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Incision - 62

Soirée sombre sur la capitale coréenne, le temps était frisquet, un orage menaçait de tomber. La circulation se faisait compliqué, les personnes à pieds s'empressaient de déployer leur parapluies, ou même d'en acheter. Cette vision faisait toujours rire ce jeune homme. Quelle bande de bouffons. Il marmonna dans sa voiture. À se soucier de la pluie. Ses orbes représentaient toute l'exaspération qu'il pouvait ressentir à cet égard. Le chauffeur qui conduisait cette berline, faisait comme s'il n'entendait rien. Avec lui, il ne fallait jamais dire un mot de travers. Sinon on était viré sur le champ. Une sorte d'ambiance sordide planait, gravement, la pluie commençait à tomber. Les parapluies, encore les parapluies, toujours les parapluies bande d'enculés. Le chauffeur faisait le sourd. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire, rien d'autre ne paraissait juste comme réaction. Les axes étaient bouchés, jusqu'à ce qu'enfin, ça ne se débloque.

« Les gens ne peuvent pas rester chez eux. Putain ils servent à rien, je les buterais tous si ce n'était que moi. »

La voiture suivit son petit bout de chemin, un silence se perpétua. Il fallait agir comme si le jeune homme était seul dans la voiture. Lui, devait absolument l'amener au point de rendez-vous. Il leur manquait une quinzaine de kilomètres à parcourir pour y être. Pas de musique, ça l'énervait. Juste le bruit répétitif des gouttes de pluies s'écrasant sur le pare-brise, sur les fenêtres, sur le toit. Le moteur en fond, également. Quand la route qu'ils empruntèrent était plutôt dégagée, le chauffeur s'empressa d'accélérer. Plus vite ils arrivaient plus vite il quittait cette ambiance qui lui faisait toujours aussi froid dans le dos. S'il était ici, ça n'était que pour l'argent. La bonne paye à la fin du mois. Le boulot de chauffeur lui convenait pourtant parfois il craignait pour son existence. Le type qu'il conduisait était trop lugubre pour se sentir en totale sécurité. Vingt minutes plus tard ils y étaient. Dès lors que la voiture fut immobilisée, le passager descendit.

Ses pas le guidèrent directement à l'entrée de cette grande demeure qui ne faisait pas moins de six-cent mètres carrés de surface habitable. Des pièces il y en avait, beaucoup. À l'entrée, celui qui venait tout juste de rentrer déposa son blouson sur le porte-manteau, ses chaussures furent simplement essuyées par le tapis laissé à cet effet. Devant lui se trouvait les grands escaliers blanc, aux rambardes dorées. Il les emprunta. La demeure comprenait trois étages, le premier dédié aux affaires, le second, à un but secret et le troisième correspondait à la partie privée. Là où la famille habitait. Chaque étage comportait pas moins de dix pièces différentes. Oui, à ce stade la qualification de château pouvait être léguée. Depuis le temps il ne faisait plus attention à ce genre de détails, il s'agissait de la routine. Quand il arriva au premier étage, les domestiques saluèrent le concerné.

« Il vous attend depuis dix minutes. Nous l'avons accueilli. Expliqua un majordome. Quatrième porte sur la gauche. »

« Mmh. » Répondit-il.

Il avança jusqu'à cette pièce dédiée comme toutes les autres de cette étage, à leur activité professionnelle. L'homme ne frappa pas avant d'entrer. Il ouvrit la porte à la volée, d'emblée, surprenant les quatres autres personnes qui l'attendaient à l'intérieur.

« Tu es là. Tu en as mis du temps. » Grogna un des quatre.

« Putain de gens de merde qui ne savent pas conduire. C'est à cause d'eux qu'on a campé. Bref, on s'en tape. » Il rétorqua, irrité.

L'homme qui venait de débarquer pris place autour de cette table noire, une seule lumière plutôt pauvre en clarté, illuminait la pièce. Sa tonalité restait très pâle. Un des hommes avaient un verre de soju devant lui, un autre une clope, et le dernier n'avait que des papiers déposés sous ses yeux. L'arrivant sortit son propre paquet de cigarettes. Il avait envie de s'en cramer une.

« Quel est l'objectif de ce rendez-vous ? » Marmonna le plus insolent.

« Toujours le même. Gronda celui qui buvait. Je laisse mon fils se charger d'arguer avec vous. »

Son verre en main, il provoqua le grincement strident de la chaise qui avait raclé le parquet. La porte claqua, il était déjà dehors. Maintenant il n'y avait plus que trois hommes qui se faisaient face autour de cette table. Un petit rictus se faufila sur les lèvres du dernier arrivé, il tirait sur sa clope selon une lenteur dérisoire.

« Du nouveau ? » Il marmonna après avoir inspiré.

Celui qui se trouvait pile en face du fils du boss, émit un sourire. Il jeta un bref regard à celui qui avait les papiers devant lui, à sa gauche.

« Un peu. Il répondit. Son pote a apparemment démasqué qui se cachait derrière les messages. »

« Ohhh. Ricana celui qui fumait. C'est pas trop tôt. On commençait à s'ennuyer, n'est-ce pas ? » Ses dents paraissaient aiguisées d'attaque.

« On ne sait pas encore quelle a été sa réaction. »

Intervint celui qui était sur le côté, en ayant chacun de deux hommes de part et d'autre de la table.

« Inutile de chercher comment il a réagi. On le sait déjà. Se moqua celui qui tirait. Il va faire péter la bombe au bout d'un moment. Pour l'instant il se maintient avec l'autre. »

« Le prof ? » Celui en face du fumeur souleva.

« Mmh. Kim Taehyung. » Il recracha la fumée.

Un blanc passa dans la pièce. Pesant.

« Qu'en est-il d'eux d'ailleurs ? » C'était relancé.

« Ils se voient toujours. Depuis ton intervention surprise, ils sont plus proche. »

Cette fois, c'était celui perpendiculaire aux deux autres qui avait donné l'information.

« Le fils de pute. Il grogna. Jeon en a profité pour se l'accaparer davantage. »

« Tu ne dois pas voir Taehyung comme ton ex. Ricana celui qui lui faisait face. C'est fini. Tu sais pourquoi tu l'as quitté il y a deux ans, tu ne peux plus faire marche arrière. »

Une deuxième clope s'imposait. Il l'enchaîna, tant pis. Son sang valsait avec fureur, c'était tout bonnement insupportable.

« Jeon doit se moquer de lui. Il finira par faire comme moi. Le laisser de côté, au prétexte de sa vie professionnelle. »

« C'est incertain. Refusa d'admettre celui qui était le plus calme. Il semble focalisé sur lui. Le travailler sur ce Kim est bénéfique pour obtenir ce que l'on veut. Ça sera plus rapide. Il ajouta, d'une voix brute. S'il y a quelqu'un à viser dans son entourage, c'est principalement lui. »

« Le Jung est trop rusé pour qu'on l'ait. »

« Vous oubliez quelque chose. Sa cigarette entre les lèvres, il s'interposa. Kim sait qui je suis vraiment maintenant. Il ne me fera plus jamais confiance. Même si je suis son ex. »

Tous se lorgnèrent. Il avait raison. Bosser sur Kim ne s'avérait pas être si pertinent qu'ils le pensaient.

« Tu n'en as pas la certitude, tu ne fais que supposer. Tenta celui à l'extrémité. Peut-être qu'il n'a rien dit. »

« Jeon ne rien dire ? À mon sujet ? Ricana-t-il sombrement. Sois pas bête. Il a évidemment fini par cracher le morceau. Mais, je suis plutôt surpris étant donné qu'il ne l'ait fait que maintenant. » Son ton était songeur.

Les papiers étalés sur la table furent ordonnés par celui qui les géraient, il avait entre ses doigts un stylo.

« Méfie-toi va. N'oublie pas qu'il cherche à nous descendre. » Cracha son associé.

« Faut-il encore qu'il ait les couilles de se mettre tout le clan Min à dos. Il peut bien me buter, quelqu'un du clan fera de même en ce qui le concerne. Alors il réfléchit à un stratagème, je le sais. Il veut nous devancer. » Sa langue claqua contre son palais.

« Ce qui est chiant, c'est que ce mec bosse avec peu de personnes. Et il nous tient. »

L'irritabilité coulait de son timbre, l'associé de Min ne le supportait pas.

« Vrai. Admit celui sur la droite. En revanche, un fouineur nous a dégoté une info qui devrait vous plaire. » Ses yeux étaient passés du fils Min, à son collaborateur.

« Quoi donc ? » Demanda le mentholé, en tirant sur cette deuxième clope.

« Il paraît que Jeon arrête ce taff. Il aurait revendu son arsenal, on suppose ainsi son arrêt. »

Les prunelles écorchées de Yoongi se plissèrent. Intéressant, très intéressant. Ses sourcils étaient haussés, il s'agissait d'une grande surprise. Il arrêtait, incroyable.

« Taehyung a un impact sur lui. » Il affirma, son regard était brumeux.

« On sait. »

« Non vous ne comprenez pas, il a vraiment un impact. » Insista le mentholé qui tirait sa dernière latte.

Son mégot termina sa courte vie au sein d'un cendrier qui traînait sur la table. Il était plein à craquer, jamais personne ne se désignait pour simplement le vider et y passer un coup d'eau.

« S'il arrête c'est qu'il prévoit quelque chose à côté. » C'était une hypothèse donnée par l'associé.

« Sûrement. Expliqua Yoongi. Et s'il n'a pas plus d'armes c'est avantageux pour mettre à bien notre plan. »

« J'y pensais aussi. » Affirma l'homme en bout de table.

Les feuilles furent rangées en un tas précis, celui qui les gérait les fixa un faible instant. Il chercha ensuite le regard du mentholé.

« Pour le devancer il nous faut trouver un coup de poker. »

« Soyons patients. Je suis sûr qu'il se présentera. »

Jungkook appréhendait un peu le fait d'avouer la vérité à Jooha. Même si son regard n'en était que recouvert de curiosité. Il lâcha un soupir malgré lui, avant de s'étaler un peu sur le canapé. Il avait besoin de se détendre.

« En fait, j'ai une connaissance qui m'a contacté hier. Sa voix claqua. Un patron d'un club, de striptease et prostitution. Le noiraud ajouta en captant le regard de sa mère. Je n'avais pas eu de nouvelles de ce type depuis trop longtemps, au point où je l'avais oublié. »

Jooha replaça une de ses mèches derrière son oreille, elle écoutait tranquillement.

« Pourquoi il t'a contacté ? » Elle marmonna.

« Justement. Râla le jeune homme. Pour me voir. Alors au début j'étais pas chaud du tout. Je lui ai même dit que je ne voulais pas y aller, sauf qu'il a insisté sans que je ne sache pourquoi. »

« Mmh ça sent pas bon... » Elle commenta, envers l'histoire de Jungkook.

« J'ai hésité puis finalement j'ai accepté. Il expliqua, ses yeux étaient neutres. Je m'y suis rendu ce soir, plus tard que son heure de rendez-vous. Une meuf m'a accosté dès que je suis arrivé puis elle m'a conduit au bureau du patron. »

Telle à son habitude, Jooha confiait son attention en buvant sa tisane fumante. Le bout de ses lèvres se déposait sur la porcelaine de la tasse, gorgée par gorgée, elle avalait le liquide sucré.

« Donc je le revois, je reste plutôt froid mais lui, il paraît... Trop enjoué. Jungkook passa une main à travers ses cheveux sibyllins. Il remarque que je suis agacé alors il tente de capter mon attention. Je m'apprêtais à me tirer quand il a commencé à parler de ses prostituées. Si tu vois ce que je veux dire. » Il murmura en la lorgnant.

La noiraude aux cheveux attachés en chignon brouillon donna un acquiescement en guise d'affirmation.

« Il m'a cloué sur place quand il m'a dit... Qu'il avait préparé une fille pour moi avec qui passer la nuit. Son timbre grognait. Et j'ai décidé de rester dès lors que j'ai entendu qu'elle était vierge. Ce putain de gros porc voulait que je la dévierge pour en faire une prostituée régulière. »

Les poings du jeune homme se serraient en une rage définie. Le simple souvenir de cette soirée avait le don de le mettre en rogne. Comment pouvait-on être aussi ignoble avec les gens ? Jungkook ne comprenait pas. Il n'arrivait pas à s'y faire.

« Cet homme est un véritable connard. » Marmonna Jooha malgré elle.

Cette phrase provoqua un petit rire chez le noiraud, il était complètement d'accord.

« Pas qu'un peu, crois-moi. Jungkook insista. À partir de ce moment-là je me suis senti révolté. Et puis je me disais que ne ne pouvais pas laisser cette fille ainsi, destinée à faire ça. Je ne la connaissais pas je ne l'avais jamais vue mais j'étais certain que ce n'était pas ce qu'elle désirait. Son ton apaisait Jooha. Je suis allé la rejoindre. »

La main libre de la noiraude alla se déposer sur l'épaule de Jungkook. Il vint s'allonger sur le côté, de manière à ce que sa tête soit sur les jambes de Jooha. La main de sa mère se retrouva ainsi au cœur de sa chevelure ébène.

« Tu as bien fait. Confia-t-elle. Comment elle a réagi en te voyant ? »

« Plutôt mal. Enfin, elle n'était pas ravie ou à l'aise, elle avait peur. Moi j'ai été choqué par sa jeunesse. Je pense que Ayame n'a que seize ans. Et la voir dans une telle tenue si femme, qu'elle semblait détester, ça m'a secoué. Il chuchota. Je ne pouvais pas la laisser, alors j'ai réfléchi à un plan. »

Jooha ne lâchait pas des yeux son fils, elle incitait le noiraud à poursuivre.

« Elle croyait que j'attendais quelque chose de sa part, une initiative. Mais non, je réfléchissais à comment se barrer tous les deux ni vus ni connus. Ses mots étaient distingués et détachés. Je lui ai demandé si elle voulait la liberté. Je ne suis pas sûr qu'elle ait compris. Jusqu'à ce qu'on se retrouve dans ma voiture. Il porta ses orbes vers ceux de Jooha. On a réussi à se casser sans qu'ils nous voient. »

« Pour l'instant. » Déduisit la noiraude.

« Tu comprends vite. Acquiesça Jungkook. Ils vont s'apercevoir qu'elle n'est plus là. Le patron du club m'appelera puisque je suis censé être le dernier à l'avoir vue. Il se tut un instant. Je ne sais pas quoi faire. Avouer que je l'ai emmené avec moi ou nier ? »

Posée, Jooha chercha la réflexion. Elle tentait de prendre les différents points importants de l'histoire. Il était évident qu'une des deux solutions était à bannir. Enfin elle se reconcentra sur le noiraud, un fin sourire habillait ses lèvres.

« Ne nie pas. Cela ne fera que perpétuer cette histoire et jamais ils ne lâcheront les recherches, surtout si ça concerne une prostituée. Elle donna son avis. Dis que, finalement tu veux la garder. Enfin tu mens, tu joues sur les sensations. En échange il te proposera sûrement de verser une somme d'argent. Et bien tu lui balances et tu seras tranquille avec ça. Jooha paraissait convaincue. Ayame sera libre, grâce à toi. Ça sera une superbe leçon de ta part. »

Jungkook considéra chacun des mots prononcés par sa mère, elle avait raison. C'était le mieux, le plus sûr, mais aussi le moins compliqué. Si le noiraud livrait une contrepartie, le stress de l'avoir libéré serait alors éteint. Et la jeune fille pourrait poursuivre sa vie en toute liberté à partir d'aujourd'hui. Jooha avait raison.

« Je vais faire comme ça. » Il murmura.

« Oui. Elle était ravie que Jungkook l'écoute. J'espère que Ayame se sentira bien. Elle a dû être perdue quand tu lui as expliqué que tu n'étais là que pour lui redonner sa liberté. »

« Tellement. Il avoua. Elle me prenait pour un dingue. »

Un rire s'échappa de sa gorge, sa mère aussi se convia au rire.

« Mais elle finira par t'adorer lorsqu'elle aura compris que, tu l'as sauvée. »

« Je ne sais pas. J'espère juste qu'elle aura une vie meilleure. » Le noiraud évoqua, doucement.

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Hey, bon je suis un peu en retard ce soir (de 20 min) mais bon, je pouvais pas faire autrement ;-; Le mercredi c'est chaud puisque je finis tard

Donc, on a la suite qui tombe ! Début de chapitre spécial, inhabituel même ! Je pense que vous avez tous deviné sur qui c'était centré ? Est-ce que vous vous attendiez à le voir maintenant ? (J'espère que c'était pas trop compliqué de comprendre qui parlait entre les 3, vu que je ne les ais pas nommés)

Bon, petit à petit je vais placer mes trames complémentaires ne vous en faites pas ;) En tout cas j'espère que ça vous plaît toujours ! Moi je m'éclate toujours autant à écrire cette ff, vraiment elle me passionne

Je rep plus tard aux coms sur le 61, genre demain ou vendredi parce que justement, je dois écrire TRASH ce soir. Love et see ya

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