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Chapitre 40 : Lune de miel


************* Sala *****************

Mon chéri est fou!

Je comprends beaucoup de choses maintenant.

Il m'a demandé de manière très subtile tout ce qu'il voulait savoir sans que je ne me doute de rien.

En effet, il a commencé par me demander des nouvelles de ma cousine Astou qui vit aux états unis.

Cela m'avait paru bizarre qu'il me demande ça et je lui ai dit que ça faisait 3 ans que je ne l'avais pas vu, depuis son dernier passage à Paris et que je lui promettais d'aller la voir depuis.

Là, il me demande si c'est parce que je n'ai pas le visa et je lui dis que si, je l'ai depuis 2 ans, mais que je n'ai pas pu m'organiser.

Et là il me sort " fais gaffe sur tes dates de passeport, les americains sont fous" et moi je lui réponds innocemment que je j'ai encore 3 ans devant moi, donc que c'est ok.

A aucun moment, je ne me suis doutée qu'il me cuisinait dans ce but précis.

Il est vraiment fort! Et je dois dire que j'adore sa surprise.

Une fois qu'on a fait les formalités, on s'est installés dans un café pour grignoter un peu avant l'embarquement.

Il en a profité pour appeller ses parents et j'ai eu l'honneur de leur parler. J'étais très stressée quand il m'a tendu le téléphone.

Son père a l'air très sympa et sa mère par contre, je ne dirai pas qu'elle était froide mais plutôt sur la réserve.

Ils ont prié pour nous et nous ont souhaité un bon voyage.

Il a demandé à parler à son fils Alioune et j'ai vu pour la première fois mon mari sous un autre jour, en père aimant.

Il était adorable avec son fils. On sent tout l'amour qu'il lui porte.

On appelle ensuite sa soeur Zeinab qui est la meilleure amie de Latyr après Ibou.

Elle avait l'air vraiment adorable et je me rappelle comment Latyr parlait d'elle quand on était encore ensemble.

Elle avait l'air sincèrement heureuse pour nous.

Ce fut ensuite au tour de mes parents. Je ne pouvais pas partir comme ça sans le leur dire de toute façon.

Eux aussi ont beaucoup prié pour nous.

Avant d'embarquer, j'ai envoyé un message aux filles pour leur annoncer la surprise de mon mari et leur faire des bisous en les remerciant encore de leur présence et de leur soutien.

Pendant que je leur envoyais un message, Latyr s'est excusé et s'est éclipsé un peu à l'écart pour visiblement passer un coup de fil.

Je sens mon coeur se serrer.

Pas besoin d'être einstein pour deviner qui il était en train d' appeller.

Je secoue la tête et chasse ces idées de mon esprit.

Si je commence à psychoter, j' y arriverai pas.

Je vais devoir m'habituer à ce genre de situation, n'est ce pas?

Je soupire et essaie de sourire malgré tout quand il revient.

Il me prend la main et on y va.

                **************

On a eu un vol direct Paris-New York.

On a beaucoup discuté au début et parlé de nos projets d'avenir.

J'ai fait des selfies et comme des gamins on se faisait des grimaces et plein d'annêries.

La nuit était en train de tomber quand on s'est endormis, ma tête posée sur son épaule et son bras autour de moi.

                 ***************

On atterit à JFK sur les coups de 23h heure parisienne alors que l'heure locale affichait à peine 18h.

On a bien dormi mon chéri et moi durant le vol. Beaucoup de gens ont du mal à dormir dans l'avion mais moi ça ne m'a jamais posé problème et visiblement à Latyr non plus, mais le pauvre je crois qu'il était crevé.

Une fois les formalités à l'immigration accomplies, nous récuperons nos bagages et nous dirigeons vers la douane.

Personne ne nous a embêté , c'etait cool.

Je ne me voyais vraiment pas ouvrir ma valise devant des inconnus avec toute cette lingerie sexy, je pense que j'aurai fondu sur place.

On sort enfin de là avec notre chariot et je vois un gars tout sourire avec une pancarte M. and Mrs Gueye.??????

Je me tourne vers Latyr qui me dit

- viens

Il me tire par la main et on se dirige vers la sortie avec ce chauffeur. Latyr échange avec lui en anglais et j'y pige que dalle.

Degouma anglais!
( je ne parle pas anglais!)

À la sortie, il y'avait une enorme limousine blanche qui nous attendait! Mais..... Mr Gueye il ne blague pas dé!

J'étais bouche bée!

Le chauffeur nous ouvre la porte et on s'installe.

Mon homme me regarde avec un petit sourire en coin.

- bébé c'est trop tout ça!

Si je savais ce qui m'attendait ! On sillone les rues de new york. Il était plus de 19h et les lumières de la ville brillaient de mille feux.

J'étais dans les bras de mon homme et on commentait ensemble les trucs bizarres et rigolos qu'on voyait mais aussi les merveilles de cette ville.

Latyr jouait le jeu car lui il connaissait déjà. Il y venait souvent quand il habitait au Canada.

Moi, j'ai un peu voyagé mais essentiellement en Europe: Espagne, Italie, suisse et belgique.

Les Etats unis c'était un projet, mais depuis 2 ans, je bosse comme une malade donc je ne me suis pas organisée pour ça.

Aujourd'hui, je n'ai aucun regret car je découvre cette ville magnifique comme dans un rêve éveillé.

Quand je vous disais que je n'étais pas au bout de mes surprises!

L'hotel crown plaza à Manhattan était juste ..... j'avais pas les mots.

Latyr avait réservé une suite au 38 eme etage et la vue etait epoustouflante. On surplombait tout time square.

La suite en elle même était vraiment classe, bien décorée et tres grande.

Des que le groom fut parti raccompagné par Latyr, je me laisse tomber sur le lit qui pouvait sans blague accueillir 4 personnes sans problème.

- paresseuse!

- stp oublie moi. Je veux vivre ici pour toujours

- rêve toujours

Je fais semblant de bouder

- gamine!

Je lève les yeux au ciel et lui tire la langue. il éclate de rires et me rejoint sur le lit. Sans crier gare, il se mit à me chatouiller.

Aarghhhhh! Je riais à me pisser dessus! J'en pouvais plus je vous jure.

Dès qu'il me lacha enfin, je courus dans les toilettes me soulager.

- yow ya sokhor!
( t'es vraiment sans pitié)

- tu en redemandes on dirait!

- oh non merci!

Je m'enfuis et me pose sur le canapé.

- tu veux qu'on descende manger au restaurant ou tu veux manger ici? Me demande-t-il?

- on peut rester ici ce soir. J'ai vraiment pas la force de m' habiller et me faire belle

- tu te fatigues pour rien, tu l'es toujours.

- beau parleur!

- ok moi aussi ça me va. Restons au chaud.

Il allume de la musique et c'etait très apaisant ce silence avec en bruit de fond de la musique douce.

J'adore!

Je range nos affaires pendant que Latyr commandait au room service puis allait prendre une douche. C'est vrai qu'avec tout ça mine de rien, il etait presque 20h 30.

Je vais prendre une douche bien chaude qui eut le don de me détendre.

J'etais en train de mettre de la crème et du parfum quand j'entend Latyr parler avec quelqu'un, le diner est sûrement là.

Je m'enveloppe de l'énorme peignoir et sort le retrouver.

Je me demandais ce que j'allais pouvoir mettre quand il me dit

- viens on va manger bébé

- attends je m'habille d'abord

- c'est pas la peine! Viens sinon ça va refroidir

Ok.

L'intensité des lumières avait baissé et l'ambiance etait disons le, très romantique.

On se met sur la table basse et j'avoue que j'étais un peu gênée moi! J'étais quand même toute nue!

Bref, le repas était vraiment complet: entrée, plat et dessert tout en xxl.

C'était vraiment trop copieux. On n' a pas pu tout finir. J'ai mangé la moitié du gateau au chocolat.

- waouh j'en peux plus!

- pourtant tu n'as fait que picorer

- tu rigoles ou quoi? Tu as oublié que je ne badine pas avec la nourriture? Après, j'avais pas trop faim non plus

Il ne disait rien et me fixait de ses yeux perçants.

La suite était plongée dans une atmosphère intime avec une lumière tamisée.

Je frissonais soudain sous son regard insistant.

- t'as froid?

- un peu dis-je en resserant les pans de mon peignoir. Je vais aller m'habiller

Je me lève et avant que je ne puisse faire un pas, il m'attira à lui.

Je me retrouve sur ses genoux

- je t'ai déjà dit que c'était pas necessaire me dit-il d'une voix rauque

Mon coeur battait à mille à l'heure.

Il mit sa main dans mes cheveux et replaça une mèche derriere mon oreille sans me quitter des yeux.

- je.....

Il coupa court à mes protestations en m'embrassant à pleine bouche.

Je repondis à son baiser qui avait un goût de chocolat en m'accrochant à lui.

Il me caressait le corps à travers le peignoir d'abord puis je le sentis l'écarter pour caresser mes seins.

Il en attrapa un dans ses mains et se mit à faire des cercles en les massant de manière très sensuelle.

Il baissa ensuite la tête et en saisit un dans sa bouche qu'il suça goulûment.

Oh mon dieu, c'était un supplice!

J'haletais, secouée par le plaisir qu'il me procurait.

Il relève la tête et m'embrassa encore tandis que sa main se faufilait entre mes jambes. J'étais toute moite quand je sentis ses doigts sur mon intimité.

Il me caressait et me faisait subir une torture délicieuse.

Je gemissais ...un truc de dingue.

Quand je fus vraiment sur le point de crier de plaisir, il s'arrêta net.

J'ouvre instantanément les yeux, frustrée.

Il me souleva comme si je ne pesais pas plus qu'une plume et me déposa sur le lit avec une douceur qui me fit fondre.

J'etais couchée sur le dos et le contemplait pendant qu'il se relevait et enlevait son t-shirt.

Putain... comment c'est possible d'être aussi sexy?

Il revient vers moi et défait la ceinture de mon peignoir. Il voulut le retirer alors que moi j'essayais de m'y accrocher.

- laisse moi te regarder stp me dit-il d'une voix méconnaissable

Je lachais prise à contre coeur et il me l'enleva complètement. J'avais honte de le regarder dans les yeux.

Il me souleva le menton pour que je lève la tête

- tu es magnifique mon amour

Il me saisit les lèvres et se coucha sur moi écrasant mes seins contre son torse.

Il avait les mains sur mes hanches et m'attira contre lui voulant me montrer à travers le tissu de son pantalon à quel point il avait envie de moi.

Ça, je l'ai bien compris quand je sentis toute sa virilité contre mon bas ventre.

Il se commença à descendre et à semer une pluie de baisers partout sur mon corps.

Partout où ses lèvres passaient, j'avais l'impression que ça me brûlait.

Il arriva sur mon ventre et mit sa langue dans mon nombril, ce qui declencha chez moi des frissons incontrôlables, puis il descendit vers mes cuisses.

Je sentais son souffle chaud quand il m'écarta un peu plus les jambes.

Oh god!

Sa langue faisait un truc indescriptible.

Je vais mourir aujourd'hui.

Je ne pouvais plus retenir mes gémissements. C'était trop!

Je sentais une chaleur monter dans mon bas ventre au fur et à mesure qu'il me caressait tantôt avec son doigt tantôt avec sa langue.

J'étais sur le point d'exploser et ne pus retenir le déferlement de plaisir qui me submergea sans prévenir.

Je m'entendis crier mais je ne reconnaissais pas ma propre voix.

J'étais dans une autre dimension et ne sentis presque pas Latyr remonter vers moi et se positionner entre mes jambes jusqu'à ce qu'il me chuchote

- désolé bébé

Avant de pouvoir émerger complètement de cet état second, il me pénetra profondément d'un coup fort et sec.

Je poussais un cri monumental qui mourut sous ses baisers.

Oh mon dieu, c'est quoi ça?

Mes larmes coulaient sans retenue

- je suis désolé mon coeur

- je m'en fous que tu sois désolé. Lève toi, sors de là!

Je n'arrivais plus à respirer entre la douleur et mes pleurs, je voulais juste qu'il me libère mais il ne bougeait pas.

J'avais beau le griffer et le pousser de toutes mes forces, il ne bougeait pas d'un iota

- bébé calme toi stp. Tu te fais du mal. Respire.... vas y respire

J'essayais de reprendre mon souffle et me calmait peu à peu

- regarde moi. Je ne peux éviter de te faire mal. Essaie de ne pas penser à la douleur

(Ki dou mako sakh tontou)
Je ne vais même pas lui répondre.

Il se mit à bouger, se retirant un peu pour mieux revenir.

C'était encore pire et je pleurais pour de bon.

Il me caressait les cheveux et me parlait mais je n'entendais rien. Tout ce que je voulais, c'était qu'il me laisse tranquille.

Ses coups de rein devinrent plus puissants. Je le sentais dans tout mon corps.

Ne pas penser à la douleur

Ne pas penser à la douleur

Ne pas penser à la douleur

Au fur et à mesure qu'il s'enfonçait en moi, je ressentais quelque chose que je ne peux décrire. Le plaisir de tout à l'heure revenait petit à petit.

Ça ne me faisait pas oublier mon corps qui brulait de l'intérieur mais ça s'attenuait un peu.

J'encaisse d'autres coups de reins accompagnés des râles de Latyr qui se tendit d'un coup avec un dernier coup d'une puissance phenomenale.

J'eus l'impression qu'on m'arrachait la chair. Je criais en même temps que lui mais pas pour les mêmes raisons.

Il était couché sur moi le visage dans mon cou alors que moi je ne savais plus où j'étais.

Il se retira d'un mouvement qui se voulait certainement doux mais j'aurai préféré qu'il le fasse d'un coup sec. Je sentis un liquide chaud s'ecouler le long de mes cuisses.

Ça faisait tellement mal! que je me suis aussitôt recroquevillée sur moi même ne pouvant retenir mes larmes.

- je suis tellement tellement désolé mon coeur me dit- il en me serrant dans ses bras et me faisant des bisous sur les cheveux.

Il se leva pour aller dans la salle de bain.

Je n'arrivais plus à bouger. J'etais comme engourdie et me sentais partir quand je le sentis me soulever dans ses bras.

Je m'accroche à son cou et la douleur me reveilla brutalement quand mon corps entra en contact avec l'eau chaude de la baignoire.

Je poussais un long gémissement et serrais les dents.

Latyr me caressait le dos.

- ça va?

Je hoche la tête ne pouvant prononcer un mot.

Il se mit à me laver. Je commençais à aller mieux au fur et à mesure que je m'habituais à la temperature de l'eau.

Il me laissa seul 15 mn? 30mn? Je n'en sais rien. Il revient et me sortit du bain puis m'enveloppa dans une grande serviette de bain pour me déposer sur le lit qui a été refait. Il me frictionnait doucement le corps et me fit porter ensuite une de mes robes légères en coton avant de me couvrir avec la couette.

Il se couche en face de moi et me fixa.

-Sala, pardonne moi. Si j'avais pu t'epargner cette douleur, je l'aurai fait.Je t'aime comme ce n'est pas permis. Tu m'as honoré de la plus belle des manières. Je te promets de te chérir et de t'aimer toute ma vie comme la prunelle de mes yeux.

Il me fit un bisou sur le front.

Je ferme les yeux.

J'étais devenue une femme.

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