. Cet espoir malfaisant, mal attentionné vit avec moi. Est-il bien intentionné au final ? Pourquoi suis-je encore amoureuse de toi malgré tout cela ? Sache que tu me perds si toute fois tu tiens encore à moi, car je commence à apprendre à vivre avec ton absence et ta négligence. Malgré cet apprentissage, je ne sais pas si je veux tourner la page, si je veux accepter tout ce qui s'est passé, tout ce que je n'ai pas contrôlé, ou provoqué, suis-je prête à laisser ce qui m'a fait évoluer ?

Je ne te dis pas à jamais car je ne cesse d'espérer recommencer. Je vais te chercher pour plus t'aimer.

Ceci est un texte qui est destiné au recueil de epitaphedelarose