Update surprise, ça faisait longtemps ! On approche des 90K donc c'est pour vous remercier et parce que... Le fin du dernier chapitre est bâtarde mdrr

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Jungkook s'était mieux installé sur son lit, sa lèvre inférieure se faisait malmener par ses dents. Un soupir las s'échappa du noiraud, avant qu'il ne guette son meilleur ami. Il savait à quel point Hoseok n'allait pas être d'accord, qu'il allait peut-être se mettre en colère. Jungkook le savait mais son choix était fait. Rien ne lui ferait changer d'avis, parce que c'était maintenant ou jamais. Si son meilleur ami n'était pas favorable à cette décision, le noiraud n'en tiendrait pas rigueur. Pour la simple et bonne raison qu'il était décidé, qu'à ses yeux, il ne voyait pas d'autre issue possible. Ses orbes se firent vulnérables, pourtant il garda son air confiant, avant de simplement prononcer cette phrase.

« Je vais le laisser partir. » Il marmonna.

Choqué, Hoseok fronça les sourcils. Il fixa le plus jeune, avant de rire.

« Quoi ? J'ai cru mal comprendre. »

« J'ai dit, je vais le laisser se barrer Hoseok. C'est bon, je le retiens plus ici. Il peut retourner chez lui. » Un sourire mauvais s'était dessiné sur ses lèvres.

Immédiatement, le plus âgé se leva du lit, il n'arrivait pas à le croire.

« Mais t'as perdu la boule mon pote, ça va pas bien ma parole ! » Il se mit à rire nerveusement.

« Pourquoi !? Il haussa le ton. C'est bon, ça ne sert plus à rien ! Ça fait presque deux mois et demi que je le garde ici ! Je ne vais pas l'enfermer toute sa vie ! » Jungkook se défendit.

« Tu oses me demander pourquoi ! Putain mais t'es con ! Hoseok s'énerva. Tu lui as donné ton prénom, il connaît ton visage et il sait des choses sur toi ! Tu vas sincèrement le relâcher comme si de rien n'était !? Comme si, ce n'était pas un putain d'otage à la base !? »

Jungkook se leva à son tour. Il savait que son meilleur ami ne serait pas favorable à cette décision. Il le savait depuis le départ. Mais c'était le choix du tueur, et il était irréversible.

« Tu veux finir derrière les barreaux à vie !? Pire encore, tu veux te faire tuer !? » Il ajouta, d'une octave supérieure.

« Il ne me balancera pas... » Chuchota le noiraud.

« Qu'est-ce que t'en sais !? Tu lui fais confiance !? Il ira te dénoncer une fois qu'il aura reprit ses esprits ! » Le pro de l'informatique renchérit.

« Écoute, je vais pas le garder indéfiniment ici, ça suffit. C'est maintenant ou jamais pour que son retour en société soit un minimum crédible. » Jungkook essaya de se calmer.

Le rire du plus âgé se fit moqueur. Là, il n'en revenait pas. D'une telle audace de la part de son meilleur ami, c'en était trop. C'était prendre des risques inutilement.

« Taehyung va bien, il ne déprime plus, il t'aime bien aussi, maintenant tu le sors- »

« Hoseok. Il le coupa. C'est pas une vie. C'est pas une vie pour lui. Je veux plus de ça. Je veux pas qu'il se rapproche de moi parce que je suis la seule personne qu'il voit. » Le noiraud marmonna.

« Tu mêles le personnel et le professionnel Jungkook. C'est une honte. Il ricana. Tu veux qu'il parte pour que ta santé émotionnelle aille mieux. Tu veux que je te dise, tu dois assumer les conséquences au lieu de lâchement le ramener chez lui. Donner de l'amour te terrorise hein !? Hoseok le poussa dans ses retranchements. Tu sais que tu t'attaches alors tu le vires ! Bravo mec ! Bravo ! Heureusement que tu l'as pas baisé, je te dis pas l'image ! »

« Tu comprends pas putain ! Le noiraud s'emporta une nouvelle fois. C'est pas une question de baise- »

« C'est une question de sentiments, je sais ! » Hoseok intervint en l'interrompant.

« Mais non ! S'énerva le plus jeune. Il n'y a pas de sentiments, on a juste une attirance l'un pour l'autre ! Mais même, ça y est, je lui redonne sa liberté ! »

Les dents de Hoseok se serrèrent sous la colère. Il ne comprenait pas la décision de Jungkook. Il ne la comprenait pas du tout.

« Va te faire foutre Jungkook, tu assumeras les conséquences de tes actes ! » Le plus âgé gueula une dernière fois.

Sans attendre une seconde de plus, le pro de l'informatique se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit si vite et si violemment, que Taehyung ne s'y était pas attendu. Il se retrouva devant lui, ébahi, Hoseok le fut également. Tout autant que Jungkook, qui n'avait même pas imaginé un seul instant, le fait que le châtain puisse les écouter.

« Magnifique ! Magnifique ! Il a tout entendu ! Parfait ! Enchaîna Hoseok toujours en gueulant. Débrouille-toi, tu m'appelles quand t'auras de nouveau la tête sur les épaules. »

Trois secondes plus tard, Hoseok avait claqué la porte de l'appartement du noiraud. Le silence retomba. Gênant. Incompris. Taehyung s'était fait vulgairement cramé. Alors qu'il aurait pu se douter que cette dispute entre les deux amis de longue date, allait aboutir à un départ de l'un. Devant cette porte, ses yeux étaient honteux. Jungkook le détaillait depuis sa chambre. Sans rien dire. Juste en pensant. Sa conscience n'était pas lucide. Pas le moins du monde. Il n'arrivait pas à assimiler ce qui venait de se passer. Hoseok s'était énervé contre lui. Et vraiment, cette fois-ci. Maintenant, Jungkook venait de découvrir le fait que Taehyung était au courant de tout. C'était la pire situation qui aurait pu se présenter à lui. Ses cheveux noirs soyeux lui tombèrent au-dessus des yeux, le châtain l'observait en pleine gêne de s'être fait prendre la main dans le sac.

« Dis quelque chose. » Marmonna le noiraud.

Le professeur releva ses orbes luisants vers le plus jeune. Dubitatif. Il était dubitatif. Il n'osait même pas entrer dans la chambre de Jungkook.

« Pardon. » Il chuchota.

« Pardon ? De quoi ? » Répéta le tueur.

« D'avoir... Écouté votre conversation. »

« Vu comment on a gueulé, que tu écoutais de toi-même ou pas, tu aurais entendu. Alors je m'en fous un peu. » Sa voix résonna.

Taehyung émit un sourire embarrassé. Il était mal à l'aise. Jungkook était déboussolé, il le voyait très bien.

« T'étais là depuis un moment ? L'assassin tint à savoir. Quoi que, non. En fait je veux pas savoir. » Un rire épuisé le quitta.

Ce malaise palpable entre les deux hommes étaient devenu inhabituel. Il y était au départ, quand Taehyung était arrivé ici. Mais depuis un certain nombre de jours à présent, il n'y avait plus eu cette gêne. Et là, elle était omniprésente. Jusqu'à ce que Jungkook décide de la briser, tant il ne supportait pas.

« Tu feras tes affaires. Je vais te donner une valise, tu mettras tout dedans et demain je te ramène. » Son timbre singulier, lâcha.

La surprise claqua les prunelles du littéraire. Il avait parfaitement bien entendu ce que le noiraud comptait faire. C'était la source même de la dispute entre les deux meilleurs amis. Il fallait avouer que le châtain ne s'était pas attendu une seule seconde à cette éventualité. Rien à travers le comportement de Jungkook, n'avait pu lui donner un indice. Si, il était vrai que le noiraud avait tenu à prendre ses distances envers lui. Mais Taehyung avait cru que ce n'était que passager. Alors entendre cette décision, c'était si choquant qu'il n'arrivait pas à y croire. Jungkook allait lui redonner sa liberté ? C'était tout bonnement incroyable pour lui.

« Tu étais sérieux ? » Il chuchota.

« Oui. » Répondit simplement le noiraud.

« Mais... Pourquoi si soudainement ? » Le châtain murmura.

« Toi, comme moi, savons très bien que ça ne durera pas. Notre entente, notre rapprochement. Il s'approcha subitement du plus âgé. Notre relation devient physique. Ça n'est pas bon pour toi. Et ne t'amuse pas à me dire non. »

Taehyung était toujours dans le couloir, devant l'encadrement de cette porte. Jungkook était à l'entrée de sa chambre, ses bras musclées étaient croisés sur son torse. Leurs yeux se liaient en un regard particulier, empli de mystère et de vérité cachée. Le châtain avait du répondant, alors il n'avait pas envie d'obéir à Jungkook afin de simplement lui faciliter la tâche.

« Je commence à croire que Hoseok disait vrai. Il se risqua à marmonner. Tu sais, ça fait deux mois que je suis ici. Et j'ai pas réussi à complètement te cerner. Pourtant je suis avec toi toute la journée. Il avança vers le noiraud. T'es un mystère à toi tout seul, tu renfermes tellement de secrets, que je me demandais si un jour je les saurais. J'ai ma réponse désormais. Je ne les saurais pas. Taehyung ajouta. Tu me redonnes ma liberté, je n'aurais appris que... Quelques morceaux de ta personnalité. »

Le visage du noiraud se fit plus froid.

« Tu vas me dire que tu voudrais rester pour savoir qui je suis !? La colère revint chez le plus jeune. Il n'y a rien à savoir. Je suis un tueur, je suis du mauvais côté de la société, toi tu es du bon côté. »

« J'ai l'impression que tu as un mal-être enfoui en toi. » La voix rauque du passionné de littérature, osa prononcer.

« Ne le dis pas. » Jungkook le contra immédiatement.

« Pourquoi ? » Il chuchota.

« Ne le dis pas putain. » Grogna le plus jeune.

Doucement, Taehyung avança un peu vers le plus jeune. Une trentaine de centimètres les maintenaient à distance.

« Je ne sais rien de toi. C'est vrai. Je sais juste que... Tu t'appelles Jungkook, tu as vingt-et-un ans, tu vis seul à une vingtaine de minutes de Seoul, tu n'as pas d'entourage prononcé, juste un meilleur ami qui compte pour toi. Tu es un tueur à gage. Il énonça dans un premier temps. Mais je sais aussi que tu as su me montrer certains de tes bons côtés. Sûrement pas tous, parce que tu te freines tout seul vis-à-vis de ça. Or, ton passé, qui en dit probablement beaucoup sur toi, je ne le sais pas. Il émit une pause. Si, tu m'as fait rencontré Jooha. Ta nourrisse quand tu étais plus jeune. Mis à part ça, je ne sais rien. Et je me demandais si tu n'avais pas une peur portée vers ta propre personnalité- »

Jungkook serra les dents. Il attrapa Taehyung par le menton, leurs corps se rapprochant bien trop vite et bien trop près pour que ce ne soit anodin. Le souffle surpris du châtain s'échoua sur le visage du plus jeune. Là encore, leurs yeux ne se lâchaient plus.

« Tu te tais. Maintenant Taehyung, tu te tais. Il murmura. Arrête de parler de moi, arrête de vouloir me comprendre. Je ne veux pas que tu le fasses. » Il ajouta.

« Pourquoi ? » Lui répondit le plus âgé.

« Parce que c'est fini. Tu ne restes plus avec moi. Tu n'as plus à t'intéresser à moi. Tu vas retrouver ta vie et tu vas m'oublier. » De sa voix brute, il expliqua.

Prendre le risque de poser sa main sur la hanche de Jungkook, ce fut la décision que Taehyung prit.

« Tu me demandes de lâchement t'oublier, alors que tu as bouleversé ma vie ? Il susurra. Pourquoi je serais gentil avec toi Jungkook, pourquoi je devrais te laisser tranquille, quand j'ai enfin du pouvoir sur toi ? Les rôles s'inversent et tu as peur. »

« Non. Non, c'est pas ça. Juste, oublie notre proximité. Ce n'est plus possible. » Sa voix chuchota.

Le châtain n'était pas du même avis. Leurs visages étant proche, l'irrésistible envie de s'embrasser les titillait. Oui, autant à Jungkook qu'à Taehyung. Alors il tenta de s'approcher, de presser ses lèvres sur celles du tueur. Mais le doigt du noiraud bloqua l'accès. Il s'était déposé sur les croissants de chair du châtain.

« Non plus. On ne doit plus s'embrasser. Il fut contraint de refuser, puis il s'écarta de Taehyung. Fais tes affaires, demain tu ne seras plus chez moi, mais chez toi. »

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Soirée catastrophique, qualifiait très clairement ce qui s'était passé la veille. Les deux hommes ne s'étaient pas trop parlé. Ils étaient resté chacun de leurs côtés. Sauf lorsque Jungkook devait donner les informations nécessaires au châtain. Taehyung n'avait pas cuisiné. Le noiraud l'avait fait, sans entrain. En ayant un moral proche de zéro. Le repas s'était fait séparément, ils n'avaient pas dormi ensemble. Jungkook avait laissé sa chambre au plus âgé, il était allé dormir sur le canapé du salon. La matinée n'avait pas été joyeuse non plus. Chacun avait pris sa douche, le petit-déjeuner s'était fait en silence. Méconnaissables. Les deux hommes étaient méconnaissables. Alors qu'ils étaient prêts pour quitter l'appartement de Jungkook, le noiraud pensait aux dernières formalités.

« Bon. Je te le répète une dernière fois. Quand la police te demanderont où tu étais pendant deux mois passés, tu leur diras que tu étais chez Jooha. Tu expliqueras que c'est justement, une connaissance amicale et que tu devais l'aider car elle était malade et démunie. Arrange-toi pour que ta famille ne le sache pas. La police n'iront pas interroger tes proches, et si ça se fait, explique à tes proches la même version, et tu soulignes bien le fait que c'était une nouvelle amie, que tu avais rencontré dans un parc près de chez toi cinq mois avant ta disparition. Sa voix se montra ferme. Jooha sera de ton côté, car il y a cinq mois, le quatre août, elle était à Séoul pour faire soigner un de ses lapins dans une clinique. Tu diras que tu l'as rencontrée ainsi, et qu'en parlant de littérature le feeling est vite passé. Avec Hoseok on s'arrangera pour créer de faux échanges de lettres entre vous durant ces cinq mois. Puisqu'elle n'a pas de téléphone, la thèse des lettres est parfaite. On s'occupe des historiques d'envoie pour la poste, je te mettrai les lettres dans ta boîte aux lettres dans deux jours, tu les montreras aux flics. Ensuite, exceptionnellement tu diras que Jooha a pu t'appeler rapidement le huit novembre pour te dire qu'elle était malade et donc tu as décidé de la rejoindre en auto-stop. Ça nous permettra de n'avoir à fournir aucune preuve de trajet. Un soupir quitta les lèvres de Jungkook avant qu'il n'enchaîne. Comme elle n'a pas de téléphone, ni de télévision et que la radio elle ne l'écoute très rarement, ça permettra de dire que vous n'étiez pas au courant que tu étais porté disparu. Ça passera. Si on te demande pourquoi tu ne t'es pas débrouillé pour appeler tes proches, tu leur diras que c'était parce qu'en même temps, tu avais besoin de prendre une pause avec ton boulot et ta vie urbaine. Du fait que tu es un majeur, tu as le droit de disparaître selon tes envies. Je suis certain qu'ils te laisseront libre en très peu de temps. Surtout, va de toi-même au commissariat. Ça fera plus crédible. » Il termina son récapitulatif.

Taehyung hocha à peine la tête. De toute façon Jungkook lui avait donné un écrit complet de son alibi, donc il pouvait le relire. Mais le châtain était absent. Il n'arrivait pas à réaliser le fait qu'il allait être de nouveau, libre. Entièrement. Qu'il allait retrouver sa vie. L'université et son travail. Sa famille. Ses précieux amis. Il avait du mal à l'assimiler. En fait il pensait que Jungkook se moquait de lui. Qu'il s'amusait à lui faire une vulgaire blague. Parce qu'il avait perdu cet espoir depuis un moment. Depuis le début il avait cru qu'il resterait ici pendant des années. Et soudainement, Jungkook lui annonçait du jour au lendemain qu'il lui redonnait sa liberté. Incroyable. Le tueur lui demanda quand même de sortir caché de l'appartement, comme précédemment. Il fallait jouer le jeu jusqu'au bout. Ils frôlèrent la catastrophe, car ils tombèrent nez à nez avec un voisin. Mais ce dernier ne fit pas attention. Un simple bonjour et il était monté à son étage.

Une fois dans la R8 du noiraud, ce fut calme. Les affaires de Taehyung, achetées par Jungkook, étaient dans le coffre. Le tueur était venu les mettre la veille au soir. Histoire de n'évoquer aucun soupçon. Là, c'était la fin d'après-midi. Jungkook roula tranquillement jusqu'à Séoul, le professeur lui avait indiqué son adresse. Il s'agissait d'un appartement à une dizaine de minutes de son lieu de travail. Mais avant de le déposer, Jungkook réfléchit. On ne devait pas voir Taehyung qui revenait ainsi, depuis sa voiture. Il fallait qu'il rentre seul ou de manière cachée. Les doigts du tueur tapotait le volant en cuir de son Audi, avant qu'il ne dérive son regard brièvement sur le châtain.

« Il n'y a pas une rue cachée pas loin de ton appart' ? Parce qu'il y a une caméra dans ta rue, je ne veux pas qu'on me voit. » Sa voix murmura dans la voiture.

« Si. Tourne à droite au feu. » Répondit simplement le plus âgé.

Jungkook se contenta d'exécuter ce que le châtain venait de lui annoncer. Il tourna, puis Taehyung lui dit de tourner une fois encore à gauche. C'était une ruelle, vide. Dissimulée. Ça plaisait au tueur. Il gara son petit bolide, avant de vérifier que personne n'était là. Après une trentaine de secondes, ils sortirent de la voiture. Jungkook prit la valise, Taehyung marcha jusqu'à l'entrée arrière de son bâtiment. C'était pratique. Car cette entrée était moins fréquentée et exposée que la principale, d'ailleurs ils ne firent pas de rencontre. Les gens travaillaient à cette heure-ci, les enfants ou adolescents étaient à leurs établissements. Seule une dame âgée croisa leur chemin dans la cour arrière. Elle n'avait pas vraiment fait attention à eux. Ça fit bizarre de composer le code d'entrée de l'immeuble au châtain.

Ils prirent l'ascenseur, il y avait cinq étages. Taehyung était était au troisième. Ici, ce n'étaient pas des serrures à clés comme chez Jungkook. À vrai dire, c'était le noiraud qui avait porté cette propre modification de l'entrée son appartement. C'était plus prudent à ses yeux, avec un métier comme le sien. Chez Taehyung, il s'agissait des classiques boîtiers à code. Comme pratiquement tous les bâtiments de la capitale sud-coréenne. Alors Taehyung tapa son code, nostalgique. Cela faisait si longtemps que ses doigts n'avaient plus touché ce boîtier. Ce fut pire quand la porte s'ouvrit. Son appartement était plongé dans une obscurité, on était venu chez lui. Sûrement ses parents. Mais il vit qu'on avait fouillé. Certaines de ses affaires étaient dérangées, ou traînaient au sol. Ce n'était pas normal. Taehyung était quelqu'un d'organisé. Il était probable que les autorités aient fait une fouille à son domicile. C'était aisé de le comprendre. Malgré tout, le châtain ouvrit un peu les volets du séjour. La lumière passa, ça sentait d'ailleurs le renfermé.

« Je te laisse la valise ici. » Lança Jungkook.

Seuls chez le professeur, les deux hommes se guettèrent mystérieusement. Taehyung l'analysait, perturbé. Le noiraud n'était pas loin de la porte d'entrée, avec son bob sur la tête. Pure précaution pour ne point laisser de cheveux traîner au sol. On voyait qu'il était prêt à quitter les lieux. Le professeur n'avait pas l'air de cet avis. Il avança. Doucement. Encore. De manière à bien lui faire face. À pouvoir le scruter de ses prunelles irisées.

« Tu t'en vas ? Ainsi ? » Marmonna le châtain.

« Tu veux me frapper pour ce que je t'ai fait ? Vas-y, venge-toi. » Proposa le noiraud.

Les sourcils du professeur universitaire se froncèrent. Cette optique ne lui plaisait pas. Pas du tout.

« C'est autre chose que je veux faire. »

Jungkook n'était pas sûr de ce qu'il avait compris. Taehyung lui, avait ses lèvres crépitantes de désir.

« Succombe une dernière fois Jungkook. » Sa voix demanda.

« Non Taehyung. J'ai dit qu'on ne devait plus s'embrasser. C'est terminé, oublie... Oublie- »

« Ta gueule. » Il le coupa.

La suite avait surpris le tueur. Comme on ne l'avait jamais autant surpris dans sa vie. Sa vie calculée en permanence par sa propre personne. Taehyung était l'inconnue irrésolue à l'équation complexe, que représentait la vie de Jeon Jungkook. La balle manquante à son glock, alors qu'il était sur le point de tourner la page.

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Bon, voici l'un de mes chapitres préférés de TRASH. Vraiment, je l'aime beaucoup. Non seulement parce que Jk annonce qu'il veut relâcher Tae et que, bon il y a une petite dispute entre les deux meilleurs amis. Ensuite la tension qui se trame j'ai adoré l'écrire, donc voilà. J'espère que le chapitre vous a plu tout autant.

Est-ce que, franchement, si on enlève le chapitre 35 (le précédent) vous soupçonniez Jungkook de vouloir relâcher Tae à un moment donné ?
Parce grâce au chapitre dernier certains l'ont déduit, mais jamais personne n'avait émis cette hypothèse avant le chapitre 35 qui mettait justement le doute. Je suis curieuse donc voilà !

Bref à mercredi ♡