Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 19

Un son strident: une sonnerie.

Certains voient ce signal comme une délivrance; les étudiants de tout âge l'accueillent avec soulagement. Dès lors c'est la débandade, à qui sera le premier à s'échapper du cours, telles les informations assimilées lors de ce dernier qui se font oublier à la seconde où l'on sort de la salle.

Au diable les études, bonjour l'été !

Ce fût dans cet état d'esprit que les élèves du lycée Goode sortirent, tous dans une direction différente mais suivant la même voie; celle des vacances.

Se détacha de la marée humaine un groupe d'amis. C'était un mélange d'adolescents, allant d'un grand asiatique baraqué à une Californienne athlétique, en passant par une menue Cherokee aux tresses ornées de plumes.

Leur direction à eux était Central Park; ils faisaient leur petit bonhomme de chemin en bavardant gaiement.

Dans ce groupe, la Californienne aux cheveux aussi pâles que sa peau était bronzée avait la main liée à celle d'un jeune homme brun aux yeux d'océan. Heureux. Plus que satisfaits de leur condition, qui était la même depuis quelques mois.

Mais le bonheur n'est pas éternel.

Tout comme la haine et l'amour, la distance entre le bonheur et le malheur n'est pas immense, peut être comblée en quelques minutes, pour ne pas dire secondes.

Généralement, le mal est tapi dans l'ombre, attendant son heure. Ce jour-là, il avait pris l'apparence d'une personne nonchalamment adossée à un arbre; bond aux yeux bleus, le visage traversé d'une balafre blanchie par le soleil.

Et son heure n'allait pas tarder.

***

- Si les grandes vacances avaient un goût, ça serait celui du fruit de la passion.

- Et son odeur serait celle de la plage.

- La plage a une odeur ?

- Bien sûr !

- Excuse-moi si je ne passe pas mon temps à faire l'autruche dans le sable...

Percy et Jason discutaient avec ferveur des sujets les plus subtils imaginables, comme par exemple le changement des perceptions sensorielles en temps de vacances. Marchant quelques pas derrière eux, Nico suivait ce débat philosophique d'une oreille. Ils tournaient tous trois en longeant les bancs d'une place perdue au milieu de Central Park. Une fontaine crachait des gouttes irisées par la lumière du soleil, qui tapait de tous ses rayons en cet été américain; des ondes de chaleur floutaient la ligne pavée qui parcourait la place.

Annabeth et Hazel étaient assises en tailleur sur le rebord de la fontaine et dessinaient respectivement une version restaurée du Parthénon et un paysage paradisiaque. Piper et Silena donnaient des conseils à Katie pour sa relation toute nouvelle avec Travis. Ce dernier complotait encore avec son frère et Léo, jetant de furtifs coups d'il en direction de Will, allongé sur un banc en plein soleil. A l'ombre d'un arbre, Thalia, Clarisse et Reyna observaient leurs amis en marmonnant de temps à autre des propos désobligeants sur ces derniers - leur façon de montrer leur affection.

Ajoutés à ce tableau, les piaillements de quelques oiseaux et la flagrance sucrée de quelques fleurs renforçaient l'impression de calme oisif et de bonheur simple que dégageait l'endroit.

Annabeth, concentrée sur son croquis plus schémas que dessin, tiqua à peine lorsqu'elle ressentit la vibration caractéristique de son portable. Le message pouvait attendre; pas le plan du temple grec. Elle râla quand un deuxième message se signala, mais tira néanmoins le cellulaire de sa poche.

Un message de Thalia:

[Surtout, ne te retourne sous aucun prétexte.]

Et que fait tout être humain normalement constitué dans une telle situation ? L'inverse de ce que l'on lui demande de faire. Alors sans surprise Annabeth se retourna; retentit le claquement de langue désapprobateur de Thalia.

Pourtant, tout semblait normal...  A un détail près. Ce détail qui lui bloqua la respiration et lui rendit les paumes moites. Les yeux orageux d'Annabeth avaient rencontré un regard azur sous le couvent des arbres. Des iris bleues, mais pas bleu électrique comme celle des Graces. Un bleu plus profond qui laissait apercevoir la malice de son  propriétaire. Cette malice qui pouvait tourner à tout moment en une malveillance perverse, ce que la blonde avait appris à ses dépens quelques années plus tôt. Malgré que cette époque où elle entrait dans l'adolescence soit dorénavant lointaine, des souvenirs refirent surface dans sa mémoire, apparaissant sous forme de flashs brutaux devant ses yeux horrifiés.


Annabeth avait mal. Elle s'était foulée la cheville en sautant de sa fenêtre; mais peu importait la douleur, cette fois elle s'en allait pour de bon. 

Ses premières fugues, mal préparées, s'étaient continuellement soldées par des échecs honteux, elle finissait toujours au poste de police à attendre que son père daigne venir la chercher puis recommencer à ignorer son existence à elle, sa fille, le sang de son sang. 

Or aujourd'hui elle avait tout planifié, du moindre objet dans son sac à dos au parcours qu'elle effectuerait. Là elle se faufilait à la lueur des lampadaires dans les larges rues de New York, pressant le pas pour arriver à l'heure à la gare.

Alors qu'elle traversait un énième passage piéton, quelqu'un l'attrapa par la anse de son sac et la tira rapidement dans un recoin d'une ruelle étroite.

- Lâchez-moi ! Stop ! hurla-t-elle, effrayée.

On la trainait négligemment sur le sol en béton qui lui raclait douloureusement les jambes. Ses agresseurs ne parlaient pas, et ce silence était loin de la rassurer.

Enfin ils arrivèrent devant un cul-de-sac et bloquèrent Annabeth contre un mur, se dressant entre elle et l'unique sortie. Elle déglutit difficilement en voyant à quoi ils ressemblaient: une fille à la silhouette agile moulée par une veste en cuir et des cheveux dressés sur sa tête, et un garçon assez âgé dont la cicatrice au visage luisait dans la faible lueur des lampadaires. Ils avaient le regard impassible.

- Alors petite, tu es perdue ?

Le garçon s'approcha, menaçant, et la fillette se tassa sur elle-même, tétanisée.

- Je Que me voulez-vous ? bredouilla-elle, se maudissant pour le tremblement de sa voix. Ne me ramenez pas chez mes parents, tout mais pas ça !

Soudain la fille aux cheveux courts posa sa main sur l'épaule du garçon et murmura:

- Luke, regarde. Elle est comme nous.

S'ensuivit un début d'amitié avec Thalia et Luke. Puis Luke commença à se renfermer; devenir agressif; dangereux. Son comportement de fugueur laissa place à celui d'un jeune homme qui faisait du mal non plus pour survivre mais pour son plaisir.

Annabeth et Thalia ne le reconnaissaient plus, ne savaient plus si elles pouvaient lui faire confiance malgré sa mesquinerie qui virait à la malveillance. Alors Annabeth rentra chez son père, ne voulant pas s'exposer bêtement à des dangers.


La blonde revint à la réalité. Mais les yeux bleus la fixaient toujours, satisfaits de voir la peur sur son visage.

- Annabeth ? Tu vas bien ? lança Percy en se rapprochant d'elle.

Elle ferma les yeux, inspira un grand coup. Lorsque qu'elle les rouvrit, le garçon aux yeux bleus était parti.

- Tout va bien, murmura-t-elle.

Pour l'instant. Car si Luke Castellan réapparaissait dans sa vie, ce n'était sûrement pas avec de bonnes intentions pour elle.





Bonjour, eh oui je suis vivante !

J'espère que vous avez aimé ce chapitre, que pensez-vous de cette apparition de Luke ? Moi j'ai hâte d'écrire la suite... MOUAH HA HA HA HA !!!... Hum. Excusez-moi *hi hi hi*

Et pour ceux qui lisent Hide to Live, le prochain chapitre est en relecture, j'espère qu'il vous plaira.

 A bientôt les bookworms,

Imaginart.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro