Hésitation - 2
Une flûte de champagne en main, le noiraud coréen était allongé dans son canapé. Devant lui, il avait une tonne de documents déposée sur ses cuisses. Ses yeux analysaient chacune de ces feuilles une à une. Le bout de sa flûte vint caresser ses lèvres roses, laissant son champagne abreuvoir sa gorge. Un soupir quitta ses lèvres, cette mission était plus compliquée que les autres. Mollement, il se redressa dans son divan, puis il récupéra les feuilles essentielles à sa tâche. Entre ses mains il avait le plan détaillé de l'université de sa future victime. Elle était grande, bien trop grande et ce paramètre agaçait déjà le noiraud.
Il analysait quelles portions de cette faculté, contenaient des caméras de surveillance. Lesquelles semblaient plus approchables ou plus discrètes, ou encore les portes de secours les plus utilisées. Fort heureusement, les seules caméras dans cette université étaient à l'entrée de celle-ci, pour rentrer au parking des enseignants ou dans l'enseigne de l'endroit. Sinon, il y en avait deux dans le hall principal et une dans le grand couloir qui menait au plus grand amphithéâtre. Ensuite, il n'y avait plus aucun appareil de surveillance disposé sur un système électronique. Et ça arrangeait bien le tueur à gage.
Alors qu'il commença à se fixer un chemin précis, il eut un doute quant à l'amphithéâtre où sa victime aurait cours dans un jour. Immédiatement, il se munit de son téléphone de boulot, celui-ci qui était intraçable, indétectable et immunisé d'une quelconque écoute extérieure. Le tueur était rusé, il avait des contacts, alors depuis bien longtemps, il avait su mettre en œuvre des combines pour rester le plus inaperçu possible. Ainsi il se munit de son objet, avant de composer le numéro de sa cliente.
❝ - Allô ? Murmura une voix féminine.
- Isole-toi le plus vite possible. Personne ne doit entendre ce que j'ai à te dire. Le noiraud répondit sans perdre de temps.
- O-Oh c'est vous... Elle chuchota, en rougissant.
Trente secondes passèrent, la fille s'isola comme lui avait demandé l'assassin. Le noiraud entendit deux portes claquer, puis sa cliente s'était installé dans sa chambre à l'abri des oreilles curieuses.
- C'est bon. Affirma la jeune fille. Mais... Vous m'appelez... Vous n'avez pas peur de vous faire prendre ?
- Ma carte sim n'est pas détectable. Je t'appelle avec mon téléphone dédié à mon travail. On peut parler en toute sécurité, quoi qu'il arrive, personne ne peut écouter notre conversation.
- D'accord. Elle murmura, attentive. Alors... Pourquoi m'appelez-vous ?
- J'ai besoin d'informations supplémentaires.
- Oh oui... Bien sûr. Je vous écoute.
- Le nom de son amphithéâtre dans lequel il à cours demain s'il te plaît.
- Je reviens. Elle affirma en délaissant presque son téléphone sur son lit.
Pendant que la coréenne alla regarder l'emploi du temps de son frère dans sa chambre, Jungkook fixait le mur face à lui. Il entendit une porte se fermer à travers le combiné, la fille était de retour.
- J'espère que ton frère n'est pas chez toi actuellement. Il marmonna, méfiant qu'elle put gaffer.
- Non il n'est pas là. Je suis seule chez moi. Elle expliqua d'une voix douce. Demain il a cours dans l'amphithéâtre B, Heejun. Elle précisa.
Jungkook nota l'information sur son dossier.
- Ok. Tu es sûre que, après les cours il reste discuter avec son professeur Kim Taehyung ? Sa voix fit frémir sa cliente.
- Oui. Il parle tous les soirs de son prof. Il nous dit à quel point il est passionné et impliqué. Je sais aussi qu'il se dépêche tout le temps après les cours, une fois qu'il a fini sa conversation avec son prof de littérature.
- C'est bien ça le problème. Je vais devoir faire mon boulot au sein de l'université et c'est plutôt risqué. Il y a trop de personnes, trop de regards. Je ne peux pas te garantir une réussite absolue avant même d'avoir fait quoi que ce soit. Mais tu peux compter sur moi, je ne faillis jamais dans mon travail.
- J'ai conscience que c'est compliqué. Mais... Je ne me sentirai plus jamais bien, tant qu'il ne mourra pas. La voix de la jeune fille se craqua à la fin.
Elle était brisée et ça, Jungkook le comprenait bien. D'habitude il ne portait aucune compassion à qui que ce soit. Cette fois-ci, il émit une exception.
- Il te viole encore ? Le noiraud chuchota.
- O-Oui... Toutes les semaines. La coréenne pleurait désormais.
- Tes parents ne voient rien ?
- Non... Il est perçu comme un ange. Sa petite voix ajouta, pendant qu'elle tentait de camoufler ses reniflements.
- J'accomplirai ma tâche. Je te le promets.
Même si cinq minutes avant, Jungkook lui avait fait comprendre que sa réussite n'était pas garantie à cent pourcent, le fait d'entendre cette jeune fille de dix-sept ans, pleurer et être brisée par les actes horribles de son propre frère, lui monta une soif d'assassinat plus poussée qu'habituellement. Il sentait que cette jeune fille était douce, gentille. Si elle en était venue au point d'engager un tueur pour tuer son frère, c'est qu'elle devait vivre l'enfer au quotidien.
- M-Merci... Merci JK. Elle chuchota, elle le nomma ainsi car c'était la seule information qu'elle avait à propos de l'identité du noiraud. ❞
Jungkook mit fin à l'appel après avoir salué sa cliente. Elle lui avait fait de la peine, cette jeune fille. Par conséquent il lui avait proposé qu'elle pouvait l'appeler si elle se sentait mal. Il ne faisait pas ça avec ses clients, mais il avait laissé ressortir son côté humain cette fois-ci. Et son cas était si dur, que pour le coup, il n'aurait pas de pitié en tuant son frère demain. Parce que Jungkook était déterminé à l'achever, peu importait ce qu'il pouvait arriver.
Après cette brève pause, il reprit les plans de l'université. Il analysa l'amphithéâtre que la fille lui avait indiqué et sans trop de soucis il le trouva. Celui-ci était situé dans un bâtiment parallèle au bloc central. Il y avait cent mètres entre les deux à peu près. Déjà, le noiraud n'aurait pas le sujet délicat des caméras. Ensuite, là où le cours aurait lieu, il y avait quelques portes de secours pas très loin. Les mains de tueur professionnel allèrent tirer ses belles mèches obscures, il réfléchissait au moyen le plus court de s'échapper une fois sa mission accomplie. La sortie devait être accessible vite et discrètement. Personne ne devait le voir, absolument personne.
Suivant l'arc d'un certain couloir, Jungkook y repéra une fenêtre sur le plan. Elle était grande, et la hauteur du bâtiment n'était pas très élevée. Il pouvait s'échapper par là. Logiquement, il arriverait derrière, le grillage serait à portée de main et il suffirait qu'il atteigne son véhicule sans perdre une seconde. Si Jungkook suivait ce plan, il réussirait. C'était le modèle par excellence. Convaincu par ses idées, le noiraud souffla. Il finit sa flûte de champagne en quelques gorgées, une fine goutte de celui-ci trébucha au coin de ses lèvres, puis elle glissa le long de sa mâchoire.
Le tueur avait besoin de préparer ses affaires maintenant. Arme utilisée ? Couteau. Pas d'armes à feu, il déclencherait des hurlements dès l'entente des tirs. Le plus rapide et simple était un couteau pour ce cas. Un grand, afin de l'achever en trois coups tout au plus. Déterminé, il alla dans sa pièce réservée aux armes et matériel à son travail. Ses prunelles froides vagabondèrent sur sa panoplie de couteaux. Il parvint à trouver celui-ci qu'il lui fallait en un clin d'œil. Une longueur de vingt-cinq centimètres, argenté et reluisant. Sa lame aiguisée lui avait bien plu.
Il prit soin de le mettre dans son étui noir, il récupéra ses gants en cuir de la même couleur, son masque fétiche qui dissimulait son identité et un revolver de secours. On était jamais trop prudent dans cette profession. S'ajouta à sa liste de nécessités, un chiffon pour bâillonner au cas où, des cordes fines, un produit détergeant très efficace qui dissimulait toute trace de sang et un asphyxiant indolore. Tout ces éléments furent mis dans un sac noir, grand, qui resterait au sein de sa voiture.
Il avait préparé l'essentiel, il ne resterait plus que sa tenue vestimentaire. À savoir un jean noir, un sweat noir et ses baskets noires. Le noir c'était sa couleur de prédilection. Discrète, mystérieuse, parfaite pour son image et son aura féline. L'assassin s'attacha à cette dernière étape préalable puis il alla prendre une douche. Il valait mieux qu'il dorme tôt, il fallait qu'il soit en forme pour demain.
Après sa douche, le beau jeune homme se prépara un plat rapide à manger et vers vingt-et-une heure, il était allé se coucher. Les yeux traînant sur son plafond, Jungkook repensait à la tristesse dans la voix de cette fille. La pauvre, pensa-t-il. Elle avait l'air si pure. Une nouvelle montée d'adrénaline traversa ses veines voyantes. Demain il tuerait ce Kim Daejung. Il le devait, parce que c'était son métier et qu'il était payé, mais aussi pour sa cliente. Si cet acte la soulagerait un peu soit-il, Jungkook serait parfaitement comblé.
✦
Le jour J était là. C'était exactement dix sept heures pile. Et Jungkook était prêt. Vêtu de la tête aux pieds de ses vêtements noirs, l'étui de son couteau avait été dissimulé contre son torse, sous son gros sweat, son revolver se trouvé contre le bas de son dos et il ne lui manquait plus que son masque à mettre. Il avait déjà déposé son sac dans la voiture ce matin, tôt. Désormais c'était l'heure d'y aller. L'heure d'aller bosser. Il sortit de chez lui uniquement vêtu de sa capuche, son masque il le mettrait une fois proche de l'université. Moins il le portait, moins il suscitait l'intérêt des gens autour.
Le noiraud habitait au sein de l'agglomération éloignée de Séoul. Pourquoi ? Parce que là où il vivait, les rues n'étaient pas criblées de caméras. L'air était plus tranquille, il y avait moins de gens, moins de suspicion possible que s'il habitait en ville. D'autant plus que rouler une demi-heure afin d'atteindre Séoul, ne le dérangeait pas plus que ça. Son Audi R8 était un plaisir de conduite. Une fois qu'il avait fermé son appartement, il descendit et rapidement il monta dans son bijoux. Il vérifia que personne ne l'avait vu. Et comme il l'imaginait, il n'y avait personne à travers cette rue.
Un soupir quitta ses lèvres, il ne savait pas pourquoi mais cette mission ne lui inspirait pas confiance. Il hésitait un peu. C'était trop rare venant de chez lui. Parce que Jungkook était un tueur aguerri, sûr de lui et que la perfection était l'un de ses synonymes. Mais il avait ce pressentiment que... Quelque chose allait tout faire foirer. Cette pensée lui monta une haine. Une haine dirigée contre personne mais une haine. S'il ratait sa mission, c'était une catastrophe. Jungkook devait réussir c'était un devoir. Il n'y avait rien d'autre à dire là-dessus. Ses prunelles fixèrent son volant, il dérivait trop. Il partait défaitiste et c'était une grave erreur de sa part. Il décida de se détendre en mettant ses musiques favorites, après avoir démarré son bolide et prit la route de Séoul.
Son trajet dura quarante minutes. Quarante minutes à rouler, dont vingt à se taper des bouchons dans les axes principaux de la périphérie séoulienne. Bien dissimulé derrière des vitres teintées, l'assassin arriva pas très loin de cette université. Jungkook avait appris la veille les différentes étapes de son plan par cœur. En premier lieu, laisser son Audi garée dans la rue parallèle au bâtiment ou il attaquerait. Celle derrière le grillage qui créait l'enseigne de cette faculté. Le moteur qui ronronnait fut coupé, le noiraud observa à la lettre les gens qui se trouvait là. Essentiellement c'était des étudiants. Mais comme il était presque dix-huit heures, il n'y avait pas grand monde.
Concentré, le tueur se rappela la procédure qu'il allait appliquer dans les minutes qui suivaient. Tout d'abord, entrer par une issue isolée. Se dissimuler sous les escaliers proches de l'amphithéâtre qu'il visait, et ensuite il irait trouver sa proie pour l'achever. La victime passerait automatiquement par là, puisque la sortie du bâtiment se faisait pas loin. Et ensuite, le noiraud s'échapperait aussi vite qu'il était apparu. Il inspira doucement. Il n'allait pas foirer. Il n'y avait pas de raisons pour sur cela arrive. Il n'avait jamais eu de souci en deux ans de profession. Alors pourquoi ça arriverait aujourd'hui ? Le noiraud tenta de se convaincre ainsi. De toute façon l'heure tournait, il ne devait pas perdre de temps.
Son masque en poche, Jungkook sortit de la voiture. Il vit un groupe d'étudiants au coin de la rue mais ils n'avaient pas l'air de lui prêter attention. D'un pas rapide, muet, il se faufila dans les buissons qui longeaient le grillage. Il fut serein de ne voir personne derrière le bâtiment. Comme prévu, c'était une zone interdite d'accès. Ce n'est que lorsqu'il s'était assuré de sa dissimulation complète, que Jungkook sauta l'enclos de fer d'environ un mètre cinquante de hauteur, avant de filer comme une flèche vers la porte devant lui. En moins de dix secondes, le noiraud y était.
Il calma sa respiration, son air se faisait sévère, puis le tueur décida de mettre son masque. Là, il s'apprêtait à rentrer, son identité devait être protégée. Une fois ce masque de lapin sanglant mis au visage, le noiraud poussa cette porte de fer, avant d'immédiatement vérifier la présence de gens sur ce grand couloir. Pas de bol, trois étudiants arrivaient depuis la gauche. Mais Jungkook partait à droite. Pourtant il attendit que ceux-ci passent, c'était plus prudent. Les yeux rivés sur sa montre, Jungkook vit qu'il était dix-huit heures moins cinq. Cinq minutes. C'était le délai obligatoire pour qu'il aille se cacher sous les escaliers. Quand il n'y avait plus personne dans ce couloir, l'assassin s'empressa de partir sur la droite, ses prunelles virent ces escaliers, à son plus grand bonheur.
Méfiant au maximum, Jungkook alla se positionner en dessous, à l'abri de tout regard. Personne ne pouvait le voir d'ici, sauf si quelqu'un s'amusait à venir là. Et dans ce cas, Jungkook buterai la personne. Mais bien vite c'était déjà dix-huit heures cinq. Les étudiants sortaient par la porte opposée à son placement, d'autres gravissaient ces mêmes escaliers. À dix-huit heures treize, le calme revenait. Tel un félin charmeur, la fine silhouette musclée du tueur longea à toute vitesse les dix mètres qu'il avait à faire pour atteindre l'amphithéâtre. Il y entra, une petite section d'escaliers était là. Il entendit deux voix. Masculines. Une rauque, belle à l'écoute, une autre plus jeune, moins charmante. Merde. Le professeur était encore là. Il n'était pas parti pas la sortie réservée aux enseignants. Il discutait avec ce Daejung. Putain, pensa le noiraud.
Le pire, fut quand il entendit les voix se rapprocher. Ce foutu Kim Taehyung sortait par la porte des étudiants ? Pourquoi il ne quittait pas les lieux par l'entrée des professeurs ? Ça sentait pas bon, les voix se rapprochaient trop et Jungkook ne pouvait pas prendre le risque de partir. C'était maintenant ou jamais comme convenu. Enragé parce que son plan n'avait été suivi à la lettre, le noiraud sortit de sa pseudo-cachette. En bas de ces escaliers, il dégaina habilement son couteau de boucher de son étui, faisant effleurer la lame de celui-ci contre son débardeur. L'arme lui penda de la main. Elle reluisait sur une finesse argentée, l'attitude de l'homme faisait frémir de peur soudain.
Surtout, quand sa future victime, arriva. Ce jeune homme était là, en haut des escaliers en train de sourire. Son regard était porté vers derrière, probablement sur cet enseignant. Mais dès qu'il posa ses yeux, sur ces escaliers à ses pieds, son sourire se fana en une étincelle de peur immédiate. Ses orbes déchiffrèrent cet homme vêtu de noir obscur, son visage dissimulé par ce masque de lapin et surtout ce couteau. Au début il pensa que c'était une mauvaise blague. Pourtant, quand le tueur gravit d'un coup les marches pour lui sauter dessus, Kim Daejung comprit. Il comprit que lui, était là pour le tuer.
« Daejung ? » Murmura une voix rauque, intriguée.
« Courrez ! Ne vous retournez pas et courrez ! » Hurla l'étudiant à son professeur.
L'enseignant ne comprit pas cet effroi dans les pupilles de son élève. Jusqu'à ce que l'assassin n'apparaissent devant lui, que cette lame de boucher vienne se planter à travers le torse de Daejung à une vitesse hallucinante, que cette lame ressortit, pour frapper à nouveau. Et même une troisième fois. Sous le regard de son professeur préféré, le jeune homme perdait la vie. Il se faisait transpercer par une mort imminente, ses yeux qui perdaient de la lucidité, tant ces trois coups l'avaient achevés. Quinze secondes. Ce fut le délai de vie qui lui resta. La seizième c'était déjà trop tard, Daejung était mort. Du sang mouchetait les escaliers, le mur de droite et le sol. Une symphonie de tons rouges ardents mélancoliques et frais.
Le professeur était tétanisé. Paralysé. Il n'en croyait pas ces yeux, il avait peur de cauchemarder. Parce que ce qu'il venait de ce passer à l'instant ne pouvait pas être réel.
« D-Daejung ... ? Daejung !? » Il souffla, apeuré.
« Cours ou tu meurs. Tu as trois secondes. » Chuchota la voix de l'assassin.
Les prunelles choquées du châtain, ne comprirent rien.
« Un. »
Son cœur battait si fort, Kim Taehyung allait faire un arrêt cardiaque.
« Deux. »
Ses propres jambes coururent. Il ne les maîtrisait pas, il ne maîtrisait rien. Là tout de suite, c'était son instinct de survie. Manquant de se ramasser à travers les escaliers frontaliers, Taehyung courut, aussi vite qu'il pouvait, aussi vite que l'adrénaline lui disait de courir pour sa vie. Mais la peur était là, elle l'empêchait de tout donner.
« Trois. »
Les pas résonnèrent derrière lui. Vite. Très vite. Pourquoi cet homme était si rapide ? Taehyung courait, il courait dans ce couloir. Mais personne n'était là. Pourquoi il n'y avait personne pour l'aider ?
« À l'aide ! Je vous en supplie ! » Il hurla de toutes ses forces.
« Trop tard, connard. » Chuchota une voix proche de lui.
Alors qu'il courait, cet homme le stoppa en une fraction de secondes, puis le châtain ne comprit rien, il venait de se faire jeter dans les toilettes. La porte fut fermée, le tueur masqué attrapa Taehyung par la gorge avant de le balancer dans une cabine. Le professeur allait mourir. Mourir avant même que cet assassin ne le touche. La peur allait le tuer.
« Fils de pute. Tu voulais pas crier plus fort, hein ? Cracha le noiraud, remonté. Comment tu veux mourir ? Par strangulation ? Balle dans la tête ? Égorgé ? Je te laisse le choix, je suis clément. »
Les larmes montèrent aux yeux du châtain. La douleur dans son cœur était insupportable.
« Je vous en supplie. Épargnez moi... » Sa voix brisée chuchota.
Jungkook ricana. C'était drôle, il hésitait.
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Voici la suite, tout juste écrite hier !
On commence fort, presque 3200 mots pour un premier chapitre mais j'étais grave inspirée
J'espère que ça vous plu héhé
Bon, ça me fait bizarre mais du coup j'écris en même temps que je publie, en gros j'ai pas d'avance sur quelques chapitres
Mais j'écris un chapitre en 2h environ, donc ne vous en faites pas chaque semaine il y aura un chapitre
D'ailleurs je ne sais pas quel jour poster... Mercredi ? Vendredi ? Samedi ? Je me tâte
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