Chapitre 17 : La mère de Claire
-C'est pour offrir ? demande-je à la cliente face à moi.
Au même moment, le téléphone sonne, c'est ma collègue Marie qui décroche.
-Cécile ! C'est pour toi !
-Excusez-moi, je dois répondre. dis-je à ma cliente.
-J'ai le temps, ça doit être important.
Je regarde l'heure, il est même pas dix heures. Je suppose que c'est encore Eléa qui veut rentrer à la maison.
-Eléa, combien de fois je t'ai dit de ne pas appeler à mon travail ? m'énerve-je en prenant le téléphone.
-Mme Vaux ? Ici le principal du collège.
Le principal ? Je ne m'y attendais pas sur ce coup là.
-Veuillez m'excuser Monsieur le Principal. Quel est le problème avec Eléa ? demande-je, agacée que ma fille est encore fait une bêtise.
-Eléa n'a rien fait cette fois, c'est à propos de votre fille Claire...
Claire ? Elle n'a jamais eu de problème avec le collège.
Je sens dans sa voix une sorte de gêne comme s'il ne voulait pas tout me dire.
-Que se passe-t-il ?
-Claire est tombée du toit, elle en est morte. me dit-il d'une voix calme.
-Elle... est ... morte ? bégaille-je
-Oui Madame, toutes mes condoléances. Je pense que vous devriez venir voir vous même. Les jumelles sont avec moi ne vous inquiètez pas.
Je raccroche le plus calmement possible. Je tremble. Le téléphone tombe. Tout passe au ralenti. Marie arrive.
-Cécile, ça ne va pas ?
Je n'ai pas la force de parler. Je sens les larmes qui glissent le long de mes joues. Elle ne peut pas être morte. Que s'est-il passé ?
Marie me prend dans ses bras. Elle me regarde mais je fuis son regard. Je ne comprends pas.
-Je.. dois aller ... au collège. murmure-je.
-Tu ne peux y aller dans cet état. Je t'y conduis. elle se retourne et appelle notre apprentie. Anna, tu peux garder la boutique ? Je dois amener Cécile au collège.
On arrive après un trajet qui me semble interminable. J'ai besoin de savoir.
-Où est ma fille ? demande-je à la première personne que je croise.
-Je ne sais pas Madame, je vais vous amener voir le principal.
-Merci. remercie-je
Je la suis jusqu'à un bureau. J'y entre.
La première chose que je vois se sont les jumelles en larmes dans les bras l'une de l'autre.
-Chloé ! Eléa !
-Madame Vaux, je vous prie de vous asseoir. J'ai des choses à vous dire.
Toutes mes condoléances d'abord.
-Où est Claire ? Je veux la voir ! demande-je paniquée
-Calmez-vous Madame ! tente le principal.
-Je veux la voir ! répète-je plus fort.
-...
-Où est ma fille ? hurle-je cette fois
Il se lève, et je le vois partir dans les couloirs. Je le suis à la trace redoutant le moment où je la verrais de mes propres yeux.
La porte de ce que je suppose être l'infirmerie s'ouvre sur une jeune femme.
-C'est sa mère ?
Le principal acquiesce et l'infirmière me laisse passer.
Sur un des lits, son corps repose. Sa peau est encore plus blanche que d'habitude, seul deux mots rouges, huit lettres qui entaillent sa peau "TROP TARD".
Je pleure... Il n'y a rien d'autre à dire.
Je pleure la perte de ma fille, genoux à terre, sur le sol de l'infirmerie
Voilà enfin la suite.
Un peu de suspens avant de revoir ce personnage.
Au tour de... Rose dans le prochain chapitre et après je reviendrai sur la mère de Claire car j'ai encore des choses à raconter à travers ses yeux.
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