Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Partie VII

Enlacés amoureusement dans le lit, nus de leurs précédentes étreintes, Natsu et Lucy se câlinaient en silence.

— Suis-je toujours ta prisonnière ?
chuchota Lucy, levant les yeux vers lui. Natsu recula la tête pour la contempler, ses doigts parcouraient lentement la courbe de sa colonne.

— Tu es mon invitée, répondit-il,
la faisant sourire.

— À Troie, les invités partent
quand ils veulent.

— Alors tu devrais partir, conseilla-t-il. Elle resta silencieuse un instant, avant de soupirer lentement et de le regarder à nouveau.

— Ma mère m'a dit il y a longtemps... qu'autrefois, il existait des êtres à quatre jambes, quatre bras et deux têtes. Ils étaient trop puissant au goût de Zeus, alors celui-ci les sépara en deux personnes distinctes. Depuis
lors, les humains sont condamnés à chercher leur moitié sur Terre...

— Tu la trouveras un jour j'espère.

Elle sourit, car il souriait. Elle savait qu'il avait compris qu'elle disait ça pour lui.

— Ne crois pas que je suis ton âme-sœur Princesse, nous sommes aussi différent que le soleil et la lune.

— Nous nous complétons alors.

— Ne trouves-tu pas ça cruel ? Tout dans cette vie nous sépare, et nous n'aurions autrefois fait qu'un ?

Elle haussa les épaules, déposant sa tête sur son épaule.

— Je trouve ça cruel, mais beau. Puisque le destin nous a réuni malgré tout, n'est-ce pas ?

— J'aimerais le croire, et alors je
dirais que j'ai de la chance, car tu
es un cadeau.

Elle fit la moue et attrapa sa main rugueuse entre ses doigts fins. Après
un nouveau silence, elle demanda :

— Pourrais-tu quitter tout ça ?

— Tout ça ?

— Le combat... et la guerre...

— Pourrais-tu quitter Troie ?

Leur discussion n'alla pas plus loin, ils se serrèrent davantage. Ils savaient tous deux qu'il était possible d'y réfléchir, mais certainement impossible de le réaliser. Que chacun d'eux quitte tout, pour partir vivre ensemble, quelque part loin de leur vie respective, était-ce réalisable ? Ne regretteraient-ils pas ? Ne finiraient-ils pas par être malheureux ? Et si c'était au contraire le synonyme d'une vie heureuse ? D'une délivrance pour eux deux ?

C'est avec ces pensées qu'ils rejoignirent Morphée, indécis mais sans regret.

— — — — — — — — — — —

📍Camp Grec - un peu plus tard,
de nuit.

Tapis dans l'ombre, l'armée Troyenne, sous le commandement de Grey, s'arrêtait au sommet de la dune de sable qui surplombait la plage.

Les grecques étaient endormis, le camp était comme mort, noir et silencieux. Les archers se mirent en position, et tirèrent leurs flèches enflammées dès que Grey baissa le bras.

Il ne fallut que très peu de temps avant que les lumières ne s'allument sur la
plage et que le camp ne soit épris d'une effervescence paniquée.

Agamemnon sortit furieux de sa tente après avoir été réveillé par l'agitation.
Les Troyens attaquaient, et sans pitié.
Le spectacle qui s'offrit à lui le fit frémir. Les ennemis lâchaient du haut de la dune d'énormes bottes de foin, qui passant dans le feu déposait au préalable par les flèches, s'enflammaient et venaient tout détruire et brûler sur le camp.

Jusqu'à l'aube, qui se levait, les grec ne purent que subir l'assaut traître dont ils étaient victimes. Fuyant pour ne pas être brûlé, ou écrasé, se mobilisant pour que les huttes ne disparaissent pas complètement dans les flammes.

Le ciel était gris au levé du jour, et l'armée Troyenne apparaissait au grand complet. D'un même bruit orageux, les soldats frappé leur lance contre leur bouclier, signifiant qu'il était l'heure de la bataille. Les grec avaient été surpris, et affaiblis
par l'offensive qui avait eu lieu plus tôt, mais ils se tenaient tout de même près à combattre. Une nouvelle fois, les deux armées se faisaient face.

Ulysse observait avec appréhension les nombreux soldats troyens débarquaient, près à vaincre. Ils avaient été trop peu prudents, pensant que l'ennemi n'attaquerait que pour défendre la cité, et
non pour les chasser. Bien que les soldats autour de lui soient près à se battre, il s'inquiétait de l'avenir de cette bataille.

Ils avaient été pris de court, et ni Natsu, ni son équipage n'était à leur côté encore aujourd'hui. Il le déplorait plus que jamais, et pensait d'or et déjà cette guerre
perdue. Il était pessimiste, jusqu'à
ce qu'il n'entendent les soldats grecques acclamaient, et qu'il ne voit les Myrmidons avançaient au pas de course, menés par son ami, aussi reconnue comme meilleur guerrier grec.

Il en fut étonné, mais c'était pour eux tous un espoir nouveau, qui leur redonna l'envie de se battre. Grâce à Natsu et son entrée plus qu'attendue, ils reprenaient confiance. C'était un nouveau jour, ils
ne s'arrêteraient pas à leur précédente défaite, ni à aux dégâts de cette nuit, ils allaient se battre jusqu'au dernier souffle, et ils comptaient bien vaincre.

Sans plus attendre, conduit par Natsu, l'armée chargea. Grey hurla, levant sa lance vers le ciel, ordonnant à ses soldats de faire front.

Lance et bouclier à la main, les deux masses armées couraient l'une vers l'autre. Dans des bruits de fer s'entrechoquant, ils entrèrent violemment en collision. De nouveau, sous le ciel orageux cette fois, la bataille fit rage.
Le sang se répandit en tout point sur
le sable.

À un endroit bien précis, Grey et Natsu se rencontrèrent. Les soldats de chaque camp s'écartèrent, formant un cercle autour de ces deux monstres. Mieux valait ne pas se tenir proche de leur duel.

Les deux guerriers s'observaient, se déplaçant lentement, dans un mouvement circulaire. Natsu attaqua le premier, sous les yeux inquiets de son bras droit, qui ne reconnaissait pas la façon de combattre de son chef. Ulysse, non loin, fut lui aussi
préoccupé en remarquant le combat
entre Grey et son ami. Celui-ci n'était pas aussi vif que d'habitude, ni aussi agile. Le prince Troyen prit rapidement l'avantage, étonnant tous les spectateurs.

Après plusieurs coups d'épées échangés, d'un mouvement précis, Grey visa la gorge. Le public qui s'était formé fut choqué quand une plaie béante apparue sur le cou de Natsu. Il venait de se faire trancher la gorge sans difficulté par
le prince. Même Grey remarqua que quelque chose clochait. Sans faire attention aux acclamations de joie de ses soldats, il se baissa vers son adversaire, qui s'était écroulé au sol, et lui ôta son casque.

Ce n'était pas le redoutable guerrier qu'il pensait combattre qui se trouvait caché derrière, mais un jeune homme, beaucoup trop jeune pour mourir au champ de bataille.

Grey en fut choqué et dépité. En découvrant le visage, ils se turent tous. Gadjeel était mortifié, ce n'était pas son chef, mais son jeune cousin Sting qui les avait guidé au combat, et voilà qu'il agonisait au sol, aux portes de la mort. Le silence se faisant, on entendait le sang giclant de la plaie qu'il avait à la gorge, et ses plaintes de souffrances. Grey n'en supportant pas davantage, l'acheva
sans regarder. Son acte lui laissait un sentiment amer, il pensait combattre Natsu, mais il avait combattu un simple adolescent, et il l'avait tué.

Il retira d'un geste vif son épée du torse du jeune homme, et se releva alors qu'Ulysse s'avançait. Comme si l'événement avait mis une pause au combat, le champ de bataille semblait silencieux.

— Assez pour un seul jour, souffla
Grey à Ulysse, qui était bouleversé de ce à quoi il venait d'assister.

— Oui... répondit-il avant d'ordonner à ses soldats de retourner aux navires, en bas de la plage.

Avant que Grey ne fasse demi-tour, il l'informa :

— Il s'agissait de son cousin...

Le prince sut à ce moment-là, qu'il ne pourrait en subsistait qu'un seul de lui ou de Natsu. Celui-ci viendrait le chercher pour réclamer vengeance. Alors que les troyens faisait passer le mot « retour à la ville », les grecques retournaient au camp. Gadjeel, agenouillait à côté de Sting, lui
ferma les yeux la mâchoire serré.

— Nous devions rentrer aujourd'hui, déplora-t-il lorsque Ulysse vint s'agenouiller à côté de lui.

— Plus personne ne rentrera à présent...

• • •

C'est seulement lorsque les Myrmidons, ses soldats, rentrèrent au camp que Natsu sortit de sa tente. Le vacarme qu'il y avait eu dans la nuit, jusqu'à ce matin, ne le concernait plus. Il était resté avec Lucy, la rassurant face aux cris et croisements de fers qui s'étaient fait entendre. Il lui avait promis qu'il n'irait même pas voir, qu'il resterait, et qu'il ne dégainerait que s'il devait la protéger. Ils avaient parler, encore et encore, la nuit avait été bonne. L'une des meilleures de sa vie. À ses côtés, la jeune femme semblait illuminé l'univers terne dans lequel il avait presque toujours vécu.

Alors, il fut désagréablement surpris
en voyant les Myrmidons jeter armes et boucliers au sol, signifiant qu'il rentrait du champ de bataille. Que faisaient-ils ? Ils devaient tous rentrés aujourd'hui, pourquoi étaient-ils allés se battre ! Un instant, il ne comprit pas. Il regarda son bras droit, qui attendait devant sa tente, à quelques mètres de lui, l'air triste et effrayé.

Il soupira, essayant de garder son calme, et baissa la tête un instant avant de regarder Gadjeel.

— Tu as désobéi à mes ordres.

— Non Monseigneur... c'était une erreur.

— J'avais ordonné aux Myrmidons de rester à l'écart. Qui les a mené au combat ? demanda-t-il, s'approchant
lentement.

Dévasté, la peur l'étreignant, Gadjeel tomba à genoux, l'air suppliant mais sincère.

— Je n'ai rien fait Monseigneur...

Natsu durcit son regard, il ne comprenait pas... ou il ne voulait pas comprendre. C'est à ce moment-là que Lucy sortit de la tente, et devint spectatrice de la scène, ne sachant que faire et ne comprenant pas ce qu'il se passait.

— Nous avons cru vous suivre...

Le sang de Natsu ne fit qu'un tour, les battements de son cœur devinrent le seul bruit qu'il entendait encore. Il balaya le camp du regard et serra les poings, l'air soudain perturbé.

— Où est Sting ? chuchota-t-il, la mâchoire serrée, les yeux clos. Il essayait de contenir ses émotions, mais un mauvais pressentiment lui enserra le cœur.

Un battement.


— Nous pensions que c'était
vous Monseigneur, déclara Gadjeel
la voix tremblante.


Deux battements.


— Il portait votre armure, votre bouclier, vos jambières, votre casque... il se déplaçait même comme vous ! s'exclama-t-il, bouleversé.


Trois battements.

La vision de Natsu se brouilla, il ne comprenait pas. Ce n'était pas possible. Son cousin bien qu'il soit têtu et trop téméraire était la personne dont il se sentait le plus proche. Il l'avait entraîné comme son fils, aimé comme son frère et
traité comme son meilleur ami. Il ne comprenait pas. Ce n'était pas ces paroles qu'il voulait entendre ! Ils devaient rentrer aujourd'hui, ensemble !

Quatre battements.

Natsu perdit son sang-froid, il laissa éclater sa colère et frappa l'homme en face de lui sans pitié. Cet incapable n'était pas clair !

Natsu n'avait jamais su se contrôler...
alors dans cette situation, il pouvait devenir fou. Il voulait savoir sur le champ ce qu'il se passait ! Un sentiment horrible s'insinuait dans chacun de ses membres, il sentait les larmes emplir ses yeux.

— Où est-il ?! cria-t-il. La colère,
l'amertume, la tristesse, le regret, tout se mélangeait en lui comme un tourbillon prêt à tout détruire.

— Il est mort... gémit Gadjeel. Grey lui a tranché la gorge.

Le sang qui coulait de sa bouche se mélangeait déjà à ses larmes lorsqu'il vit le visage de son chef se déformer. Il
s'en voulait tellement de n'avoir rien remarqué, de n'avoir pas su faire la différence...

Une larme coula sur la joue de Natsu. Elle était emplie d'incompréhension, de fureur, et de peine. Ne répondant plus de lui, dévasté, Natsu eu un besoin irrépressible de laisser échapper sa colère.

Il alla écraser son pied sur la gorge de son bras droit, qui se mit à suffoquer. Lucy, qui regardait avec panique et effroi jusque-là, se précipita sur son amant.

— Arrête ! Natsu, arrête ! hurla-t-elle en lui attrapant le bras, tentant de le tirer
en arrière.

Sans la regarder, il la rejeta avec mépris. La faisant tomber au sol. De nouvelles larmes coulèrent, celles de Lucy cette fois-ci. Il lui avait beaucoup parler de son cousin. Elle avait compris ce qu'il représentait pour lui, elle ressentait sa douleur, mais la violence n'était pas la solution... Lui qui était prêt à partir, peut-être même à laisser les combats derrière lui... tout ça... tout ça et tout ce qu'ils avaient partagés, venait d'être balayé sans scrupule par cette tragique annonce. Et même en laissant de côté la violence dont il faisait preuve à cet instant précis, elle savait qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible...

Ainsi la tempête, balayant tout sur son passage, n'épargna pas la flamme de l'amour.

— — — — — — — — — — — —

2103 mots

Yooo, désolée pour le retard encore une fois ! Bon, voilà que ça se gâte lol !

Normalement dans le film, Achille étrangle carrément Briséis, mais là je me suis dit qu'on allait la faire plus soft parce que la pauvre quoi...

Bref, j'espère que ça vous a plu ? Suite quand j'y pense mais dans pas trop longtemps (je m'avance plus, j'oublie tout le temps ptdr).

🤼‍♂️Love you🤼‍♂️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro