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21

La nuit était douce, l'air frais. Je regardais par la vitre le paysage sombre à peine éclairé par quelques étoiles et une demie lune qui semblait nous suivre, défiler devant mes yeux. L'atmosphère entre lui et moi était tendue, personne n'avait prononcé un seul mot depuis qu'on avait quitté l'hôtel, donc depuis 15 minutes. La résidence n'était plus qu'à au moins 15 minutes de plus, je me tripotais les doigts à la recherche d'une question lumineuse qui pourrait briser ce silence digne d'une bibliothèque et d'après mon constat, c'était une voiture à moteur silencieux ce qui n'arrangeait pas les choses, on pouvait limite entendre les mouches voler et même respirer.

Finalement, mon téléphone émit un son me signalant l'arrivée d'un message, je l'attrapais avec tellement d'enthousiasme que cela attira l'attention de Monsieur Michael qui me regarda de ses yeux noirs, troublée par son regard, je faillis faire tomber mon téléphone mais le rattrapait de justesse. Je souriais quand le message de Dhaliane s'affichait sur mon écran.

De Dhaliane : Tu me manques déjà, je crois que je vais aller dormir pour penser à toi !

Je me mordus la lèvre tout en réfléchissant à ce que j'allais lui répondre, je pianotais rapidement une réponse après avoir trouvé.

Moi : Lol, va y fait le, mais ce sera pas pareil.

J'étais d'humeur à le taquiner un peu.

- C'est ton chéri de tout à l'heure ? Questionna curieusement Monsieur Michael en gardant les yeux rivés sur la route.

De quoi je me mêle ? C'était la réponse que j'aurai bien voulu lui balancer mais je me résignais à une approche moins brutale.

- Oui, il voulait prendre de mes nouvelles !

- Pourquoi il s'inquiète autant ? Qu'est ce qui pourrait t'arriver ?

- On sait jamais ! La route est remplie de danger.

Il lâcha un ricanement

- Je suis un enfant béni, cela n'arrivera pas.

Je roulais des yeux devant tant d'arrogance, décidément il était toujours le même.

- Je sais que celà ne me regarde pas mais vous avez dit tout à l'heure que les circonstances ont fait que vous changiez d'avis, lesquelles ?

- En effet, celà ne vous concerne pas. Dis-je en soupirant

Mon téléphone émit de nouveau un son.

De Dhaliane : T'es trooop méchante ! Si l'autre là te fait un truc, n'hésite pas à me contacter, ok ?

Je répondais aussitôt.

Moi : Et qu'est-ce qu'il pourrait me faire ? Arrête de t'inquiéter.

Je reçus immédiatement une réponse de sa part

De Dhaliane : Pleins de choses, l'homme a l'esprit tordu.

Je ne pus m'empêcher de rire en lisant ce message. Monsieur Michael soupira très fortement me montrant son agacement.

- Dhaliane c'est ça son prénom ?

Je hochais curieusement de la tête me demandant où il voulait en venir.

- J'ignorais qu'il était drôle, il avait l'air plutôt ennuyeux les quelques fois où je l'ai vu.

- Vous ne le connaissait même pas, c'est quelqu'un de bien.

- J'ai jamais dit le contraire, juste qu'il est ennuyeux. Comment vous vous êtes rencontrés ?

- Et pourquoi ça vous intéresse comment on s'est connu ? Lui répondais-je en croisant les bras sur ma poitrine.

- Simple question de curiosité. Vous ne l'avez peut-être pas encore remarqué, mais je suis de nature curieux.

- Et arrogant ! Je ne pus m'empêcher d'ajouter celà.

Il souria et me regarda avec malice, ce geste me fit brûlé le bas ventre.

- Eh bien, je vois que vous avez oublié vos règles de l'Institut. Quand je pense qu'il y a quelques mois vous étiez si dur avec vous même telle une machine pour ne pas les enfreindre et aujourd'hui vous voilà entrain de bafouiller toutes ces années d'apprentissage.

Son regard me toisa, je portais un pantalon en simili cuire belge ainsi qu'une chemise blanche. Je me sentis gênée et surtout vexée qu'il pense ça de moi. Comme si je commettais le plus grand des péchés en voulant être comme je suis. C'est vrai, je m'étais battue pendant douze ans pour acquérir cette formation mais je n'ai jamais voulu être cette fille soumise, alors quand le moment importun s'est présenté à moi, n'avais-je pas le droit d'être celle que j'ai toujours voulu être ? N'ai-je pas droit au bonheur et au besoin de croire et de réaliser mes rêves ?

Je portais mon regard vers la vitre et gardais le silence, je ne voulais plus lui parler, il était tellement contradictoire. D'une part, il trouvait que ces règles étaient complètements débiles et voulait même que je ne les respecte pas et d'autre part, quand je les transgresse, il se mets à me faire une sacré leçon de morale.

Il remarqua après quelques minutes sans que je ne dise un mot qu'il m'avait peut-être vexé.

- Je suis désolé si mes mots vous ont offensé, ce n'était pas mon intention.

Je fis comme si je n'avais rien entendu et décidais de répondre à Dhaliane.

Moi : Je suis complètement d'accord avec toi, l'homme a vraiment l'esprit tordu, il est vexant et arrogant !!

Il ne tarda pas à répondre

De Dhaliane : Ah oui, il s'est passé un truc. Qui t'a mis en colère comme ça ?

Moi : L'homme, il est contradictoire. Il ne sait pas du tout ce qu'il veut.

De Dhaliane : Je suis d'accord, voilà pourquoi il préfère ne pas choisir et préfère avoir les deux.

Je soupirais en lisant la réponse de Dhaliane, on ne parlait pas du tout de la même chose lui et moi. Après quelques minutes sur la route, on arrivait enfin devant le grand portail noir de la résidence.

- Enfiiin ! Je n'en pouvais plus de respirer cette air toxique. Lâchais-je en son intention, il sentit bien que cette phrase lui était destiné parce qu'il s'excusa de nouveau et moi je fis la sourde d'oreille.

Dès qu'il s'est garé, je me suis précipitée de descendre de la voiture et de prendre ma valise à l'arrière mais il eut assez de temps pour verrouiller le coffre pour mon plus grand malheur. Il me rejoignit.

- Rose, je suis désolé. Je n'ai pas pensé un seul mot de ce que j'ai dit.

- Ouvrez le coffre s'il vous plaît !

- Non, dites moi d'abord ce que je peux faire pour me faire pardonner.

- En ouvrant le coffre.

Il ne réagit pas et me supplia de ses grands yeux, je me mordais la lèvre en détournant mes yeux de lui, il me faisait toujours autant d'effet.

- D'accord, comme vous refusez de l'ouvrir, soyez galant et apporter la moi dans ma chambre ! Merci !

Je me retournais m'apprêtant à partir mais il me retint par le bras, des milliers de frissons m'envahissent.

- D'accord, bonne soirée ! Finit-il par dire en me lâchant.

Son aire abattu me donna envie d'arrêter toute cet enfantillage, après réflexion, j'ignorais cette part de moi qui se sentait coupable et me dirigea vers l'entrée de la résidence oubliant même l'angoisse de faire face à Madame Ross qui me tournait le ventre.

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Bonsoir à tous !

Voici le chapitre 21 avec un peu de retard. J'espère qu'il vous a plus, votre avis sur l'histoire est le bienvenu. N'hésitez pas à appuyer sur la petite étoile en encouragement, ça fait toujours du bien.

Je vous adore !

Bisous ❤️

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