Trop Tard
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Pour Marinette, la vie n'avait rien de plus ennuyant et désespérant.
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La jeune fille arrivait en fin d'année de terminal se qui signifiait passer le bac puis se séparer de ses amis pour commencer les études. Et honnêtement, elle n'avait pas vraiment envie de stopper ses journées inoubliables aux côtés de sa meilleure amie pour être, à la place, en compagnie d'une horde d'inconnu.
De plus, la lycéenne avait arrêté d'espérer que son amour pour Adrien soit réciproque. En effet les deux amis, au lieu de se rapprocher, s'étaient presque éloignés. Rien en particulier n'avait créé cette brèche entre les deux adolescents, elle s'était simplement ouverte avec le temps. En plus ils étaient dans des classes différentes, se qui n'arrangeait pas grand chose. Le blond et la bleuté se saluaient d'un geste de la main puis continuaient silencieusement leur chemin. Sans plus s'adresser la "parole" de la journée.
Néanmoins, cela leur était arrivé de se rejoindre dans un café par l'intermédiaire de Nino et avec Alya.
Quatre fois depuis le début de l'année.
À ce moment, ils reprenaient de leur nouvelles, échangeaient joyeusement, rigolaient grassement. Se remémorant le passé, ils redevenaient les "eux" du collège, en un peu plus mâture et réfléchis. Tout se passait comme s'ils n'avaient jamais arrêté de garder contact. La journée se déroulait merveilleusement bien.
Le lendemain ils discutaient cinq minutes à l'entrée du lycée puis se séparaient. Le surlendemain ils parlaient deux ridicules minutes puisque Marinette était en retard. Et enfin, le troisième jour, ils se faisaient la bise, échangeaient un "salut, ça va ?" avant de reprendre leur discussion, souvent deux voir trois mois plus tard.
Même s'ils entreprenaient de se voir plus tôt, leurs emploies du temps chargés rendaient leur retrouvailles difficiles. Adrien était celui possédant l'agenda le plus rempli. Bien entendu il continuait de poser pour son père, sans avoir réellement le choix. Ayant une notoriété plus importante encore qu'au collège, l'adolescent était souvent demandé pour divers raisons tel que pour le mannequinat à l'étranger, en temps que personnage principal ou secondaire dans des films alors qu'il ne possédait aucun sens du métier d'acteurs. Propositions que son père acceptait quelques fois.
Pour Marinette, même voir Alya devenait difficile. Alya dépensait son temps dans la création d'articles, ce qui demandait beaucoup de travail. Laissant Marinette seule. Alors la jeune styliste en profitait pour coudre dès qu'un moment se présentait pour s'améliorer rapidement dans le but d'être acceptée dans une école de renom.
Bien entendu les meilleures amies se rendaient tout de même souvent visite mais néanmoins mois qu'à l'accoutumée. Et bien sûr les études et leurs préparation pour le bac leur prenaient une partie assez importante de leur opportunités.
Heureusement pour le peu de temps que cela lui libérait mais malheureusement pour l'ennuie quotidien qu'elle vivait à présent, Chat Noir et Ladybug avaient mis fin aux attaques du Papillon. En effet, ils avaient trouvé le repère du super-vilain, l'avait battu à plate couture malgré l'akumatisé assez puissant et destructeur créé par leur ennemi. Son miraculous lui avait été reprit pour être rendu à Maître Fu et le coupable était en prison pour trois ans.
Néanmoins les deux héros de Paris continuaient de se voir de temps à autres. Ils se rejoignaient en haut de la Tour Effeil et bavardaient avec engouement tout en admirant le coucher de soleil.
Lorsqu'ils faisaient ces soirées, elles se terminaient la majeur partie du temps tôt le matin. La fois où les partenaires s'étaient quittés le plus tard, ils n'avaient pas pu se voir depuis plus d'un mois par manque de temps, ainsi les héros avaient également pu comtempler le soleil se lever. Les cours leur avaient empêché de rester plus longtemps ensemble.
Le lendemain de leur visite, elle pensait sans cesse à leur discussions et la prochaine fois qu'elle le verrait.
Chat Noir et Ladybug s'étaient beaucoup rapprochés avec le temps. Ils partageaient de grands moments et étaient même intimes à présent. Chat Noir s'était beaucoup délivré auprès de sa Lady et inversement. Ladybug buvait littéralement les paroles de son coéquipier. Ce rapprochement avait provoqué un effet monstre sur l'héroïne qui débitait avec une facilité et une aisance déconcertante une quantité élevée de compliments à propos de son tendre partenaire.
Lorsqu'il lui faisait un jeu de mot, elle rigolait. Lorsqu'il l'appelait "ma Lady" elle répondait "mon chaton". Lorsqu'il lui faisait un baise-main son cœur battait la chamade. Lorsqu'il la prenait dans ses bras, elle resserrait son étreinte.
C'était son cœur qui était peiné lorsque Chat Noir était triste. C'était son cœur qui bondissait lorsque Chat Noir la retrouvait. C'était son cœur qui souriait lorsque Chat Noir riait.
Et pour finir, c'était son cœur qui l'aimait lorsque Chat Noir l'aimait.
Oui. Elle l'aimait. L'absence d'Adrien avait fini par être comblée par la présence du héros masqué. Malgré tout, une partie, bien qu'infime, appartenait toujours à Adrien. Elle n'avait pas vraiment su d'à partir de quand ses sentiments avaient commencé à se développer mais elle était sûre d'eux à présent.
Par ailleurs, Marinette souhaitait avouer au félin son amour car elle ne supportait plus de garder cela pour elle-même. Elle voulait également lui montrer sa réelle identité afin qu'ils puissent se voir dans la vie de tous les jours.
Les adolescents étaient censés se retrouver trois jours plus tard mais l'idée de déclarer sa flamme mijotait dans son esprit depuis une semaine et la jeune fille n'arrivait plus à se contenir.
Sur un coup de tête, la jeune styliste invoqua Tikki, se transforma et contacta Chat Noir. Sans surprise ce dernier ne répondit pas alors elle lui laissa un message vocal en lui soumettant l'idée d'avancer leur rendez-vous au soir-même. La réponse du matou lui parvint une grosse demi-heure plus tard où il acceptait sa proposition mais l'informait qu'il ne pourrait pas venir avant 20h.
Marinette se coiffa un chignon sur le haut du crâne, se fit un léger trait d'eye-liner puis partit sans tarder à la Dame de Fer.
Lorsqu'elle arriva, son coéquipier était déjà sur place et abordait une mine triste. Ladybug le prit dans ses bras par l'arrière, lui ébouriffa gentiment ses cheveux doré puis lui embrassa la joue avec tendresse. Il glissa "toujours aussi chaaat-rmante ladybug".
Ils restèrent silencieux, Ladybug contre le torse de son coéquipier, de longues minutes puis les deux amis se tournèrent d'un meme geste l'un vers l'autre. Les héros prirent la parole à l'unisson :
" Il faut que je te parle de quelque chose d'important"
Chat Noir et Ladybug se regardèrent, surpris puis bafouillèrent de gêne.
"Vas-y ?
- Non, à toi Chaton.
- D'accord, se racla-t-il la gorge. Je voulais t'annoncer quelques choses, deux choses précisément.
- Oui.
- Deux choses plutôt durs. Enfin j'imagine que la première ne te touchera pas mais la seconde si, malheureusement.
- Qu'y a-t-il ? Tu m'inquiètes.
- Je... Je vais me marier ! avoua-t-il d'une traite.
- QUOI ?!"
Un pic lui transperça le coeur.
"- Oui, je vais me marier, se repeta-t-il comme pour se convaincre lui même. "
Une douleur aiguë se forma dans sa poitrine.
"L'important est que vous aimiez, soufla tout bas ladybug après un temps."
Chat Noir grimaça puis poursuivit.
"Et... Le seconde problème... Je... Ma fiancée est très surprotectrice, jalouse et surtout , elle ne supportera pas... Elle ne supportera pas que je quitte la maison à des heures aussi tardives pour te voir. Quand bien même, se serait plus tôt... Il faut... Donc que nous arrêtions de nous voir, acheva-t-il d'un ton désespéré."
L'héroïne le regarda, les yeux vides. Une larme roula sur sa joue -Chat Noir l'aperçu- mais elle ne dit rien. Elle se tourna vers Paris et fixa un lieu qu'elle seule semblait pouvoir voir puis demanda d'une voix tremblante "même pas une fois tout les deux mois ?". Le héros dénégationna (= faire non de la tête). Une seconde larme s'échappa. Puis une troisième et une quatrième. La coccinelle inspira profondément avant de préciser " D'accord. Je comprends.". Après quelques secondes de silence elle répéta "Je comprends.".
Les amis restèrent silencieux puis le félin voulu savoir :
"Et la chose dont tu souhaitais m'informer.
- Oh non c'est rien. Rien d'important. "
Les oreilles du chat se baissèrent, et lorsqu'il allait serrer la jeune fille contre lui, elle le repoussa et dit " il faudrait peut-être mieux que j'y aille alors" mais le garçon répliqua prestement "Non ! Ladybug!". L'héroïne nota avec amertume que son chaton ne l'avait pas appelé une fois de la soirée "ma lady".
"Restes s'il te plait, l'implora le blond. C'est sans doute une des dernières fois où nous nous voyons alors... Profitons."
La jeune fille acquiesça et s'assit contre l'adolescent qui essuya les larmes qui humidifiaient ses joues.
Les adolescents profitèrent de leur dernière soirée en se remémorant leurs combats : un exemple tout particulier était revenu dans la tête des deux héros. Premièrement, ils re-vivaient leur ultime combat par leur récit. Le stresse intense qu'ils avaient vécu suivit par l'adrénaline de combattre celui qu'ils chassaient depuis plusieurs années, la joie excessive d'avoir fini leur mission pour laisser place à la tristesse lorsqu'ils s'étaient rendu compte que leurs vies de super-héros étaient terminées,que tout était fini.
Ils se re memorèrent leur fou rire comme la fois où le fanfaron Chat Noir avait été transformé comme un de ses congénères puis avait été coursé par une horde de chiens affamée. Le pauvre minet avait couru très vite puis c'était réfugié dans un arbre. D'ailleurs il y était resté coincé. Ladybug avait beaucoup ri, jusqu'à en avoir les larmes aux yeux mais était tout de même allée aider son coéquipier. Après ce combat, l'héroïne n'avait pas arrêté de charrier le félin à propos de sa transformation inattendu.
Ils evoquèrent également leur peurs. Spécifiquement lorsque la coccinelle avait été engloutit par une plante carnivore. En effet, l'akumatisé s'était visiblement pris pour mario et avait parsemer la ville de ses plantes particulièrement redoutables puisqu'elles avaient pour but de vous manger.
Lors d'un autre combat, un akumatisé créeait des portails spatiaux-temporel et avait réussit à faire voyager Ladybug dans le temps. Certes cette chance de voyager à travers les âges avait été inouï et inoubliable mais dans le concept où c'était la faute d'un pantin du Papillon, cela avait été moins amusant. En effet, le héros avait du s'occuper tout seul de l'homme fou à lié puis s'était retrouvé bien embêté lorsque l'akumatisé s'était multiplié puisque Ladybug, étant coincée dans une autre époque, n'avait pas purifier l'akuma.
La jeune fille n'avait jamais voulu expliquer à Chat Noir se qu'elle avait vu dans la brèche du temps.
Après avoir évoquer leurs expériences, les héros s'étreignirent de longues minutes en silence. Chacun, en pleurs, se serraient le plus fort qu'ils le pouvaient comme pour s'imprégner de la réalité une dernière fois, pour se prouver que tous étaient bien réels.
Ils se levèrent. Chat Noir se pencha en avant, attrapa délicatement la main de la fille de ses rêves, lui baisa la main sans la quitter du regard puis souffla d'un voix empreinte de tout l'amour du monde"ma lady". Ladybug sourit chaleureusement et embrassa la joue de son matou en lui chuchotant à son tour "mon chaton".
L'héroïne recula d'un pas et murmura "au revoir" mais Chat Noir la corrigea d'un ton tendu " adieu". La jeune fille se reprit en disant de même puis écarquilla les yeux de surprise comme si elle avait réalisé qu'ils se voyaient pour la dernière fois . Alors elle sanglota une nouvelle fois et se précipita sur le blond.
"Je ne veux pas ! Je ne veux pas te voir pour la dernière fois ! C'est impossible ! Il y a forcément une solution pour que l'on puisse se voir ! C'est obligé... S'il te plaît...Chat Noir, cela ne te fais donc rien pour que tu refuses toutes solutions ? Je... J'ai fais quelques choses de mal ? Oh non ! C'est moi ? Je suis désolée Chaton !"
Elle s'écarta brutalement du garçon, parcourut rapidement chaque détails de son visage angélique, répétant en boucles des excuses puis s'enfuit en un coup de vent. Elle eut seulement le temps d'entendre son cher coéquipier prononcer qu'elle n'y était pour rien, elle était trop parfaite pour qu'il puisse lui en vouloir de quelques choses.
Ladybug se précipita de quitter la tour Effeil puis s'engagea dans une sombre ruelle pour s'y de transformer. Elle se laissa tomber au sol, recroquevillée, ses jambes contre sa poitrine et pleura. Elle n'avait même pas fait attention à Tikki qui s'était posée sur sa tête et essayait de l'apaiser, en vain.
Elle avait faim, un mal de ventre lui tiraillait l'estomac tant la jeune fille était stressée, ses yeux la brûlaient et étaient asséchés après avoir tant pleurer et enfin, un violent mal de tête s'attaqua à la malheureuse comme si son corps avait choisit de l'enflammer.
Elle sentit le poids sur son crâne disparaître, signe que sa kwami était partit mais ne la vit pas alors elle en déduit qu'elle s'était cachée.
Marinette tourna vivement la tête lorsqu'elle perçu un mouvement, du coin de son oeil. Une ombre chinoise d'une personne avançant d'un pas assuré vers la fille frêle. L'adolescente réagit au quart de tour et se leva en un bon tout en questionnant d'un ton agressif, mais légèrement rauque-rappelant que sa gorge était sèche à cause de ses pleurs- "Qui êtes vous ?". L'inconnu rigola. Elle perdait tant la tête qu'il lui fit penser à Chat Noir.
Et en effet lorsqu'il fut arriver à son niveau, elle reconnu le héros et fut déstabilisée. Elle perdit l'équilibre. Le félin le remarqua alors il tenta de la rassurer en lui expliquant sa venue :
"J'étais en train de rentrer chez moi lorsque j'ai entendu du bruit et je t'ai vu. Oh, que c'est-il passer Marinette ? Qui s'est permis de te faire pleurer ?
- Oh si tu savais Chat..! Mais ce n'est pas important, je vais rentrer j'ai assez traîné."
Chat Noir hésita mais ne la retient pas et lui proposa même de la raccompagner, ce qu'elle accepta malgré le fait que plus elle le voyait plus la plaie se re-ouvrait, la douleur s'intensifiait.
Sortit de la ruelle, Marinette s'aperçut que les yeux de chat Noir était également rougie mais elle se garda de lui demander quelle en était la cause. Elle le savait fort bien. Alors, la jeune fille se laissa mener silencieusement et admirait le paysage vu des toits.
Puisqu'il y aurait plus de Chat Noir, à quoi bon devait il reste une Ladybug ?
Une fois arrivée dans son appartement, marinette remercia poliment Chat Noir et en profita judicieusement pour le féliciter de se qu'il avait fait pour Paris. Elle savait qu'un grand nombre de personne idolataient Ladybug mais Chat Noir était un peu laisser de côté alors elle se doutait que cela ferait plaisir au Héros.
Son ancien coéquipier lui sourit tristement, lui fit un signe de la main et s'en alla rejoindre son domicile.
Marinette resta quelques longues secondes sur le bas de sa porte, à regarder l'endroit où venait de disparaître le héros. Finalement, la cloche tinta signe qu'elle était rentrée puis se réfugia dans son lit.
Voilà quelques jours maintenant qu'elle avait mis au placard son costume de super-héros comme son coéquipier. Elle n'avait pas beaucoup manger et se décida, ce jour ci, à remettre pied dehors pour revivre et passer à autre chose. En effet, elle avait mimé une maladie auprès de sa mère qu'il lui avait intimé de rester au lit.
Elle se prépara et rejoignit Alya qui l'attendait dans la boulangerie puis elles firent le chemin ensemble.
Lorsqu'elles arrivèrent au lycée, Adrien n'était pas encore là, en revanche Chloé semblait informer les élèves d'une "grande nouvelle" pendant que Sabrina distribuait à quelques rares élèves de belle enveloppes noires, dont l'écriture était dorée.
Lorsque la peste remarqua la bleuté approché, elle alla à sa rencontre d'une marche hautaine. Alors qu'elle entamait sa phrase pour lui annoncer sa future destruction, Marinette ne se soucia pas du tout d'elle et se moqua.
"Alors Chloé, quelle riche personne invites-tu dans ton palais pour faire des cartes avec tant de soin ? "
Sa phrase piqua vif la blonde qui ne manqua pas d' enrager. Alors la fille du maire sourit diaboliquement et ricana.
" Oh mais je t'apportais une bonne nouvelle ! Enfin une merveilleuse de mon point de vu mais du tien...? Je ne me moquerais pas si j'étais toi ! menaça-t-elle.
- Oooh ! Et que vas tu me faire ?
- Te détruite petit insecte !
- Pour qui tu te prends pour lui parler comme ça ?! Tu vas voir !
- merci Alya mais je m'en occupe, l'amie de Marinette acquiesça.
- Alors Chloé ? Dis moi. J'attends.
- Adrichou et moi même allons nous marier. "
Mairnette sera la mâchoire tandis que ses yeux s'injectait de sang.
" Tu mens ! feula Alya.
- Oh, tu crois ? Je peux te montrer la lettre d' invitation.
- Oui. Je veux, la coupa-t-elle.
- Que je ne te donnerai pas pour t'inviter, fini Chloé. "
Alya se cripsa en ouvrant l'enveloppe.
Pendant ce temps Adrien était arrivé et avait entendu Chloé avouer à ses amies la terrible nouvelle. Lorsque sa fiancé prévint que Marinette ne viendrait pas, il s'interposa.
" Chloé ! Marinette est une amie, je souhaitait l'inviter !
- Quoi ?!
- Elle ?! Se déchet viendrait salir notre mariage Adrichou !
- Chloé..."
La fille en question parut réfléchir puis annonça d'une voix cruelle :
"Oui tu as raison Adrichou, c'est la meilleure manière de détruire son adversaire "
Adrien fut déconcerté par la phrase tandis que tout paraissait très clair dans l'esprit de Marinette.
Le monde s'écroulait autours d'elle.
Le bonheur ne tenait que d'un fil.
Elle ne correspondait pas à la chance, tel que le disait son Miraculous, mais était plutôt affiliée au malheur de celui de Chat Noir.
Tout ce qu'avait dit Chloé n'était pas que moquerie mais bien une réalité. Mais comment était-ce possible ?! Adrien aimait-il réellement cette insupportable fille gâtée ?
Une fois les fiancés partit chacun de leurs côtés pour aller en cours, Alya tenta de réconforter Marinette qui était pâle comme un cachet d'aspirine mais cette dernière parla :
"Ce n'est rien je ne l'aimais plus, se mentit-elle. Je suis juste choquée qu'il se marie avec cette... "
Elle serrait les poings et les dents pour contenir sa colère.
Alors elle prévient Alya qu'elle allait en cours pour éviter d'être en retard et s'en alla sans demander son reste.
***
L'église était pleine. En effet Gabriel Agreste avait choisit de mettre en œuvre un événement religieux.
Tout était parfait pour ravir les yeux de la jeune fille mais la présence de Chloé irritait la bleuté, elle gâchait le travail du styliste. La fille du maire était la tâche sur le tableau.
Adrien, habillé d'un costume lui allant à merveille, fait sur mesure par son père, attendait l'arrivée de sa fiancé au côté du prête, devant l'assemblée.
Son costume était gris ardoise avec une belle rose rouge délicatement accroché dans sa poche assortit à son nœud papillon.
Soudain la porte central s'ouvra, la musique dédié au mariage redoubla de volume et la blonde rentra au bras de son père.
Elle parcourut la distance entre l'entrée et l'autel lentement afin d'être élégante dans sa démarche. La tête haute, tout son être paraissait hautain.
Marinette eut grand soin d'admirer les détails la robe que portait à merveille sa rivale. Il fallait l'avouer, Chloé était certes la plus incorrigible des pestes mais la nature lui avait offert un corps de rêve.
Elle portait une robe moulante sur la buste, faisant ressortir sa poitrine ainsi que sa taille fine. Une ouverture très fine allait de la naissance des seins jusqu'au dessus de son nombril. La robe était faite en satin de soie d'ivoire très blanc recouverte de maille mousseuse blanche sur le bas de la robe et de dentelle de Calais sur le buste représentant des arabesques semblable à des feuilles, recouvrant même le haut des épaules. Juste au dessus du bassin était noué un ruban rose pâle formant un nœud dans son dos.
Chloé portait également des gants d'un blanc éclatant qui recouvrait ses avant bras jusqu'à milieu du dos de la main, laissant ses doigts et sa paume à l'air libre.
Ses cheveux étaient soigneusement attachés en arrière et tombaient en boucles parfaitement réalisées.
Chloé arriva auprès d'Adrien et lui sourit gracieusement mais avait du mal à cacher son empressement. Avait-elle sans doute hâte d'atteindre son objectif le plus cher, après être riche, être marier au célèbre Adrien. Elle pensait sans doute à tous les cadeaux que lui procurerait son mariage, à ceux faire par son futur époux - qu'il serait bien obligé de lui faire tant elle les méritait parce qu'elle était une femme parfaite-.
Adrien, lui, souriait comme à son habitude. Il était toujours joyeux. Toujours heureux de tout et avec tout le monde, même avec Chloé. Normal, pensa Marinette, il se marie avec son amie d'enfance.
Le prêtre commença son discours que la jeune fille écouta vaguement, pas réellement intéressée. Puis lorsqu'elle entendit Chloé prononcer avec ardeur "oui !" elle reporta son attention sur Adrien, sachant précisément à quel moment de la cérémonie ils étaient.
"Adrien, Alexandre Agreste souhaitez-vous prendre pour épouse legitime Mademoiselle Chloé, Alice, Lucie Bourgeois ici présente, et vivre avec elle selon la loi de Dieu, dans le saint état du mariage? L'aimerez-vous, la consolerez-vous, l'honorerez-vous, dans la maladie, comme dans la santé, et renonçant à toute autre union, lui resterez-vous fidèle jusqu'à la mort?"
Marinette pensa qu'il était toujours temps pour le garçon de refuser.
L'attente était interminable.
Il laissa planer un étrange silence, inspira, expira, planta son regard dans celui de la fille du maire et prononça ce petit mot définissait tout.
" oui, je le veux.
- Alors je vous déclare époux légitimes, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour vous aimez et vous chérir jusqu'à ce que la mort vous sépare"
Les époux passèrent leurs bagues au doigts de l'autre.
Adrien souleva le voile de Chloé et l'embrassa tendrement.
Gabriel Agreste et le maire de Paris échangèrent un regard satisfait. Tout ce passait comme ils l'avaient prévu.
Chloé balada son regard sur la foule et embrassa à nouveau Adrien lorsqu'elle fut assurée que Marinette les regardait puis afficha un mine vainqueur.
*
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FIN
Désolé de ne pas finir avec un happy-end mais ses fins inattendues et rejetées sont trop rares à mon goût, la vie n'est pas rose ;) alors j'ai souhaité ajouter ma touche. J'espère que vous aimerez tout de même
Voilà longtemps que je n'avais pas posté d'histoire. Je reviens en force avec celle-ci ;)
J'ai pris beaucoup de plaisir à la rédiger jusqu'à ce qu'elle soit parfaite à mes yeux. Et j'en suis fière !
J'espère que vous l'appréciez autant que moi je l'aime ! D'ailleurs n'hésitez pas à me donner vos avis en commentaire ! Malgré le fait qu'elle soit triste est ce que vous l'aimez ?
J'en profite vous demander si vous étiez intéressé pour une histoire sur le fameux voyage temporel de Ladybug. Si vous l'êtes, vous pouvez le le dire en commentaire ^^
Je souhaite également vous remercier pour toutes ses vues sur ma première histoire, c'est énorme !
À bientôt, qui sait ? :3
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