Chapitre 3
Je me réveille à la deuxième sonnerie de mon réveil. La journée commence bien : le soleil brille un peu et les nuages ne sont blancs. Mon petit déjeuner préféré m'attend sur la table de la cuisine : il y a de la confiture de mirabelles !
Je peux aussi porter la tenue que je préfère en hiver.
Cet enchaînement de petits plaisirs m'offre la confiance qu'il faut pour parler à Rose, j'ai un bon pressentiment.
J'arrive au collège, pleine de joie mais un peu stressée pour ma confrontation avec Rose. Je retrouve Lou et Adeline dans la cour et je comprend vite sur leur visage que quelque chose ne va pas.
-Tu es étonnement de bonne humeur. déclare Lou
-Oui, c'est surprenant. lui répond Adeline
-Je sais que vous me cachez quelque chose. affirme je en perdant mon sourire
Elles se jettent plusieurs coups d'œil interrogatifs. C'est finalement Lou qui se lance.
-Dans le bus, Rose n'arrêtait pas de te critiquer et de répéter "trop tard". Elle raconte cette histoire a qui veut l'entendre.
-Elle l'a très mal pris. Très très mal.
-Elle ne me pardonnera jamais.
-J'en ai bien peur. dit Adeline Je suis désolée.
La neige commence à tomber comme si le temps voulait se moquer de moi ou dépendait de mon humeur.
Soudain Rose arrive derrière moi et chuchote à mon oreille : "Trop tard". Les deux mêmes sont répétés par Pierre et tous leurs amis. Puis, ils partent en me bousculant.
La sonnerie retentit, annonçant le début des cours, mais je n'ai qu'une envie : me réfugier sous ma couverture dans mon lit. Je contient les larmes qui menacent de sortir. Oh non, je ne dois pas pleurer devant eux. Ils auraient réussi à me faire craquer. Je dois résister.
Pendant le cours, je retrouve seule (Adeline étant à l'opposé de la classe) avec derrière moi : Rose. Très vite des "trop tard" fusent de tous les côtés. Je ravale encore une fois mes larmes et me dit que le week-end, c'est ce soir.
Les heures s'écoulent, je me sens abandonnée même avec Adeline à mes côtés. J'essaie de paraître insensible à leurs attaques. Ils le remarquent rapidement et trouve un autre "jeu" : me jeter des boulettes de papier. J'en ouvre une pour découvrir son contenu et voit deux petits mots, les mêmes que ceux sur le post-it qui a tout déclenché. Je me fais avoir une fois et ignore les autres.
La dernière sonnerie sonne pour moi comme une libération. Je rentre chez moi le plus vite possible, où je peux enfin m'effondrer et laisser toutes les larmes de mon corps couler.
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