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Chapitre 14

Annabeth n'était pas à l'aise, car un peu agoraphobe sur les bords.

Bien dommage quand on habite à New York.

Des gens de toutes les origines qui pour la plupart ne parlaient pas anglais, les effluves de junk-food qui sortaient des food-trucks, ces camionnettes à nourriture qui laissaient constamment échapper de la vapeur, et des fast-foods qui composaient la moitié des restaurants aux alentour de Times Square.
L'effervescence de la ville qui ne dort jamais donnait le tournis à Annabeth.

Après s'être engagée dans la 44th Street, elle attendit Percy devant l'enseigne de l'espèce de restaurant, au lieu de rendez-vous.

Annabeth réalisa que c'était effectivement un rendez-vous. Et regarda avec effarement sa tenue, qui se composait d'un.... un jean ? Enfin un bas pas du tout féminin, pas plus que son haut, son fidèle sweatshirt à capuche. Rien de bien féminin.

Sûr que ça ne sont pas mes vêtements qui on séduits Percy ! Si cette mascarade est bien vrai....

La blonde repris ses esprits.
Non mais depuis quand faisait-elle attention à sa tenue ?

Une main se posa sur son épaule, et le sang d'Annabeth ne fit qu'un tour dans ses veines.
Elle se retourna et fit une clé anglaise à son agresseur, qui n'était autre que Percy.

Heureusement pour lui, il était fort, et la prise d'Annabeth n'eut pour effet que de le déplacer de quelques centimètres de sa position de départ

- Holà, du calme, fit-il en riant et en levant les mains.

- Désolée, avec cette foule je fait plus la différence entre les mains baladeuses ou non, marmonna la blonde, les joues rouge de honte.

Percy la détailla du regard, et Annabeth réalisa ce qu'elle venait de dire.

- Tu penses vraiment que je suis ce genre de personnes ? demanda Percy, à moitié amusé.

- Non, non ! s'écria Annabeth en secouant frénétiquement les mains. Juste que la foule ça me met sur les nerfs.

Percy haussa les épaules, et ils entrèrent dans le City Kitchen.

Il commanda des pancakes à la myrtille, et elle un café et un doughnut.

Pour insister un peu, Annabeth dit:

- Pour quand j'ai parlé des mains baladeuses, c'est parce que tu m'avais surprise, je te fais confiance...

Elle hésita puis finalement:

- Enfin je ne sais pas, parce qu'avec la lettre...

Percy hocha lentement la tête, et une fois la nourriture finie, ils marchèrent en direction de Central Park.

Devant l'entrée, Percy commença à sourire.

Quand Annabeth lui demanda la raison de ce changement d'humeur, il répondit:

- Je crois qu'on avait une course à finir.

Avant de partir comme une fusée sur un chemin.

Annabeth mit du temps à le rattraper, mais fini par y arriver.
Aussi bornés l'un que l'autre, ils ne s'arrêtèrent qu'arrivés à The Lake.

Tandis que la blonde se tenait à un arbre pour reprendre son souffle, Percy s'affala carrément en plein milieu du chemin.

- Cervelle d'Algue, on est pas seuls, lui dit-elle.

Percy se releva en grommelant.

- Pourquoi ce surnom ? se plaignit-il.

Annabeth répondit:

- Parce que pour aimer l'eau autant que sa vie, il faudrait être né avec des algues dans la tête. Cela expliquerait aussi pourquoi tu mets tant de temps à réfléchir, des fois, ça doit ralentir la progression des informations dans ton crâne.

Percy ne releva pas, et comme ils étaient près de l'eau, il s'approcha pour regarder au fond.

- Et toi tu aimes la natation, l'eau ?

Annabeth haussa les épaules.

- Ça ne me fait ni chaud, ni froid.

- Tant mieux.

Percy leva son bras au-dessus de l'eau, et Annabeth ouvrit grand les yeux en comprenant ce qu'il voulait faire.

- Percy si tu oses faire ce que tu....

Trop tard.

La seconde d'après, elle regardait avec consternation ses vêtements trempés.

S'approchant d'elle, les mains dans les poches, Percy s'enquit, l'air narquois:

- Alors, ça te fait chaud ou froid maintenant ?

La réplique bien sentie de la blonde mourut dans sa gorge quand il plaqua ses lèvres contre les siennes.

Comment quoi ?

Le rouge lui monta aux joues.

Je vais le baffer et le balancer dans le lac et le maintenir sous l'eau jusqu'à l'asphyxie et ensuite.... Tiens il embrasse bien... Comment ?! Attends j'étais en train de dire qu'après l'asphyxie.... Il sent bon.... Mais je m'égare !...

Voyant qu'elle ne réagissait pas, Percy voulu reculer, mais Annabeth l'en empêcha et répondit au baiser.

C'était presque un soulagement de le sentir contre elle, de ne pas avoir à préparer un discour sur ses sentiments.
Son odeur marine lui montait à la tête, elle faisait abstraction de tout, sauf de lui. L'effervescence de la ville, à quelques arbres d'eux, l'eau qui clapotait tout près, les écureuils qui attendaient qu'un touriste les nourrisse... oubliés.
Une météorite aurait put s'écraser sur Terre à cet instant et détruire toutes formes de vie, elle n'en aurait eu rien à faire.
Même les vieilles radotaient sur un banc à une dizaine de mètres n'existaient plus pour Annabeth.

Attends.... quoi ?

Elle se dégagea vivement de leur étreinte, et comme Percy allait lui demander pourquoi ce changement, elle lança un coup d'oeil rapide aux commères avant de regarder le brun dans les yeux, histoire de lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas seuls.

Il regarda en directions des vieilles femmes, qui leur souriaient et paraissaient à deux doigts d'applaudir.

Annabeth hésitait entre mourir de honte ou et.... rien du tout, elle allait mourir de honte.

Finalement, Percy la prit par le bras pour l'entraîner en direction d'un endroit où personnes ne les dérangeaient, par exemple sans mamies gênantes.

Une fois seuls (seuls dans un rayon de 10 mètres, faut pas rêver à NYC), Percy se plaça face à Annabeth, prit une inspiration et commença:

- Je suis désolé de t'avoir évité tout ce temps, je ne voulais pas paraître bête devant toi, maintenant je me rends compte que j'ai été plus idiot en essayant de ne pas l'être. Maintenant je ne sais plus trop où j'en suis. J'ai des sentiments pour toi, mais j'ai peur qu'ils ne soient pas aussi forts de ton côté, alors...

Annabeth ne sut jamais ce qu'il y avait après le "alors" car elle l'embrassa pour le faire taire.

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